CPA, veut-on couvrir Betchine et des généraux ? Suivez le débat du jour
C’est le grand débat des lecteurs du Matin. Derrière la privatisation du CPA se cacherait une immense fuite des capitaux et la volonté de "noyer" près d'un milliard de dollars prêtés par la banque à des notables, dont le général Betchine et des dizaines d'affairistes qui n'ont jamais rien remboursé. Des cadres de la banque l'attestent. Leurs messages régulièrement publiés ici, sont autant de SOS que personne ne veut entendre. ( Lire deux d'entre-eux : « Je suis cadre au CPA et je dis ceci… " ainsi que " CPA : On use des mécanismes techniques pour couvrir une immense fuite de capitaux") ...Veut-on vraiment étouffer un scandale en privatisant le CPA ? Quelle est la part de vérité ? Suivons le débat.
Le Ché écrit :1 octobre, 2007 at 16:26
J’ai aussi travaillé au CPA, c’était vraiment une école (c’est paradoxalement pour cela que les plus compétent n’y sont plus), j’ai rencontré, ces derniers temps, plusieurs haut cadres de la banque, qui tous redoute la privatisation.
Si par la loi, le personnel est protégé dans ces droits pendant 5 années, les gens n’ont logiquement rien à craindre. Le personnel sera ensuite aligné sur les salaires appliqués dans le privé, ce qui est censé amélioré leurs situation sociale.
Les craintes de ces personnes n’est justifiée en faite que par leurs incompétences et les bourdes qui risque d’être découvert à tout les niveaux.
El herba écrit 1 octobre, 2007 at 17:40:
prends la poudre d escampette mon ami cadre du cpa avant qu il ne t arrive ce qui est arrivéé a bcp d hommes comme toi, et la liste est longue tres longue et elle ne s’arrêtera pas.
Mohamed bA.bA. écrit 1 octobre, 2007 at 18:19:
Mais arrêtez avec vos faux prétexte.
Quelques soient les malversations, il faut privatiser toutes les banques et toutes les sociétés. C’est le seul chemin vers le progrès.
Si à l’occasion de ces privatisations des opérations de “camouflage” sont effecutée par l’Etat, c’est aux députés de dire leur mot. Ne votent-ils pas les lois de finances où les recapitalisations sont budgtées. Ils n’ont qu’a demander des comptes. Et si malversations ont eu lieu c’est à la justice de faire son travail.
De grâce arrêtez de dévier le débat. Vive la provatisation. Reagardez comment fonctionne OTA, Wataniya, DHL, etc. …
Moncef Kloustri écrit 1 octobre, 2007 at 19:02
A Mohamed de dz.algérie.free.fr, je suis désolé de devoir vous dire que vous n’avez rien compris aux soubassements du projet de privatisation du CPA !
Depuis prés de 10 jours, nous prenons connaissance sur l’excellent blog de Benchicou, de points de vue tout à fait compétents émanant de cadres du secteur bancaire.
Et au lieu de faire l’effort de comprendre, comme ils tentent de nous y aider, les tenants et aboutissants de la privatisation, vous préférerez polluer le débat en ne présentant d’ailleurs aucun argument intéressant.
C’est aussi cela le problème en Algérie : sur des questions assez complexes et sur lesquelles des gens censés nous donnent à réfléchir, vous, au contraire, vous intervenez pour “tuer” la discussion !
Personnellement, j’aimerais bien que des cadres de Sonatrach fassent comme Slim Trika l’a fait pour le CPA.
J’aimerais bien qu’on ouvre aussi le dossier Sonatrach, celui aussi d’Air Algérie. Là aussi, je suis convaincu qu’il y aurait bien des choses à dire. Et il faut les dire pour que l’opinion publique ne soit plus manipulée par les médias officiels ou par la langue de bois des ministres, députés, sénateurs et autres faux représentants de la vox populi !
