Ben Ali et son épouse seront jugés par contumace
L'heure de vérité approche pour l'ancien dictateur tunisien et son épouse.
Selon le porte-parole du ministère de la justice tunisienne, l’ancien président Zine El-Abidine Ben Ali et son épouse Leila Trabelsi seront jugés par contumace "dans les jours ou les semaines à venir". En fuite en Arabie Saoudite depuis mi-janvier, deux dossiers contre l'ex-président et sa femme sont déjà "prêts à être jugés (…) Les juges d'instruction ont terminé leurs enquêtes".
Plusieurs affaires sont en cours
Ainsi, le premier dossier portera sur la "la découverte d'armes et de drogues dans le palais présidentiel de Carthage". A ce propos, le ministère tunisien de la Justice avait annoncé le 10 mars la saisie de près de deux kilogrammes de stupéfiants - sans doute du haschich - dans le bureau privé du président déchu au palais de Carthage. Le deuxième dossier finalisé par la justice concernera les 27 millions de dollars en liquide découverts en février par la commission tunisienne anti-corruption dans un palais de Ben Ali à Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis.
Ce premier procès peut être considéré comme une entrée dans la série de procès qui attend le clan des Ben Ali. Le volet le plus intéressant et le plus à charge viendra après. Au total, 88 enquêtes sont en cours concernant le couple Ben Ali, sa famille et d'anciens ministres et responsables du régime déchu, a indiqué le porte-parole du ministère de la justice. Leur état d'avancement est de "70% à 80%", a précisé le porte-parole du ministère de la justice. Ces enquêtes ouvertes portent sur des cas d'homicides volontaires, d'abus de pouvoir, de malversation, de trafic de pièces archéologiques, de blanchiment d'argent et de violation de la réglementation sur les marchés publics. Cependant, il est bon que la Tunisie instruise des procès contre l’ancien dictateur, mais ira-t-elle jusqu’à faire pression en vue de l’extradition du couple réfugié en Arabie Saoudite ? Encore faut-il que ce pays ait les moyens de peser sur le mastodonte saoudien.
Commentaires (2) | Réagir ?
Oui il y lieu "d'opposer" un congrès national de l'opposition au consultation de Bensalah qui baigne dans le conservatisme de continuité.
Initiative citoyenne : On ne le dira jamais assez, le vrai changement, comme partout ailleurs, ne pourra venir que d’un bouleversement radical à même de provoquer une rupture totale de tout ce qui a était commis jusqu’à présent, afin de libérer chez nous, la seule énergie au monde qui soit pérenne : l’intelligence humaine. Le peuple algérien est désuni parce que la cohésion sociale c’est considérablement effritée. La cohésion sociale s'est effritée parce que la confiance sensée régner entre nous n’existe plus. Pour que cette confiance soit rétablie, il faut que des messages forts soient envoyés. Pour ce qui est de ma façon de voir, si les choses feront que j’accéde au pouvoir suprême, c’est pour faire un seul et unique mandat de cinq ans, avec comme seul et unique programme : déblayer le terrain. Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que dans notre nouveau monde, la meilleure façon de faire de la politique – la vraie-, c’est celle qui consiste à faire face au koursi. C’est plus commode, dans la mesure où on peut se retirer de l’arène politique quand on le voudra, comme on peut continuer…jusqu’au dernier souffle de sa vie. Demain je passerais au cabinet de Monsieur Mokrane Aït Larbi pour lui demander ce qu’il en pense de l’idée de Monsieur Djamel Zenati sur l’organisation d’un congrès national de l’opposition. ck