Le salaire minimum passe à 18 000 dinars en Algérie
Augmentation à minima donc. Le salaire national minimum garanti (SNMG) passera à 18.000 DA à partir de janvier prochain, soit une hausse de 20%.
Par ailleurs, la tripartite réunie jeudi a avalisé une soixantaine de recommandations pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures, élaborées par le groupe tripartite, chargé du développement des exportations, a indiqué jeudi le ministre du Commerce, Mustapha Benbada.
"La tripartite a avalisé 62 recommandations que le groupe de travail, animé par le ministère du Commerce, a élaboré", a déclaré Benbada à la presse, en marge des travaux de la tripartite. Certaines de ces mesures seront mises en œuvre durant les prochaines semaines, comme celle portant sur le prolongement des délais de rapatriement des revenus des exportations. Cette mesure, tant revendiquée par les exportateurs, va permettre à ces derniers de rapatrier ces revenus dans un délai de 180 jours, au lieu des 120 jours fixés auparavant.
Les nouvelles mesures portent aussi sur le relèvement de 10% à 20% du taux de rétrocession des devises pour les exportateurs avec possibilité pour ces derniers de transférer des devises à l’étranger pour payer des services, liés à l’exportation comme le marketing et la publicité, a fait savoir le ministre.
Aussi, des facilitations seront apportées au dispositif du Fonds de soutien à la promotion des exportations (FSPE) afin de réduire les délais de remboursement des exportateurs avec la possibilité de décentraliser ce fonds au niveau de l’Agence algérienne de promotion des exportations (ALGEX).
Le dossier retraites bloqué
L’incidence financière d’une suppression de l’impôt sur le revenu global (IRG) des pensions des retraités a été estimée à 112 milliards de DA, selon le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) Boualem M’rakach. Le manque à gagner comme recette fiscale est "très important si toutefois les pensions des retraités sont exonérées d’IRG et ce point bloque les négociations sur le dossier des retraités proposé à l’ordre du jour du sommet de la tripartite", a relevé M’rakach, vendredi dans une déclaration à la presse.
"Je ne pense pas que le dossier des retraités va être réglé lors de la présente tripartite puisque l’administration publique semble refuser les propositions du syndicat, évoquant des difficultés de financement et cela va probablement bloquer la question", a-t-il dit.
Le président de la CAP, a estimé que les retraités vivent une situation "très difficile et méritent impérativement d’être soutenus en cette période difficile", soulignant que sa confédération est pour l’amélioration des pensions des retraités. Il a ajouté que le point de divergence est un et seul, à savoir : le coût élevé de la proposition.
La FNTR revendique une revalorisation des pensions
Rappelons que la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), qui prend part pour la première fois aux travaux de la tripartite, a proposé jeudi une augmentation des pensions de retraite de 40% et le relèvement du seuil de l’exonération de l’Impôt sur le revenu global (IRG) à 40.000 DA.
Smail Alaouchiche, président de cette fédération a précisé dans une déclaration à la presse, en marge de cette réunion, que la FNTR allait mettre ces deux propositions sur la table des négociations. Actuellement, seulement les pensions dont les montants ne dépassant pas les 20.000 DA sont exonérées de cet impôt. Cette proposition, s’il elle venait à être validée, va concerner plus d’un million de retraités qui verront leur revenu mensuel augmenter du fait de cette suppression d’impôt.
Avec APS
Commentaires (2) | Réagir ?
... Et le pain passe à 20 DA, l'essence à 50 DA, le lait à 80 DA, la viande à 2000 DA, le logement à (indécent de dire le prix), les vacances à 1 millions de DA...... zid ya Benbouzid, on se fait du mauvais sang, pourquoi au fait ?
18. 000 DA Algériens est l'équivalent de 130 euros, le SNMG d'un salarié bas de gamme. Bon c'est toujours un petit chouya pour le citoyen. Tant que on exporte que le pétrole et gaz, on est assit sur un volcan de famine. On dépendra surtout de Londres et Washington. Le prix de l'or noir. Moi je dirais cap sur l'Agriculture, investir, investir et investir dans l'Agriculture, N’est ce pas Monsieur Benaissa.
C’est l'unique moyen de sortir ce... de bled de la dépendance. Après, il y a les services ; après peut être l'industrie,...
Je propose au ministre de l'Agriculture de lancer un Million d'étables, un cahier des charges pour réaliser un bâtiment normaliser selon la taille de nos fermettes (Bovins, ovins, ...) avec toutes les commodités (bâtiment isolés, système semi - libre etc.) Sinon gare aux retombés des prix du pétrole.
On parle d'exportation, ya boureb, vous allez exporter quoi? Des dattes? Du plastic, quelques limonadières, non, messieurs vous avez tout faux.
Un pays commence d'abord par produire (Mais, blé dur et tendre, viande, lait, tubercules,....) et après ça, on pourra songer aux transformations agro-alimentaire et tout ce qui s'en suit.
Sinon parler pour un peuple qui n'est même pas brancher n'est qu'un passe temps pour vous messieurs.
Jusqu’au 1962 l'Algérie n'a jamais importé tous ces produits même Rome vivait de la production céréalière de l'Afrique du nord (n’est ce pas la Numidie qu'on appelé d'antan le "Grenier de Rome"
Ou sont les Massinissa, les Juba ; les Takfarinas, les Jugurtha, les Syphax, .... Remplacer par Si Abdelkader, Salah et Ahmed ?
Et moi aussi Dahmane?