Moncef Kloustri
Mohamed bA.bA. écrit: 1 octobre, 2007 at 19:13
A Moncif,
Le genre de choses rapportées à droite et gauche sur le CPA et autres et dont il est difficile de vérifier la réalité est justement ce qui n’arrive pas dans une société privée qui a des actionnaires à qui il faut rendre des comptes certifiés et des stratégies de profits.Je dis simplement que je suis pour les privatisations ET AUSSI pour que les députés et la justice fasse leur travail.
Cordialement,
Mohamed bA.bA.
Ratiba Temouil écrit 1 octobre, 2007 at 19:16
Le repreneur du CPA procèdera à la compression d’au moins 50% des effectifs.
Le CPA compte prés de 4300 travailleurs, donc ce sont prés de 2000 agents qui seront congédiés aprés la privatisation, plus précisément de façon graduelle durant les 5 ans qui suivront la privatisation.
Cela est consigné dans le cahier des charges.
Les gens croient que cela aura lieu aprés 5 ans, mais ils oublient que le repreneur va anticiper les choses en utilisant les techniques que les spécialistes du management connaissent bien.
Ces techniques s’appellent redéploiement, incitation au départ en retraite anticipé, permutations pénibles, non remplacement des départs, suppression des postes de travail, application exorbitante du droit du travail…
LA suppression des 2000 postes de tavail est inévitable car le repreneur visera le profit, rien que le profit; cela signifie que tout ce qui gène la réalisation du profit, il le liquidera !
Ratiba Temouil
Moncef Kloustri écrit: 1 octobre, 2007 at 19:22
Pour ceux qui doutent de la véracité du montant des créances douteuses (900 millions de dollars), les cadres du secteur qui ont parlé du CPA, nous ont bien dit que le chiffre est facilement vérifiable puisqu’il est repris dans les bilans de la banque.
Les mêmes cadres ont toutefois précisé que les 900 millions de dollars en question comprennent les crédits octroyés mais non remboursés auxquels il faut ajouter les intérêts échus plus les intérêts de retard.
Donc ces arguments sont tout à fait recevables !
Que vous faut-il encore comme preuves ?
Moncef Kloustri
Mourad écrit: 1 octobre, 2007 at 19:25
Salut
Mohamed de dz.algerie, vous n’apportez rien au debat alors SVP taisez-vous ou plutot faire taire votre clavier.Vous dites des banalites alors que des cadres du secteur bancaire vous parlent de choses graves. Privatiser POURQUOI PAS, aucun probleme pour ca. Ce n’est pas le probleme qui se pose. Les gens essayent de vous faire comprendre autre chose que malheureusement vous n’avez pa sla capacite de comprendre ou bine vous faites semblant de ne pas comprendre.
Et arretez SVP de dire LES DEPUTES…..quels deputes? l’Algerie a des deputes !!! c’est quoi ce delire !
Vous pouvez vous contentez de ne rien dire, comme moi. Vous n’etes pas oblige d’intervenir dans ts les sujets. Je suis pourtant un ancien de la banque
Haya, saha ftorek et sans rancune
Radia M écrit : 1 octobre, 2007 at 19:29
C’est trés bien qu’on approfondisse le débat sur cette question car il ne faut pas oublier que ce sont les deniers de l’Etat !
Pourquoi du reste devrions-nous, nous aussi, nous résigner et accepter de fermerles yeux sur ceux qui ont détourné
“subtilement ” les 900 millions de dollars du CPA ?
C’est quoi cette approche qui veut que parce qu’il y a projet de privatisation, tous ceux qui seraient contre seraient taxés de suspicion ?
Qui a intérêt à voir le CPA privatisé ? eh bien naturellement et évidemment d’abord ceux qui ont bénéficié de crédits qu’ils ne rembourseront jamais !
Radia M
Salim Teres écrit 1 octobre, 2007 at 19:36
L’éclairage de Slim Trika nous donne en effet à réfléchir et surtout à ne pas nous contenter des approches élémentaires de la privatisation.
Une rétrospective du CPA donne de nouveaux éléments d’appréciation à ce que les autorités veulent faire en la matière.
Ceux qui dénoncent ce projet ne sont pas contre le principe d’une privatisation, ils l’ont dit à plusieurs reprises.
