Mohamed Gharbi libéré de la prison de Khenchela
La bonne nouvelle était tombée hier. Elle a été rendue publique par le site el-watan.com : le moudjahid et patriote Mohamed Gharbi a été libéré mardi, jour de l'indépendance nationale.
L'information est désormais confirmée depuis hier. Mohammed Gharbi est sorti de la prison de Khenchela. La mobilisation citoyenne et sa résistance ont fini par payer. Après 10 années passées en prison, il retrouve enfin sa liberté. Pour rappel, Mohamed Gharbi a été arrêté le 11 février 2001 après l’assassinat d’Ali Merad, un repenti ayant activé au sein de l’AIS (Armé islamique du Salut). Depuis, il a déjà purgé 10 ans de prison. Il faut savoir que Mohamed Gharbi a été condamné à 20 ans de réclusion lors d'un premier procès tenu en janvier 2004. Cette peine a été encore aggravée lors d’un procès en appel tenu en juin 2009, en une peine de mort.
Une année plus tard, le 22 juillet 2010 plus exactement, la Cour Suprême rejette le pourvoi de la défense, confirmant ainsi la peine de mort. Mais une la mobilisation citoyenne s'est déclenchée en faveur de la cause de Mohamed Gharbi et le 4 décembre 2010, le Moudjahid a obtenu finalement une grâce présidentielle. Mais, depuis, il n'a guère été remis en liberté. Finalement, le jour où l'Algérie fête son Indépendance, l'ancien combattant retrouve définitivement sa liberté.
Rappelons enfin que Mohamed Gharbi est un ancien officier de l’ALN. Il a combattu l’armée coloniale pour l’indépendance du pays. Il a dû reprendre les armes en 1993 au sein des groupes de légitime défense (GLD) pour défendre l’Algérie, prise d’assaut par les groupes terroristes qui semaient mort et la désolation dans sa ville, Souk Ahras (est algérien).
El-Watan
Commentaires (10) | Réagir ?
Achaari. Béchar».
@ Tahar Benmosly & Mass Madjid Ali:
Mohamed Gharbi n'est pas un assassin comme vous l'écrivez, et son statut d'ancien maquisard n'est pas un killer permit. Vous dites mass Tahar que : "Donc la justice algérienne à bien fait son travail", Vous me faites marrer, ce pauvre personnage n'arrête pas de vous expliquer que durant des mois qu'un ex-terroriste le nargue jour et nuit que ce Monsieur a tapé à toutes les portes dans l'espoir de se faire entendre justement par votre justice, en essayant de le placer en garde à vue ou enclencher la procédure d'éloignement de ce tango nuisible. Dans le cas ou la justice de votre a bien fait son travail comme vous le dites, il n y aurai pas eu mort d'homme ni condamnation de Gharbi.
Vous écrivez que : Je considère que la justice algérienne est sortie grandie dans cette affaire!
Il n y avait pas d'autosaisine de la justice sur le harcèlement de Merad sur Gharbi, de toutes les façons, c'était soit Merad ou Gharbi qui devait mourir. Certes l'acte est condamnable, personne n'a le droit d'ôter la vie à quelqu’un d'autre.
@Ali Madjid, je pense qu'on ne gagne rien si on tue une personne, sauf peut être les remords à la fin de sa vie, vous parlez des islamistes incarcérés, durant les années de braise, certes je condamne la violence d'où elle vient, il y avait beaucoup d'erreurs de la part de l'ANP jusqu'a présent d'ailleurs, voir la bavure d'Azazga. Mais ni la police, ni la gendarmerie, ni le procureur n'a pris au sérieux les plaintes de Gharbi, la concorde nationale n'a fait qu'empirer la lutte antiterroriste, Gharbi était déjà un symbole bien avant la concorde nationale.
Mes respects Dahmane