Ben Bella révèle...
Dans son édition de cette semaine, Jeune Afrique a accordé quatre pages à l’ancien président algérien Ahmed Ben Bella. Fidèle à lui-même, Ahmed Ben Bella a exprimé un certain nombre d'idées qu'on lui connaissait depuis pas mal d'années. Ravaudant par ci certaines casseroles qu’il traîne et revendiquant par là un fait, une amitié ou une admiration.
Situation du pays. Ben Bella ne souhaite pas de printemps algérien. « Je ne voudrais pas… Nous avons quelqu’un qui est là, je préfère que cela reste comme cela », lâche-t-il. Il est conséquent avec lui-même, car pourquoi voudrait-il le changement vu sa situation, ses privilèges et son amitié avec le président. Ben Bella ne voit pas qui pourrait remplacer l’actuel locataire d’El Mouradia. « Il y a des moins et des plus chez lui, pour l’instant c’est le moins mauvais et je m’en contente », confie-t-il à au journaliste Renaud de Rochebrune.
Bouteflika. Sur son amitié avec le président donc, l'ancien président est prudent, maniant les mots avec soin pour ne pas incommoder son ami. Il confie que "nous avons quelqu'un qui est là, je préfère que cela reste comme ça". Autrement dit, l’Algérie tient en lui l’homme providentiel qu'il faut garder à tout prix. Décidément, on n’est pas sorti de l’auberge ! Mais comment se peut-il autrement quand on sait tous les égards dont l'entoure Bouteflika depuis son arrivée au pouvoir. La seule chose qui semble déranger Ben Bella c’est plutôt le célibat du président. Il regrette « qu’un homme de son âge ne soit pas encore marié (…) il n’est jamais trop tard pour bien faire», ajoute-t-il. Ben Bella a plusieurs fois dit avoir pardonné aux juintistes de l’avoir déboulonné. Paternel, il précise : « je voudrais qu’il ne lui arrive rien ».
Mais rappelons-nous, c’était la décision de limoger Bouteflika alors ministre des Affaires étrangères, en mai 1965, qui avait précipité la chute du président et l'avait conduit à la case prison pour 14 ans. Tous les témoins de l’époque se souviennent de l’empressement de l’actuel locataire d’El Mouradia auprès de Boumediene pour défaire Ben Bella.
La Révolution. Bon prince donc, Ben Bella ne tient rancune qu'à Abane Ramdane, qui l'aurait empêché de prendre part au congrès de la Soummam. Les écrits restent cependant. Contrairement à ce qu’il avance dans l’entretien, il avait même salué son élimination dans un courrier aux responsables de la révolution. La haine recuite de l'ancien président pour certains n'a décidément pas de limite. Du haut de ses 94 ans, l’ancien président pense que Mohamed Boudiaf est, lui « zéro sur le plan militaire ». Plus loin, il précise que la révolution aurait pu être plus courte, « mais nous avons fait énormément de conneries… » Puis déclare satisfait : «Je suis peut-être celui qui s’est le moins trompé ». Au journaliste qui l’interrogeait sur l’arrivée de Gaulle au pouvoir, Ben Bella déclare que «c’est une bonne chose,… Cela n’a rien à voir avec le fait qu’il m’avait décoré lors de la seconde guerre mondiale à Monte Cassino ».
Socialisme. Pour le premier président de l’histoire de l’Algérie indépendante, le choix du socialisme était le bon. « C’était un socialisme fondé sur l’autogestion ». Content de sa décision, il ajoute que « c’était ce qu’il fallait faire ». Point d’autocritique donc.
Maroc et Tunisie. Le changement radical dans à la tête de l’Etat tunisien n’est pas une « révolution » aux yeux de Ben Bella. Il doute que les Tunisiens soient capables de réaliser une révolution. Contrairement aux Marocains qui « eux sont de vrais combattants » et « pas des poules mouillées ». Là encore, manifestement Ben Bella a la dent dure contre la Tunisie. Il lui préfère Nasser. La raison ? La lutte d’influence engagée par Habib Bourguiba avec l’Egypte pour peser sur les décisions de la Révolution. Hassan II était pour lui « un florentin ». « Il était impossible de faire cela (construire le Maghreb uni, NDLR) avec Hassan II ».