Seulement, ils disent leur crainte de voir les 900 millions de dollars être effacés par divers stratagèmes et d’abord par la privatisation elle-même.
C’est cela, je crois, la zone d’ombre que les cadres en question ont mis en exergue, et c’est à juste titre qu’ils l’on fait !
Salim Teres
L'autre-Mohamed écrit :1 octobre, 2007 at 20:59
C’est le Crédit Documentaire qui est objet de toutes les convoitises.
Pour ma part,j’ai du mal à imaginer la coexistence du contrôle de change et la privatisation du secteur bancaire.(Cela semble être une première mondiale).
CHNB06 écrit: 1 octobre, 2007 at 21:20
bonsoir et Saha F’tourkoum a tous.
voila je suis du CPA et je tiens a faire un commentaire à ce sujet, qui laisse la majorité de nos collègues et même certains de nos clients, assez pessimiste quant à cette privatisation.
Dans le concept économique, une banque qu’elle soit public ou privée a un rôle bien défini sur le marché qu’elle occupe. Dans notre pays, il faut dire que nous n’avons pas de banque au sens propre du terme, le simple rôle s’arrête à être une caisse ou tout le monde vient se servir à sa guise (phénomène qui s’applique à toutes les banques publiques). le seul moyen trouvé et imposé reste la privatisation. beaucoup pense que le système bancaire et financier se portera mieux; mais cela relève de l’illusion. Car personne nest à la place qui lui convient, et chacun travaillede la manière qui lui convient.
le problème du CPA n’est pas la privatisation, ce n’est pas non plus celui des créances douteuses, et pas non plus celui des compétences, car des hommes et des femmes chevronnés ce n’est pas ce qui manque au sein du CPA. le problème est ailleurs!!!
il estd’ordre politique, car beaucoup de personnes dont j’ai traité moi meme les dossiers, celui de personnalité connues et moins connues, en colaboration et avec la complicité de certains hauts responsable de cette banque qui ne voient que leur propres intérêts et qui croient que le CPA est leur “BIEN PERSONNEL” s’amusent a accorder des crédits a la convenance de leur decideurs (…)!!!
comme le disent certains khalifa n’etait pas pire que les banques publiques, car si ces dernières venait a être inspectées c’est toutes l’économie du pays qui prendrai un sale coup sur le dos de ces déposant.
et on dis que le CPA est la banque la moins mauvaise.!!!!
Mohamed bA.bA écrit 1 octobre, 2007 at 21:40
Au fait, voici ceci :, plusieurs amis patrons m’ont raconté que des sociétés clientes des banques paient “un salaire” à des employés de ces banques pour qu’ils veillent sur leur comptes. Et c’est un phénomène généralisé.
Si ce n’est pas de la corruption. Dites-moi ce que c’est alors!
Bien-sûr qu’il ne s’agit pas de mettre tout le monde dans le même panier pourri.
Pour finir, je ne suis pas prêt de me taire. Je revendique mon droit de m’exprimer dans l’anonymat d’Internet.
hamid écrit : 1 octobre, 2007 at 21:47
l’un des objectifs centraux de la privatisation est justement d’arreter toutes ces pratiques de détournement en plus bien entendu de donner la possibilité au système bancaire algerien de se mettre à niveau en se modernisant et en améliorant sa compétitivité indispensable à rompre avec la longue léthargie dans laquelle cadres et salariés se confinent dans un statu quo mortel qui décourage toute initiative d’investissement et ne travail guerre l’emergence d’un environnement des affaires sain
tout ce qui est rapporté dans l’article est normalement pris enconsideration dans le cadre de la transaction. mon ami il faut bien que la rente s’épuise un jour, il faut retrousser les manches et aller gagner ton pain à la sueur de ton front comme tous tes freres algeriens.
