Déclaration du Conseil des lycées d'Alger : "Cet Homme avec un grand H "
L’Algérie vient de perdre un de ses meilleurs fils ; un grand syndicaliste digne de ce nom : OSMANE REDOUANE, l’infatigable combattant de l’injustice et de l’arbitraire s’est éteint à l’âge de 56 ans, la craie à la main, devant ses élèves après qu’il eut terminé un cours majestueux.
Que dire de ce grand Monsieur qui a vécu pour les autres. Sensible, digne et intègre, rétif à toute forme de pouvoir ou de promotion personnelle, il a consacré sa vie à défendre les droits des opprimés.
Il a combattu avec la justesse de ses idées et sa capacité de mobiliser jusqu’aux derniers moments de sa vie. Il venait juste de terminer la rédaction d’une déclaration appelant les enseignants à se mobiliser pour défendre leurs droits et leurs salaires, après qu’il eut réuni, pour la dernière fois, le conseil national du CLA la veille de son décès.
Les enseignants se souviendront longtemps de son combat pour la dignité qu’il a entamé pendant plusieurs années et qui a apporté ses fruits. Les enseignants de Bouira grévistes de la faim se rappelleront de sa présence quotidienne à leurs côtés au moment où beaucoup faisaient la sourde oreille à leurs préoccupations légitimes ; les «PES sans statut» régularisés après tant d’années d’incertitude auront toujours en mémoire la fameuse coordination qu’il a organisée pour défendre leurs droits ; les enseignants du technique ont trouvé une mine d’or dans ses idées et ses arguments qu’il développait pour acculer les commanditaires du démantèlement de l’enseignement technique et dévoiler les enjeux majeurs d’une telle réforme … et la liste est longue.
Cet Homme avec un grand H disait un jour : «La résistance est une utopie active qui refuse la fatalité de la résignation». Il n’a jamais accepté de se soumettre à l’arbitraire et est mort en héros.
Le CLA présente à ses parents, à sa famille, à ses amis et à toute la famille éducative ses condoléances les plus sincères et partage la douleur de la disparition de cet être cher. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.
Le Bureau National du CLA
Alger, le 15 décembre 2007
Que dire de ce grand Monsieur qui a vécu pour les autres. Sensible, digne et intègre, rétif à toute forme de pouvoir ou de promotion personnelle, il a consacré sa vie à défendre les droits des opprimés.
Il a combattu avec la justesse de ses idées et sa capacité de mobiliser jusqu’aux derniers moments de sa vie. Il venait juste de terminer la rédaction d’une déclaration appelant les enseignants à se mobiliser pour défendre leurs droits et leurs salaires, après qu’il eut réuni, pour la dernière fois, le conseil national du CLA la veille de son décès.
Les enseignants se souviendront longtemps de son combat pour la dignité qu’il a entamé pendant plusieurs années et qui a apporté ses fruits. Les enseignants de Bouira grévistes de la faim se rappelleront de sa présence quotidienne à leurs côtés au moment où beaucoup faisaient la sourde oreille à leurs préoccupations légitimes ; les «PES sans statut» régularisés après tant d’années d’incertitude auront toujours en mémoire la fameuse coordination qu’il a organisée pour défendre leurs droits ; les enseignants du technique ont trouvé une mine d’or dans ses idées et ses arguments qu’il développait pour acculer les commanditaires du démantèlement de l’enseignement technique et dévoiler les enjeux majeurs d’une telle réforme … et la liste est longue.
Cet Homme avec un grand H disait un jour : «La résistance est une utopie active qui refuse la fatalité de la résignation». Il n’a jamais accepté de se soumettre à l’arbitraire et est mort en héros.
Le CLA présente à ses parents, à sa famille, à ses amis et à toute la famille éducative ses condoléances les plus sincères et partage la douleur de la disparition de cet être cher. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.
Le Bureau National du CLA
Alger, le 15 décembre 2007
Commentaires (5) | Réagir ?
je ne le connaissais pas
je ne suis algérienne que par mes origines
mais je salue un grand militant, un grand représentant de droits humains, rebelle à toute injustice ou inégalité
je remercie tous ceux qui me l'ont fait connaître
Rebns redouane tous tes amis se retrouvent chez toi ce soir pour une veillée pour chez toi excuse chez tes parents je suis au lit pardonne moi, mon coeur me lache un peu apres la nouvelle de tn deces le samedi et ce dimanche y a eu bcp d emotion juste excuse moi tu m appelai parfoi quand je venais pas a nos rendez-vous tu disais wechbeek ce soir tu me manques mon ami mn frere pardonne moi tu aimais bcp marcel je te laisse le poeme:
Rita et le fusil
entre Rita et mes yeux, un fusil
et celui qui connaît Rita se prosterne
adresse une prière
à la divinité qui rayonne dans ses yeux de miel
moi, j?ai embrassé Rita
quand elle était petite
je me rappelle comment elle se colla contre moi
et de sa plus belle tresse couvrit mon bras
je me rappelle Rita
ainsi qu?un moineau se rappelle son étang
Ah Rita
entre nous, mille oiseaux mille images
d?innombrables rendez-vous
criblés de balles
le nom de Rita prenait dans ma bouche un goût de fête
dans mon sang le corps de Rita était célébration de noces
deux ans durant, elle a dormi sur mon bras
nous prêtâmes serment autour du plus beau calice
et nous brûlâmes
dans le vin des lèvres
et ressuscitâmes
Ah Rita
quoi a pu éloigner mes yeux des tiens
hormis le sommeil
et les nuages de miel
avant que ce fusil ne s?interpose entre nous
il était une fois
O silence du crépuscule
au matin, ma lune a émigré, loin
dans les yeux couleur de miel
la ville
a balayé tous les aèdes, et Rita
entre Rita et mes yeux, un fusil
il fait dehors il doit faire tres frois a el kettar a 300 metres de la porte du bas mon esprit est la bas ce soir