Maroc : Hamid Ouadouch et Mustapha Oussaya préfèrent mourir que céder
Rassemblement samedi 5 novembre devant le consulat du Maroc à Marseille 22, allée Léon Gambetta pour exiger des autorités marocaines leur libération immédiate. Agissons avant qu’il ne soit trop tard pour ces deux militants de la cause amazighe emprisonnés injustement.
Devant l’attitude autiste des autorités marocaines, les deux détenus politiques de la cause amazighe au Maroc Hamid Ouadouch et Mustapha Oussaya entament une quatrième grève de la faim.
Hamid Ouadouch et Mustapha Oussaya, jetés injustement dans les geôles du Makhzen depuis 2007, ont entamé le 13 octobre 2011 une grève de la faim illimitée pour dénoncer les conditions inhumaines de leur incarcération. Ils préfèrent mourir que de subir l’humiliation de l’administration pénitentiaire de la prison de Toulal à Meknès. Ils ne cessent de clamer leur innocence et exigent leur libération immédiate. Ils ont déjà observé trois précédentes grèves de la faim à la prison de Sidi Said à Meknès en 2007 et 2008 avant d’être transférés à la sinistre prison de Toulal dans la même ville.
Le Makhzen libère les islamistes pas les berbéristes
Sous la pression du soulèvement populaire initié au Maroc par le Mouvement du 20-Février, le Makhzen a procédé à la libération de plusieurs détenus politiques, notamment islamistes (sans doute dans l’espoir d’attirer la sympathie de ce courant politique qui n’hésite pas, ailleurs, à utiliser la violence pour imposer sa vision). Mais cette concession arrachée grâce à la mobilisation populaire n’a pas concerné les militants amazighs injustement détenus depuis 2007. Leurs conditions de détention ont encore empiré après leur transfert vers la prison de Toulal. L’annonce par les autorités du Makhzen de la constitutionnalisation de la langue amazighe ne revêt, de ce fait, aucune crédibilité devant une attitude répressive à l’endroit des militants de la cause amazighe.
L’association Zari pour la promotion de la culture amazighe dans les Bouches-du-Rhône (France) se joint à toutes les manifestations de solidarité à travers les pays de Tamazgha et dans la diaspora pour apporter son soutien total à la lutte courageuse que mènent les deux détenus politiques à l’intérieur des prisons et interpelle les autorités du Makhzen agir pour leur libération avant qu’une issue irrémédiable ne puisse survenir des suite de la grève de la faim. Si par malheur une telle issue arrive, les autorités du Makhzen seraient seules comptables devant l’opinion publique internationale.
- Pour attirer l’attention de l’opinion publique sur le sort injuste réservé à Hamid ouadouch et Mustapha Oussaya.
- Pour exiger des autorités du Makhzen la libération immédiate de Hamid ouadouch et Mustapha Oussaya.
L’association Zari pour la promotion de la culture amazigh dans les Bouches-du-Rhône appelle à : un rassemblement le samedi 5 novembre devant le consulat du Maroc à Marseille 22, allée Léon Gambetta.
Commentaires (2) | Réagir ?
«Le Makhzen libère les islamistes pas les berbéristes»
Ceci rentre parfaitement dans l’ordre des choses. C’est logique.
Le berbériste est l’ennemi à abattre parce que c’est lui qui menace l’hégémonisme de l’arabe. Dans ce combat, l’islamiste est le principal allié. C’est le principal cheval de bataille qu’il faut absolument préserver et autant que possible, le renforcer. Dans le pays marocain, comme dans le notre, L’Islam est le meilleur vecteur de l’arabisation des mentalités. Il suffit de regarder autour de nous ou même dans notre proche entourage, pour voir comment cela marche bien.
Le roitelet féodal du Maroc ne cédera pas un iota aux berbères, l'officialisation de tamazighte au Maroc n'est qu'un leurre diabolique, elle n'est qu'une manoeuvre diabolique dilatoire, qui s'est faite dans la foulée des protestations politiques au Maroc pour calmer le front berbériste, qui a mon avis est trop mou au Maroc, je dirai même qu'il est soumis à la monarchie, heureusement qu'il y a encore dans ce pays des Berbères à l'image de ces prisonniers qui ne cèdent pas. Bravo à ces combattants de la liberté emprisonnés arbitrairement pour leurs idées justes, que font donc les amazighes du Maroc? Qu'attendent-ils pour protester contre cet arbitraire? que fait le mouvement culturel mondial amazighe ? Encore bravo à Hamid Ouadah et Mustapha Oussaya,