Mohamed bA.bA écrit 1 octobre, 2007 at 22:23
Hamid,
Voilà qui est bien dit.
analpha-bete
1 octobre, 2007 at 22:34
la privatisation des banques est un mal nécessaire .
c est malheureux d arriver à privatiser des entreprises , non pas pour les rendre plus compétitives , mais pour stopper l hémorragie des détournements de sommes colossales !
un certain nombre de nos cadres se sont distingués par leur nullité professionnelle , ne leur permettant forcément pas de gagner honnetement leur vie .
ils ne sont pas doués de talent .
plutot ils ont le culot de détourner des millions voir des dizaines de millions ou des centaines de millions d euros , pour eux , ou pour les puissants du moment , et ceci s est accentué les 17 dernières années .
expliquez moi le patrimoine de certains hauts gradés du drs ou de l armée .
certains ” entrepreneurs ” ignorent comment fructifier leur argent ( je voullais dire l argent du contribuable algérien ), leurs bénéfices , ce sont les détournements perpétuels .
le sabordage de la modenisation des banques est un critère de volonté de se servir sans etre controlé en temps réel comme partout dans le monde .
des banques non informatisées en 2007 !
la privatisation s impose .
certais cadres seront remerciés , et c est le minimum qu ils puissent avoir .
il n y a qu eux qui sauront dans quoi se reconvertir .
ils savent ce qu ils valent . enfin je suppose.
et là , la concurence révèlera le talent
Ghanima écrit 1 octobre, 2007 at 22:50
Les investissements effectués par des investiseurs privés Algériens ont été , en réalité une grosse arnaque ,au nez et à la barbe de nos dirigeants ” mortellement patriotes ” qui ont avalisé la procédure . C’était , à n’en pas douter , des crédits de complaisance et sans garanties qui étaient accordés par des banques d’Etat comme le CPA . Y a pas besoin d’etre un expert dans le domaine pour s’apercevoir qu’il y a eu anguille sous roche et que les dés sont pipés. Aprés le socialisme spécifique voilà qu’ils nous sortent du chapeau une privatisation spécifique qui a fait pousser des entreprises privées dans le mode de la génération spontanée qui a fait dire à certains que les nouveaux bourgeois de l’Algérie sentent encore de la bouse de vache . C’était des entreprises qui n’ont aucune expérience professionnelle et qui ne possédent aucun savoir-faire pour pouvoir prospérer.Meme leur gestion est une catastrophe parcequ’elle est faite avec une pléthore des menbres de la famille du soi-disant privé Si-Flène qui friment avec des véhicules 4*4 et des gens de la tribu qui n’ont rien à voir avec la branche . Le but recherché était tout simplement de dévaliser le CPA et de transferer des capitaux à l’etranger pour ensuite s’effacer , ni vu ni connu fi dar el Béylik . Pour ce qui est des créances et des pénalités de retard , le CPA peut toujours attendre , le ” c’est pas moi ,c’est l’autre ” ça marche à tous les coups .
Ghanima , Béjaia .
L'autre-Mohamed écrit : 1 octobre, 2007 at 23:55
C’est vrai les banques sont confinées au role de tiroir-caisse.
Le haut du panier peut obtenir un crédit sur présentation de la quittance sonelgaz ;-)
Il ne faut pas trop sur faire d’illusion sur la vertu du privé.
Ayez en mémoire Barings,Crédit Lyonais…etc
Khalifa etait une banque privée à ma conaissance.
C’est le systeme financier qui est malade.
necereddine écrit : 1 octobre, 2007 at 23:55
l’algerie n’a pas de banque au sens propre du terme:se sont des caisses seulement ou le citoyen vient deposer ou prendre son argent.
tous les employés du CPA de……….(EST algerien) et même le directeur ignorent les notions fondamentales de l’algebre pour ne pas dire les mathematiques et statistiques de base.
au niveau de ce CPA,il n’ya que des nullards et ne savent même pas compter.
se sont des hommes robots ou des machines programmées:ils ne savent même pas ce que c’est le sinus et le cosinus.
ils avaient été recrutés par monsieur le directeur.
du portier au licencié:ce sont les proches et les amis de monsieur le directeur ou le fils et la fille de flane ben flane.
alors que faire pour arrêter ce crime?
il faut privatiser.
au moins chez le privé on engage les gens compétents.