L’OS. Ben Bella avait remplacé Aït Ahmed à la tête de l’organisation spéciale en 1949 à la suite de la crise dit « berbériste». De cette période, Ben Bella garde surtout le souvenir de l’attaque de la poste d’Oran, source d’une polémique sur la paternité de l’opération avec Aït Ahmed. « J’ai volé de l’argent. Ajoutant, c’est l’OS qui a servi à faire le 1er novembre. » Quid du rôle de Hocine Aït Ahmed ? « Même si je respecte Aït Ahmed, beaucoup plus kabyle qu’Algérien », l’organisateur du hold up d’Oran « jusqu’au moindre détail c’est moi », révèle, fière, Ahmed Ben Bella à Jeune Afrique.
Synthèse Y.K.
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A Dahmane Amazigh et Kacem Madani:ci-joint le témoignage du colonel Hassan Khatib de la prestugieuse willaya 4 (Algérois), publié dans El watan, du 20 mai 2011. Le colonel Youcef El Khatib, commandant de la Wilaya IV historique, commente dans cet entretien, qu’il a bien voulu nous accorder, la récente polémique opposant Yacef Saâdi à Louisette Ighilahriz, ainsi que le tollé soulevé par les déclarations de l’ancien président, Ahmed Ben Bella, sur l’histoire de la Révolution
1) - Pouvons-nous avoir vos impressions à propos des récentes déclarations de Ben Bella sur son parcours personnel et l’histoire de la Révolution en général ?
Si vous voulez m’entraîner dans un terrain miné par la politique, je ne vous répondrai pas. Maintenant pour l’intérêt de la Révolution, je vous affirme, à mon tour, que les seuls Algériens qui avaient conçu, préparé et déclenché la Révolution en 1954 sont des personnalités historiques déjà connues. Il s’agit de Ben Boulaïd, Didouche, Bitat, Ben M’hidi et Krim. Tous les cinq se sont mis d’accord pour installer Boudiaf au poste de coordinateur. Ali Mellah était à la tête du sud du pays qui n’était pas considéré comme étant une région lors du déclenchement de la Révolution. Je sais qu’il y avait un contact avec le trio du Caire (Egypte). Ben Bella, l’un des représentants du MTLD à l’étranger et faisant partie de ce trio, avait été informé. Mais je réitère que seuls les six hommes historiques sont les responsables du déclenchement de la guerre de Libération nationale.
Je reviens à propos de ce que je disais, la Révolution et le déclenchement de la guerre de Libération nationale étaient une affaire de gestion collective, mais jamais une affaire d’un seul homme comme le prétend Ben Bella. A cette époque-là, je dois vous avouer que j’étais un jeune étudiant et n’étais pas adhérent à un parti politique. Ces six hommes historiques, qui avaient la charge de préparer et de déclencher la guerre de Libération nationale, avaient souffert du zaïmisme. Toutes les décisions du Congrès de la Soummam avaient d’ailleurs été prises à l’issue d’un débat franc, d’une manière démocratique, dans l’intérêt de l’Algérie et de son peuple. La gestion collective de la Révolution était le principe fondamental du Congrès de la Soummam, il n’y avait pas de zaïm. Personnellement, je crois fermement à ce principe fondamental jusqu’à aujourd’hui
2) -- Au sujet de la polémique entre Louisette Ighilahriz et Yacef Saâdi, quel commentaire faites-vous ?
