Bouteflika semble avoir lâché Khaddafi
La question mérite d’être posée. A son retour du G8 qui a eu lieu pendant le week-end à Deauville (Calvados, France), Abdelaziz Bouteflika semble avoir donné des instructions aux différentes sphères de communication du pouvoir pour lâcher Moammar Kadhafi. La meilleure preuve ? Le changement de ton dans le très officiel quotidien El Moudjahid dans le traitement de la crise libyenne. Alors que ce journal était jusqu’à la semaine dernière plutôt prompt à soutenir le régime libyen, faisant l’impasse sur tout ce qui pouvait lui apporter atteinte, voilà qu’il vient de faire un tête-à-queue dont il a seul le secret. Dans son édition d’aujourd’hui, El Moudjahid parle d’un développement politique majeur avec la décision de la Russie de lâcher Moammar Kadhafi. Il évoque aussi pour l'une des rares fois les bombardements des villes par les troupes de Khadafi. A Alger, on s’aligne finalement sur le combat mené par le peuple libyen pour sa liberté avec le soutien de l’Otan après avoir ramé à contre-courant de la communauté internationale.
Remarquez, il est de plus en plus difficile de continuer à soutenir un satrape dont les jours sont désormais comptés, notamment après que la Russie a décidé de lui tourner le dos. De juste, c’est effectivement un tournant décisif dans la résolution de la crise libyenne. Dans cette guerre d’usure, cet nouvelle prise de position a déplacé l’espoir de l’opposition libyenne d’en finir plus rapidement avec le régime.
Jusqu’à la veille du G8, la Russie avait pesé de son poids et tenté de neutraliser par un lobbying politique dans les couloirs de l’ONU plusieurs initiatives visant à isoler le dictateur et le pousser à la sortie. Ce ne sera plus le cas. L'Otan et le Conseil de sécurité a donc les mains libres. Ne reste plus que la Chine, qui ne tardera sans doute pas à appeler aussi le colonel à quitter le pouvoir. Dans ce jeu de soutiens et d’alliances, le président s’est fait sans doute violence en lâchant sur le tard le tyran libyen. Dans les jours qui viennent attendons-nous donc à une volte-face à tous les étages du gouvernement et des partis de l'alliance présidentielle.
Y. K.
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En adoptant un profil bas, devant les grands de ce monde, Obama, Merkel, Cameron, Berlusconi, notre illustre président pense à lui-même de crainte de connaitre le même sort que les dictateurs arabes. Cependant, le peuple algérien n'est pas dupe même s'il rejette les dictateurs, coupables de la ruine de leur pays et de la misère dans laquelle est confinée leur peuple, il ne partage pas les visées expansionnistes du monde occidental.
Ils ont déjà trahi par le passé. C'est leur truc à eux, ceux du clan de malheur, ils n'ont jamais été des hommes à principes, des gâtés gâteux. Ils ont trahi par le passé - sur le plan international - Arafat, Saddam. Ils agissent selon les directives et les rappels à l'ordre de leurs maîtres. Selon la règle faites ce que nous dictons sinon y a les archives qui vont révéler et officialiser ce que déjà tout le monde sait. Wikileaks est le meilleur exemple. La rencontre avec Sarko a dû ouvrir l'esprit de ce cher illuminé Boutef qui connaît tout mais s'oublie de temps à autre pour jouer les zéros. Chacun son tour. Apres Arafat, Saddam, Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, Ali Salah, Bechar El Assad, les autres suiveront. Le but du jeu est de savoir qui partira le dernier. Pendant le G8 Boutef était jovial et le visage de malade à laissé place à un visage plein de santé. Ce type est un mythomane (la seule maladie incurable dont il est atteint depuis toujours) point final.