Allumez, le sketch peut commencer !

Allumez, le sketch peut commencer !
Le scénario est planté ! Au centre, un mauvais génie avec un vilain collier de barbe, chef du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Il nargue son monde et annonce qu’il va conduire illico la campagne pour la révision de la Constitution, puis, tout aussi illico, désigner son candidat, Abdelaziz Bouteflika, lors d’un congrès extraordinaire. En face, le mors aux dents, des « opposants » à Belkhadem vont, par bonheur, surgir « à l’improviste » au sein du FLN pour « contester » ce choix et créer l’illusion d’un « jeu démocratique ». En retrait, des « ténors » en uniforme vont les relayer pour attester d’une « opposition sérieuse» à Bouteflika. En off, des « gorges chaudes » retrouvent la voix pour jouer aux « souffleurs » et annoncent, dans des journaux spécialisés dans le théâtre, que « rien n’est encore joué ». La salle applaudit. Encouragés par ce « retournement de la situation », les figurants, démocrates pour la plupart, à peine réveillés de la farce du « président malade », vont envahir la scène et se porter candidats à leur tour. Les plus ingénus, sur la foi des « souffleurs », vont « jurer qu’il ne passera pas » et les plus érudits décréter que ces « élections marqueront la fin du système ». Les restos ouvrent jusque tard dans la nuit…
Puis Zerhouni organisera, sous les caméras, des « élections démocratiques à l’issue incertaine ». Les Algériens, qui ne connaissent pas « les souffleurs » ne voteront pas, mais Zerhouni va le faire à leur place…
Le suspens est insoutenable jusqu’à ce que Habib Chawki délivre le pays par les premières images : Bouteflika est élu ! Les « souffleurs » devenus forains de nuit, donnent alors l’ordre aux cortèges de s’emballer : Alger s’assourdit de klaxons…Les figurants crient à la fraude. Les « ténors » ne répondent plus au téléphone. Les restos ont fermé. Sarkozy envoie le premier message félicitant Bouteflika pour ce « scrutin démocratique ».
Le théâtre enlève les rideaux et les envoie au teinturier. Ils doivent être propres pour le prochain sketch.
Dans la rue, un gamin demande à son père : « Papa, c’est quoi un ulcère duodénal ? »

Zaouèche

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Commentaires (5) | Réagir ?

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samaritain2007

MON CHER KESRI MOI JE PARLE DES DEMOCRATES, AUTRES SUFFIFFRE DE LA BASSE COURT, JE M4ENFOUS EPERDUMMENT

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rachid kesri

Je pense que Samaritain a oublié beaucoup de monde dans sa juste colére:PT, HAMAS et autres islamistes...

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