Je dirais que ce n’est pas le moment d’étaler en public tous ces malentendus. Je trouve que Yacef Sâadi a eu tort de faire de telles déclarations. En ma qualité de commandant de la Wilaya IV historique, je pourrai dire qu’un tel homme, je ne le connais pas. Néanmoins, je m’informerai auprès des personnes qui avaient côtoyé cet homme durant la guerre de Libération nationale. Yacef Saâdi a commis une erreur, car il ignorait plein de choses qui se passaient sur son territoire. Il ne pouvait pas connaître personnellement toutes les personnes qui activaient. Donc, il n’avait qu’à demander des informations sur Mme Ighilahriz à ses proches compagnons, pour s’informer sur son passé. Elle a souffert des tortures infligées par les parachutistes.
-3) - L’ouverture des archives de la guerre détenues par la France devrait peut-être lever une grande partie des équivoques et des contrevérités ?
Personnellement, j’ai hâte de découvrir les archives afin de connaître tous les détails de notre Révolution. Ces archives se trouvent à Vincennes (France). Nous avons demandé le rapatriement de ces archives relatives à l’histoire de notre pays aux présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy. En vain. Au nom de notre fondation, nous avons sollicité le président Sarkozy et l’ambassadeur de France en Algérie pour le même sujet, notamment dans ce qui est en rapport avec la Wilaya IV. Vous savez, pour accéder à ces archives, des dérogations sont exigées. En Algérie, des archives existent. Au temps du président Zeroual, j’avais pu moi-même en consulter certaines.
4) - Ne craignez-vous pas que ces archives, une fois révélées, puissent donner à découvrir des vérités lourdes, dont les conséquences ne pourraient peut-être pas être assumées ?
Pour ma part, je vous dirais que la France coloniale avait toujours traité, pendant la guerre, les moudjahidine qui activaient à tous les niveaux de responsabilité des centres de décision, depuis la base jusqu’à l’échelle suprême de la Wilaya IV historique, de bureaucrates. En effet, nous avons toujours rédigé nos rapports mensuels, en application des décisions du Congrès de la Soummam. Nous avions immortalisé des faits dans ces documents, afin que notre commandement puisse être informé de toutes nos actions à travers l’ensemble du territoire de la Wilaya IV. Hélas, beaucoup de documents ont été détruits dans des incendies et d’autres ont été accaparés par des soldats français qui les gardent à ce jour dans leurs archives. L’intérêt de notre fondation est de recueillir tous les témoignages des 8 régions qui composaient la Wilaya IV historique (Bouira, Boumerdès, Blida, Tipasa, Aïn Defla, Médéa, Tissemssilt, Chlef), mais surtout analyser et corriger tous les témoignages que nous avons pu recueillir et qui ont marqué l’histoire de la Révolution dans notre wilaya. C’est mon devoir de patriote.
Chers lecteurs et chères lectrices du MATIN, Bonjour, oua El Salamou Alaïkoum.
Merci à Mr Dahmane amazigh pour les liens que m'avez filés.
D’emblée, je puis vous dire Mr le BRIZIDENE que pour le nonagénaire que vous êtes, ((je pourrais être votre fils, voire même votre petit fils)). Ayant été scandalisé par ce que vous dites dans cet article, en tant qu’algérien ; je me dois de vous répondre par le biais de ce petit billet et par le biais de cet espace qui nous est offert par Mr Benchicou et ses collaborateurs, que je tiens à remercier au passage malgré je ne partage pas vraiment tous leurs écrits.
Je disais donc qu’en tant qu’algérien « LAMBDA » aimant son pays par-dessus tous les clivages et les divergences. C’est vraiment un scandale de vous laisser dire ce genre d’inepties. Inepties que je dois mettre sur le compte de votre âge avancé, si ce n’est de vouloir vous donner un rôle qui ne vous sied pas du tout.
N’oubliez pas Mr le BRIZIDENE, que nous sommes 50 ans après l’indépendance, et que les langues se délient, et les archives et autres non-dits nous parviennent après quelques bruissements dans les méandres des archives de l’administration coloniale et dans certains ciboulots; qui pour une raison ou une autre se lâchent avant qu’ils soient ensevelis.
