Une société étrangère s'empare de l'or algérien
Dans cette affaire comme dans bien d'autres, on retrouve un certain nombre de personnes, comme l'ancien ministre des Mines Chakib Khelil qui a fermé les yeux sur l'arnaque dont l'Algérie avait été victime.
Les actions de la société australienne Gold Mining Algeria (GMA) ont enregistré une dégringolade au niveau de la Bourse de Londres. Cette société est boycottée par les investisseurs britanniques et internationaux après la découverte du scandale de l’étude infondée qu’elle a faite au gouvernement algérien.
Cette étude avait conclu que les mines de Tirek et d'Amesmessa à Tamanrasset dans l’extrême sud algérien pouvaient produire entre 3000 et 4000 kg d’or par an, soit 250 kg par mois. Cependant, il s’est avéré que ces mines ne peuvent en réalité produire qu’environ 20 kg d’or/mois. Ainsi, l’annonce qui a été faite par le P-DG de GMA ayant fait part de la découverte de la plus importante mine d’or en Afrique après le Congo. Cette annonce n’a été en fin de compte qu’un grand mirage dont l’objectif était d’escroquer l’ État algérien. Pour rappel, le P-DG de GMA avait annoncé en mois de janvier 2007 depuis Londres que les mines de Tirek et d'Amesmessa pouvaient produire environ 28,5 grammes d’or de chaque tonne de terre et de roche. Toutefois, il s’est avéré par la suite que ces mines ne peuvent produire en réalité qu’environ trois grammes d’or pour chaque tonne de terre et de roche. La société australienne GMA a reçu un coup dur au niveau de la Bourse de Londres après l’éclatement de cette vérité.
Le silence troublant de Chakib Khelil
Un document en possession d’Echourouk révèle que l’ancien directeur régional de la société exploitation des mines d’or avait avisé l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khalil, le Groupe Sonatrach et les experts de la Banque extérieure d’Algérie que la déclaration du P-DG de GMA est infondée et que son objectif était d’arnaquer le gouvernement algérien. Après l’annonce de l’appel d’offres, des sociétés canadiennes, britanniques, koweïtiennes et sud-africaines ont montré un intérêt à investir dans les mines de Tirek et d'Amesmessa. Cependant après avoir obtenu les cahiers des charges et les données techniques du projet, ces entreprises ont changé d’avis après avoir découvert l’escroquerie. La société australienne a demandé à la Banque extérieure d’Algérie un prêt de 67 millions de dollars. Cette dernière a désigné un bureau d’études et des experts qui se sont rendus à Tamanarsset pour vérifier les données fournies par la société australienne. Les résultats de ce bureau ont montré que les mines de Tirek et d'Amesmessa ne peuvent pas produire 3 tonnes d’or par an. Pire encore, ils montrent que l’investissement dans ces régions est infructueux. En dépit de ces résultats, la société a obtenu un prêt. Une fois dans sa poche, elle a quitté l’Algérie et s’est installée au Congo.
Commentaires (9) | Réagir ?
L'agérie ne peut-etre la risée de toute les enteprises mondiales de part la représentation médiocre et non professonnelle de la gouvernance en général tous les corps d'état sont des rapaces engloutissant tout sur leur chemin alors pourquoi pas dans le domaine de l'or dans peu de temps j'airai moi même leur fournir un dossier d'étude pour les informer que sous el alya il ya du diament à profusion et je ne demande que le tier du fils et gendre de chakib challil soit la modique somme de 100 million € ca reste correct !
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