moi je suis au CPA depuis 1986 et je viens de le quitter pour ces raisons et pour d’autres aussi.
pendant 20 ans,j’ai cru que les choses vont changer mais hélas je ne vois rien à l’horizon.
saha ftourkoum
khaled ou va l algerie écrit : 2 octobre, 2007 at 0:44
que veut ce pouvoir ,il a commencé par vider les hôpitaux , faire fuire les universitaires clochardiser les enseignants pendant plus de 30 ans fermer la sacome vendre le téléphone rahbou be jezzy démantèlement des lycées techniques et aujourd’hui l ouverture du capital des banque a + de 51 pour cent que va t on laisser a nos enfants la nouvelle grille des salaies opte pour clochardiser les corps communs de la fonction public payer a moins de 12000 da aujourd’hui croyez moi ils font même 9000 da ou va l algerie
amar bouzwar écrit: 2 octobre, 2007 at 1:37
Je tombe des nues de relever qu’il existe encore des Algériens qui parlent de contrôle par les députés, de justice et j’en passe… Rien que pour le CPA et les cadres passés ou actuels de notre si cher CPA est-il besoin de rappeler le triste passage du défunt Med DIABI qui a pratiquement coiffé l’institution avec une rare incompétence, mais une réelle mise à sac de la banque au profit et avec la bénédiction de l’ex conseiller de Zéroual durant une partie de la décennie noire, période propice à toutes les magouilles, surtout celle localisée (mais jamais poursuivie à Oran) avec bien sur un lampiste : l’ex-wali d’Oran. Je pense qu’à côté de ce qui a été fait au CPA (à travers toutes ses structures au niveau tant d’Alger que de ses succursales) fait de Rafik KHELIFA un petit malfrat pour ne pas dire un enfant de coeur.
Mourad Belaidi écrit : 2 octobre, 2007 at 2:37
Dans l’absolu!!
Cher(e)s compatriotes, on vous lisant, il se dégagent que résistants que nous sommes , chacun à sa manière, veut le bien de notre chère patrie. Le débat est riche est ce blog est fait pour. C’est une mine d’or en réflexion, en enseignements et de témoignages dont la justice et les procureures généraux devraient s’autosaisir. Je vais choquer plus d’un en soutenant la privatisation du CPA dans l’absolu. C’est parfait et c’est un remède pour la modernisation de nos banques et un vaccin des plus efficace et je dirais même le plus efficace pour nos entreprises névralgiques comme le CPA. Corruption presque un milliard de Dollars de prêts en chipas, en clientélisme et …. J’en passe. En plus quoi va dire qui a pris quoi et redevable de quoi ?! Des faux vrais dossiers administrativement bien ficelés. Le plus expert en la matière y passerait des années pour en percevoir la lueur du bout du tunnel. MR Dz Algérie est sur la bonne voie dans ce sens absolu de la chose. Alors, le remède c’est on efface tout , on privatise et ça va sûrement marcher. Je suis d’accord que ça va marcher et plus que sur car à ce moment là bonjour la graine de la dénationalisation. On commence par le CPA on prépare le terrain par ricoché pour Sonatrach. J’ai eu l’occasion de lire des interventions et pas des moindres sur ce sujet et sur ce blog de gents et qui ont étalé des chiffres et argument qui soutiennent que le CPA reste une mine d’or malgré tous les saignements. Vous allez me dire pourquoi et ce n’est pas logique !! Mais sans faire les grandes écoles dans ce domaine , je réponds qu’elle n’a pas de conçurent et elle est relativement seule sur le marché banquier. Ce n’est pas pour rien que tout le monde se bousculent pour la reprendre même en négociant le milliards en pertes et profits. Il y a une blague populaire où le Dinar dévalué s’adressait au Franc français à l’époque : ‘’ Achhal tassoua nachrik’’ ( Le DA dit au FR je peux t’acheter même si tu fais dans les 1000… % ) Mes amis , surtout DZ Algérie . Nous sommes dans un état délabré et déstructuré à tous les niveaux. Je vendrais aussi même que vous , dans l’absolu et dans cette logique, pour être bien gérer, que toute l’Algérie mal gérée soit vendue . Tiens bon ! Monsieur Dz Algérie dans l’absolu, je vendrais que la justice algérienne qui est mal gérée, l’école, la sant soient vendues et instaurer un système plus efficace et plus humain et c’est normal dans l’absolu. On va céder tous ça. Notre argent nos institutions parce que des gueux qui ne se sentent nullement algériens le veulent. Je veux dire que c’est juste une solution de facilité et dont les initiateurs ne se sentent ni algérien et encore plus ils ne voient pas loin que le bout de leurs nez car l’horizon leur est caché par le billet vert. Ce n’est pas la question du CPA qui est mise en jeux mais c’st la question de toute notre nation. On décide à notre place de brader nos institutions .Quand à la justice elle peut être vendue pour être plus efficace et plus rentable dans l’absolu de meme pour le parlement à 35 % de votants. Biens à vous tous
M.B
Mohamed bA.bA écrit 2 octobre, 2007 at 10:28
A Amar Bouzouwar,
Hormis le contrôle par des députés et une justice indépendante quelle est la manière démocratique de faire fonctionner un pays selon vous?