Vous nous dites que vous ne voyez pas qui pourrait remplacer l’actuel président, que pour l’instant c’est le moins mauvais et que vous vous en contentiez ?
Quel toupet Mr le BRIZIDENE? Mais quel âge a celui-ci ? D’accord vous pouvez bien vous en contenter, et les algériens dans tout ça ? Et puis de quel droit dispose-t-il pour changer la constitution de manière à faire un 3ème mandat ? En tous cas le peuple n’a jamais plébiscité Mr Bouteflika, ni ses sbires au pouvoir. Je me demande toujours quoi attendre d’un homme qui s’est entouré le plus de personnes originaires de l’Ouest et exactement des environs de la wilaya de Tlemcen, et dont la plupart jouissent de doubles nationalités.
Normal Mr le BRIZIDENE, c’est vous les confiscateurs du pouvoir qui êtes algériens et le peuple est pour vous un peuple étranger sur la terre de ses ancêtres. Malheureusement Mr Bouteflika ne doit sa notoriété de maquisard que grâce à feu Boumediène dont il aurait abusé de l’aile protectrice. Où était-il pendant que les hommes de son âge mouraient dans le djebel ? Mr ((((((M’KIRDA)))))) petit « CHADI », sobriquet qui lui avait été administré par feu Boussouf ne connaissait que l’Europe + le Maroc et sa frontière. Combien de fois « sidou CHELGHOUM » » lui a épargné le cachot ?
De tout temps notre ami Bouteflika a été un manipulateur dans l’ensemble en réussissant même à faire exécuter des maquisards dont l’un était parent de Boumediène.
Le peuple est au parfum de tout ce que vous avez tous fait avant 1962 et même depuis le retour au pouvoir de si ABDEKA à -_-_-« EL-MOURADIA »-_-_-.
L’année 2003 est toujours présente dans la mémoire de la population -_-_-_- guelmoise-_-_-_- quand Mr le BRIZIDENE ((((est allé inaugurer la stèle de son protecteur dont il a essayé de mimer la gestuelle)))) exactement à l’endroit où était érigée la statue de Jeanne d’Arc et où quelques années plus tôt jouait un certain Abdelaziz R qu’il avait limogé (lui signifiant que c’était lui la COM). Sans oublier le courageux « « « guelmi » » » qui lui a soufflé à haute voix (- (- (- (- (- BOUS SIDEK-) -) -) -) -) ya KABTI.
- Quoi attendre d’un petit filou qui menait une diplomatie parallèle à celle de SIDOU ?
- Quoi penser d’un odieux personnage, narcissique.
- Quoi attendre d’un octogénaire qui consulte « EL GUEZZANETTE ». Franchement c’est bas tout ça.
- Quoi penser d’un président qui dit dans la capitale des AURES : « « « « vous êtes des CHIYATINE » » » », alors que ((((EL CHAWIYA)))) étaient les fers de lance de toutes les batailles traversées par le pays, bien avant la création de Batna.
- Saviez-vous Mr le BRIZIDENE que feu « « CHELGHOUM » » avait réfléchi à ce que cette ville soit la capitale administrative de l’Algérie indépendante ? Pourquoi ? Et bien je vous laisse faire travailler votre ciboulot pour nous le dire.
Dites-nous Mr Ben-Bella, puisque vous pensez que c’est votre ami «si ABDEKA » qui mérite la place qu’il s’est octroyée avec le concours des militaires ex DAF et autres parvenus qui voulaient lui faire allégeance. Supposez un peu que celui-ci ne soit plus de ce monde ? N’existe-t-il pas des algériens capables d’occuper la place ?
Vous dites que vous regrettiez que Boutef ne soit pas encore marié à son âge ? Mais que je sache, son prisonnier Mr Benchicou nous avait révélé qu’il était marié depuis plus d’une décennie à une miss « T » dont le père était diplomate algérien et qu’elle doit être âgée aujourd’hui d’une 40 taine d’années tout au plus.
