Radio Djurdjura de Tizi-Ouzou : le RND veut son micro
Le RND de Tizi-Ouzou dénonce les modalités de recrutement lancées par voie de concours par Radio Djurdjura en vue de son éventuel lancement ce premier novembre. Il considère que la procédure doit passer par l’agence nationale de l’emploi (ANEM).
Cette levée de boucliers intervient dans un contexte de fortes turbulences partisanes dans la région, à l’approche des élections parlementaires de 2012
L’antenne locale ENRS de Tizi-Ouzou, dénommée Radio Djurdjura n’a pas encore ouvert ses micros qu’elle semble d’ores et déjà un précieux et inespéré otage aux mains de partis politiques de la région qui affutent leurs armes en vue des prochaines élections. Le premier parti à flairer la manne et à s’en saisir est le RND d’Ahmed Ouyahia. Dans une déclaration rendue publique, ses élus locaux dénoncent la procédure de recrutement lancée par voie de concours les 2 et 3 octobre derniers par Radio Djurdjura et auquel ont pris part, aux épreuves écrites et orales, quelque 1300 candidats pour 27 postes à pourvoir, toutes fonctions confondues.
Le RND régional considère que cette procédure de recrutement est vicieuse, arguant le fait que "les dépôts de dossiers de candidature, réglementairement placés sous le contrôle de l’agence de l’emploi n’ont pas transité par cette dernière comme le stipule le règlement", ajoutant que cette "pratique opaque pénalise les citoyens inscrits auprès de l’agence ANEM". Le RND de Tizi-Ouzou en fait une affaire d’Etat. Il vient de saisir son SG, Ahmed Ouyahia, afin qu’il intervienne, en sa qualité de chef de gouvernement, pour mettre un terme à ces "irrégularités".
Le parti d’Ahmed Ouyahia semble avoir saisi l’opportunité de l’installation d’une station radio à Tizi-Ouzou, implantée au sein de la Maison de la culture, pour enclencher d’ores et déjà une bataille médiatique locale en vue des prochaines joutes parlementaires.
Pour rappel, ce projet annoncé en 2007 et lancé le 5 juillet 2008 a été maintes fois reporté bien que Tizi-Ouzou dispose d’une ancienne antenne qui émettait aux tout débuts des années 1960. Fermée par les autorités de l’époque en 1966, elle sera relayée par Radio Paris (Houna Bariz) une antenne kabyle et arabe de Radio France très écoutée en Kabylie. Elle diffusait en boucle les chansons de Slimane Azem interdit d’antenne en Algérie jusqu’en 1988. C’est dire que Radio Djurdjura n’est pas née ex nihilo dans la région…
R.N.
Commentaires (7) | Réagir ?
Radio Tizi ou bien Radio Zedimo, du pareil au même, ça sera juste le cercle des opportunistes KDS (kabyles de service), un autre os pour les Kabyles politiciens du soir, Restaurant Baghdad et hôtel des Hnanchas, et dire que feu Matoub a pris son dernier repas dans cette hôtel restaurant.
Un micro empoisonné pour la Kabylie qu'on va essayer encore de diviser. On vient de voir les échanges aimables entre les élites de la région, que des noms d'oiseaux, on a déjà un chef d'œuvre qui sort tout les jours sous forme d'une dépêche. Un torchon a 10 DA.
Une sorte de radio de De Gaulle de la France Libre «Les Français parlent aux Français».
Nous ça sera Radio Zizi, Kabylie Libre « Les Kabyles parlent aux Kabyles ». Les adeptes du géocentrisme, attention aux gens du compas et du triangle.
"Ou Eppur si muove " "Et pourtant, elle tourne».
Dahmane
Le bébé moustachu du système veut sa place comme s'il ne l'a pas. Ces pourris doivent partir.