En tous cas on voit bien ce qui se passe avec des députés et une justice sous contrôle.
C’est le chemin le plus long mais c’est la seule voie à prendre.
Alors de grâce ne tombez des nues, allez plutôt de l’avant!
Mohamed bA.bA.
Mohamed bA.bA. écrit 2 octobre, 2007 at 10:38
Monsieur Belaidi,
Le remède n’est pas de tou vendre et de tout effacer.
Le remède est que la citoyenneté devienne une valeur chez nous.
Personnellement, je passe souvent pour un gogo, car je refuse de tchiper. Et le chemin est plus long pour moi pour régler certain problèmes administratif. Est-ce normal?
Avez-vous vu le parking de la douanes de l’aéroport d’Alger? Et ça ne questionne pas grand monde de voir des douaniers avec des voitures qui valent 70 fois leur salaire.
au contraire c’est bien vu d’être douanier.
Mohamed bA.bA.
SAID écrit : 2 octobre, 2007 at 12:01
Parmi tous ces valeureux cadres du CPA, n’y-a-t-il pas UN qui voudrait jeter un pavé dans la mare … et nous dire, enfin, qui sont ces 350 PME ainsi que leurs proprietaires ?
Les gens du systeme qui profitent de toutes nos institutions, le font car ils sont convaincus qu’ils nagent dans le blackout total : secrets d’etat ! assurés que personne ne saura rien de leur turpitudes.
Alors, il faut les citer, les dévoiler, les mettre à nu devant l’opinion publique! Ainsi ils seront obligés de s’expliquer. Y’a pas de diffamation quand il s’agit de dénoncer des escrocs et des voleurs.
Savoir et se taire, c’est faire leur jeu. Profitons de cet espace de liberté pour dénoncer des actes concrets , peut etre , que la justice se décidera à s’autosaisir.
Mounir Skander écrit :2 octobre, 2007 at 12:43
Ceux qui marginalisent la question des créances douteuses en ignorent bien des aspects qui les concernent pourtnat directement. Je vais dire pourquoi.
Le trésor public a recapitalisé le CPA à plusieurs reprises, ces cinq dernières années.Une partie de ces opérations de recapitalisation a servi à l’assainissement du portefeuille de la banque. Autrement dit le trésor a couvert les créances douteuses en les rachetant.
Il est utile de rappeler que le trésor public gère et redistribue dans les circuits de l’économie les impôts que nous lui versons.
Cela signifie que c’est, dans une mesure notable, grâce à nos impôts que le trésor a couvert les créances douteuses du CPA.
Comme la somme est importante (900 millions de dollars), nous allons continuer à régler la dette des PME insolvables qui ont fait fuir les capitaux à l’étranger,
Je n’ai pas pu poursuivre mon commentaire.
Le trésor donc va continuer à prélever des impôts, nos impôts, et en affecter une partie à la couverture de ce qu’il a avancé au titre de la recapitalisation du CPA.
