Purge dans les rangs de la police à la suite des deux attentats d'Alger

Purge dans les rangs de la police à la suite des deux attentats d'Alger
Le Directeur général de la sûreté nationale en Algérie, Ali Tounsi, a annoncé une purge dans les rangs de la police à la suite des deux attentats suicide perpétrés le 11 décembre à Alger qui ont fait 41 morts, dont 17 employés de l'ONU, rapporte dimanche le quotidien gouvernemental El Moudjahid.

"Il n'y a que ceux qui peuvent assumer la charge de faire face (au terrorisme) qui vont rester dans nos rangs", a averti samedi M. Tounsi dans un discours dont des extraits ont été publiés dimanche par "Il n'est plus question de fermer les yeux sur l'incapacité de certains à gérer les crises et les situations extrêmes dans la conjoncture actuelle", a ajouté le patron de la police à l'occasion des voeux de l'Aïd El-Adha.

Le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, avait estimé que ces attentats dans les quartiers résidentiels voisins très surveillés d'Hydra et de Ben Aknoun avaient été rendus possibles en raison d'"une baisse de la vigilance".

"Attendez-vous à de nouvelles dispositions, mais également à un grand mouvement au sein des rangs de la sûreté nationale au cours des prochaines semaines", a poursuivi M. Tounsi.

Le responsable a souligné que l'Algérie faisait "face à un ennemi qui ne recule devant rien pour faire parler de lui, y compris massacrer des innocents sans distinction, hommes, femmes et enfants".

La majorité des victimes de l'attentat de Ben Aknoun étaient des étudiants et des écoliers.

"Le laxisme peur coûter la vie à des citoyens, dont la sécurité dépend de vous", a lancé M. Tounsi à l'adresse des policiers. "Tous les responsables vont faire l'objet d'évaluations très précises et des sanctions positives ou négatives seront prises selon les cas", a-t-il ajouté.

Les deux attentats suicide, revendiqués par la Branche d'Al-Qaïda au Maghreb (BAQMI, ex-GSPC algérien), ont visé les sièges du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Hydra et celui du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun.

Lors d'une visite à Alger, le 18 décembre, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a fermement condamné ces attentats et affirmé que les agences de l'organisation resteraient en Algérie.

AFP

Plus d'articles de : Actualité

Commentaires (13) | Réagir ?

avatar
ayaniou

Vous êtes à coté de la plaque. C'est vrai que sous d'autres cieux on dit qu'il n'y a pas de mauvais soldats mais un mauvais chef. CHEZ NOUS IL N'Y A PAS DE MAUVAIS CHEFS IL Y A UN MAUVAIS PEUPLE

avatar
rachid kesri

Il va purger, alors que le Cysticerque c'est lui.

visualisation: 2 / 13