Le procureur du tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a révélé aujourd'hui que la plainte concernant la journaliste Nadia Kerboua a été en fait déposée en 2004, non pas par Mohamed Benchicou, directeur du Matin, comme annoncé par erreur par le quotidien El Watan, mais par un certain Ch. Kamel, gérant d'une société de location de voitures. Le motif de la plainte ? Nadia Kerboua a loué une voiture qu'elle a restituée en retard, selon le procureur. Ce qui a poussé le patron de la société de location de voitures à déposer plainte. Selon toujours le procureur du tribunal de Sidi M'hamed, l'affaire a été jugée une première fois par défaut en 2006 où la journaliste a été condamnée à trois ans de prison par défaut, ce qui est proprement ahurissant pour une voiture restituée avec retard.

A l'heure où nous écrivons ces lignes, la journaliste Nadia Kerboua est toujours à Sidi M'hamed où elle devrait être conduite à la prison d'El Harrach afin de vider la première condamnation. Elle y passera quelques jours en attendant une seconde audience qui devrait avoir lieu la semaine prochaine à l'issue de laquelle elle devrait retrouver sa liberté. Le nom de Mohamed Benchicou évoqué par une source policière a induit en erreur le journaliste d'El Watan auteur de l'article paru dans l'édition de mardi 19 juillet. On s'en souvient, Mohamed Benchicou avait envoyé un démenti qui a été rendu public par le journal El Watan et Le Matindz.

Voir : A propos d’un grossier article d’El-Watan : démenti de Mohamed Benchicou