Il est, par conséquent, stupide de minimiser la question des créances douteuses, comme certains intervenants tentent de le faire.
Ce problème est cardinal car il concerne la sécurité financière de notre pays, en plus du fait que ce sont les deniers du peuple qui ont été détournés!
Mounir Skander
Hachemi Lakhlasse écrit : 2 octobre, 2007 at 13:07
J’aimerais attirer l’attention des lecteurs sur les points techniques ci-aprés :
1- Parmi les candidats à la reprise du CPA, figure le groupe français Natixis (ex BFCE, ex Natexis). Cette institution est l’actionnaire majoritaire (plus de 51%) de la Coface (compagnie française d’assurance du commerce extérieur) dont le conseil d’administration comprend, entre autres personnalités, des hommes politiques français (députés et sénateurs).
En d’autres termes, si c’est Natixis qui est retenu pour reprendre le CPA, cela ferait de la Coface le propriétaire du CPA.
La Coface, organisme privé mais étroitement lié à certains volets de la stratégie politique extérieure française, managerait ainsi un CPA où l’Etat algérien détiendrait encore 49% du capital mais serait quand même indirectement sous la coupe de l’Etat français, dans ce schéma sur lequel les dirigeants algériens ne semblent pas avoir planché.
2- Même si c’est une banque autre que Natixis qui rachète le CPA, la position de l’actionnaire algérien (c’est-à-dire l’Etat à concurrence de 49% du capital)ne sera pas confortable.
Ce sera une position de soumission à l’égard d’un repreneur privé, avec toutes les conséquences que cela aura inévitablement sur la relation avec les institutions officielles publiques (ministère des finances, services du chef du gouvernement…).
Hachemi Lakhlasse
Kader Slimène écrit : 2 octobre, 2007 at 13:26
Certains intervenants sur ce thème sont vraiment à la hauteur, et je les remercie de nous éclairer sur un dossier aussi sensible que celui du CPA.
J’espère que leurs observations seront prises en compte au niveau approprié ou, à tout le moins, inciteront les décideurs à la pondération et à la prudence dans leur façon d’appréhender la privatisation du CPA.
Certains points soulevés par les intervenants ont un lien avec la sécurité financière du pays; ils méritent d’être examinés attentivement par les services compétents (DRS, DGSN, IGF et même Présidence).
Sous d’autres cieux, des indications comme celles qui sont présentées par les cadres du CPA sur ce sîte sont immédiatement “traitées”, sous tous les angles, et ce au regard d’impératifs de sécurité nationale !
Kader Slimène
Khaled Mountej écrit :2 octobre, 2007 at 19:10
L’histoire jugera ceux qui sont derrière le sabotage de l’économie nationale ! Les archives du Matin parleront, témoigneront !
Ce jour-là les responsables du bradage du CPA ne pourront pas dire : ” nous ne savions pas, pardonnez-nous ” ou alors, comme Medelci(à propos de Khalifa) ” mon quotient intellectuel ne m’a pas permis de prendre toute la mesure du rapport que la Banque centrale m’a transmis, pardonnez-moi madame la juge…”
Rabah Doudou écrit: 3 octobre, 2007 at 11:47
Où va le budget faramineux que consomme l’ANP??
Qui est tenu au courant de cela?
L’affaire du CPA et le débat sur la privatisation ne sont que des opérations de diversion!
Toutes les institutions de l’état sont archi-corropues et détourneuses de fonds publics.A commencer par la présidence.
Arrêtez de nous bassiner avec les petits larcins du CPA.
Que les responsables du CPA portent plainte sur cet argent prêté qui risque de disparaitre! Ou qu’ils démisionnent en bloc pour dénoncer ce vol qualifié dont ils sont alors les complices!
Tahar Tenmer écrit : 3 octobre, 2007 at 12:01
Betchine n’a toujours pas remboursé sa dette (plus de 60 milliards de centimes) au CPA.
