Gaza: le Premier ministre du Hamas demande à l'Egypte de lever les restrictions

Gaza: le Premier ministre du Hamas demande à l'Egypte de lever les restrictions

Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a demandé mercredi à l'Egypte de "lever les restrictions" à la circulation des Palestiniens au terminal frontalier de Rafah.

Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a demandé mercredi à l'Egypte de "lever les restrictions" à la circulation des Palestiniens au terminal frontalier de Rafah.

"J'adresse un message à la direction égyptienne sur la nécessité de lever les restrictions au mouvement via le terminal de Rafah", a déclaré M. Haniyeh lors d'une inspection à Rafah, seul accès au territoire palestinien qui ne soit pas contrôlé par Israël.

"Selon le mécanisme de circulation, nous sommes régis par la décision des frères égyptiens sur le nombre de passagers", a-t-il souligné, estimant que des difficultés allaient se poser en raison de l'été puis du pèlerinage au terme du Ramadan en août.

Il a fait état de contacts permanents avec l'Egypte "pour ouvrir le terminal de Rafah normalement", indiquant que la capacité du terminal était de "plus de 3.000 voyageurs à partir de et hors de la bande de Gaza".

Le terminal frontalier avait été fermé par l'Egypte pendant quatre jours au début du mois de juin en raison de désaccords entre les autorités égyptiennes et le Hamas.

Un haut responsable du Hamas avait affirmé que les Palestiniens souhaitaient que l'Egypte permette à davantage de voyageurs de passer par Rafah quotidiennement et accélère les opérations de contrôle.

Un maximum de 400 Palestiniens par jour sont autorisés à passer de Gaza en Egypte, avaient annoncé les deux parties le 1er juin.

L'Egypte a rouvert le 28 mai de manière permanente le terminal, pour la première fois depuis la prise de contrôle du territoire palestinien par le Hamas en juin 2007.

Cet assouplissement, critiqué par Israël qui impose un blocus à Gaza, est une conséquence de la chute du président égyptien Hosni Moubarak, le 11 février sous la pression de la rue, et de l'accord de réconciliation conclu le 27 avril entre le Hamas et Fatah, parti du président palestinien Mahmoud Abbas.

AFP

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