En dépit de son insolvabilité, il continue de bénéficier de facilités de crédit auprés de cette banque, agence de Constantine, dont les responsables (comme ceux de la DG)le craignent comme s’il était encore le patron des services !
Tahar Tenmer
Smasri ramou écrit :3 octobre, 2007 at 12:03
Betchine n’est pas le seul dans cette situation; il fait partie certainement des 350 opérateurs qui n’ont pas remboursé leurs crédits (les fameuses créances douteuses du CPA)
Rainette azul écrit : 3 octobre, 2007 at 12:09
La liste des opérateurs qui n’ont pas remboursé leurs crédits, préférant les faire fuir à l’étranger pour en jouir en toute impunité est naturellement au CPA.
Mais la banque d’Algérie connaît ces opérateurs puisque c’est à son niveau et sous son égide qu’active la centrale des risques.
Cette centrale, en vertu de la loi sur la monnaie et le crédit, est tenue de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire que les questions de créances douteuses ne restent pas sans réponse.
Commentaires (7) | Réagir ?
Au Crédit Populaire d’Algérie, ont les appels les immortels, il s’agit de FAIZI Rachid secrétaire général du syndicat de l’entreprise et son adjoint LAKEHAL Ali dit Ali KILOTA; ils font partie des douze salopards voire : DJELLAB, ABBOUD, HASSAN KHODJA, OUKHENICHE, NEMCHI, OMAR AMRANI, BELHAFSI, ATTOUCHE, CHEBBOUB, et la vipère AZZOUNE Directrice du groupe Alger ouest), il sont là depuis plus de vingt ans à servir la direction et non pas les travailleurs.
L’assemblée générale s’est tenue au centre de formation de BOU ISMAIL, la veille, dans une heure très tardive, l’ensemble des participants membres des cellules syndicales, ont été contraints de signer une pétition approuvant la réélection de ces deux salopards pour un mandat de 05 ans.
Des cadres marginalisés, honnêtes, subissent quotidiennement des agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour effets, la dégradation de leurs conditions de travail susceptible de porter atteinte à leurs droits et à leurs dignités, d’altérer leurs santés physique et mentale, et de compromettre leur avenirs professionnels. Tout cela pour avoir réclamé leurs droits par voie de justice.
Je cite à titre d’exemple : Mrs ADJIDIR Redoune; DDJEHAICHE Zidane, NANOUCHE Ammar, BOUDINANE Mourad, HAMZA Réda, SADOUNE Said, ……………
Les responsables du Crédit Populaire d’Algérie refusent d’appliquer les décisions de justice prononcées au nom du peuple Algérien, et emploient comme dit MEHDI des pressions sur des juges pour arriver à leurs fins.
Comment des hommes investis d’une légitimité administrative peuvent-ils pousser le cynisme jusqu’à ce point ? A mon humble avis, j’estime qu’un travailleur ne peut éprouver de l’enthousiasme à servir son pays avec de tels responsables.
Voici comment fonctionne le Crédit Populaire d’Algérie, ainsi, le PDG DJELLAB, aura toutes les prérogatives pour continuer sa HOGRA, au moment où tout le monde se tais.
1. bonsoir, j?ai un amie qui a octroyer un crédit auprès du CPA pour acheté des machine industrielle d?une valeur 150 000 000 DA il a donner le double des garantie (hypothèque et nantissement des machine) mes a cause d?un problème de terrorisme il a hu un retard pour le démarrage de la ligne, Alor il a demander a la banque un rééchelonnement de sa dettes pour pouvoir démarrer sa ligne, mes le CPA a refuser de donner un rééchelonnement et a mie le dossier au contentieux elle veut faire saisir tous ces bien a moitié prix en plus la banque a refuser de donner la somme exacte de sa dette elle donne une somme énorme sans donner de détail. même l'avocat du cpa un ex procureure général d?Alger un certain ZEGUIRE a fais des pressions sur le juge pour le refus de la désignation d?un expert pour déterminer la dette Es que ces un complot contre lui pour saisir c bien ou c des incompétent, et que deviendra son problème après privatisation du CPA, et que doit il faire ???