Nous-a-ton dit qu’il était aussi porté par les gris-gris et autres « GUEZZANETTE ». C’est bien l’apanage de tous ceux qui ont fréquenté le chef du (((MAKHZEN))) auquel il disait toujours « « YA SIDNA » ».
Mister Boutef pour l’instant c’est le moins mauvais et : Il n’y a pas d’homme providentiel et vous êtes mal placé pour dire cela, car vous comme tous ceux qui cautionnent ce pouvoir avez des idées des années du milieu du siècle dernier.
Monsieur le BRIZIDENE : nous savons tous pourquoi vous persistez à dire du mal de tous ceux qui vous ont barré la route durant votre parcours en Egypte.
Vote délégation avait pour rôle d’apporter aux maquisards de l’intérieur un soutien politique, diplomatique et matériel. Ce dernier rayon était le vôtre, dont votre mission 1ère était de trouver des armes. Malheureusement les égyptiens se sont joués de vous, ne vous donnant qu’une seule possibilité, c’est celle d’utiliser la radio « çaout el arab »par le biais de laquelle vous aviez annoncé le coup d’envoi de la révolution en indiquant que vous assumiez les fonctions de chef. L’Egypte n’avait apporté aucune aide matérielle notable à la préparation du 1er Novembre. Nasser et ses services spéciaux voulaient imposer leur influence sur le déroulement des choses.
Disait-on à l’époque, vous faisiez bande à part, par un jeu bizarre avec le RAÏS, alors que Aït-Ahmed répondait à Fethi Ed Dib le big boss des services spéciaux : « Vous nous nous avez accordé juste l’asile politique ; alors laissez-nous agir à notre guise. On vous demande juste des passeports, nous sommes seuls juges, ce ne sera jamais vous qui déciderez de la marche de la révolution DZ ».
Et d’ajouter que dans le mouvement il n’y avait pas de place prépondérante et qu’il était l’égal de Mr Ben Bella, tout comme l’est Khider, comme le sont les chefs de l’intérieur. Normal nous direz-vous de par votre soumission totale, le RAÏS "NASSER"faisait de vous le chef. Vous meniez seul une politique personnelle avec les égyptiens, ce que n’approuvaient pas Khider et son beau-frère Aït-Ahmed.
En Egypte vous aviez même accusé Aït-Ahmed de communiste et Khider de fidèle à la religion, et de ce fait un frère musulman, mouvement dont NASSER se méfiait à mort. Ajoutant qu’il n’y avait rien à faire avec « « Aït-Ahmed le berbéro-matérialiste, ni avec ce vieux Khider, qui était un bourgeois » ».
N’est-il pas vrai que les égyptiens voulaient diriger les pays du Maghreb qui se libéraient de leurs contraintes coloniales?
C’est normal de tenir rancune à Abane Ramdane qui vous a toujours tenu tête en vous disant le fond de sa pensée. Ne vous avait-il pas signifié par la bouche de Lamine Debaghine que ce sont les chefs de l’intérieur qui commandaient et que votre rôle à vous 3, était de fournir des armes et de faire connaître le FLN au monde. La phrase choc qui avait dû vous énerver c’était : (- (- (- (-si vous ne pouvez rien faire pour nous, venez crever avec nous. Vous venez vous battre, sinon considérez-vous comme des traîtres. -) -) -) -)
Il faut noter aussi l’accro que vous aviez eu avec Ben-M’hidi le chef de l’Oranie qui était à la recherche d’armes et sur lequel vous aviez levé la main ?
Abane le stratège avait nommé Lamine Debaghine chef de la délégation de l’extérieur. C’en était trop pour vous, vous qui voyiez vos efforts pour être reconnu comme chef de la révolution réduits à néant.
Auriez-vous oublié TURKI, représentant FLN en Libye que vous aviez liquidé avec votre ami MEHSAS, sans qu’il soit jugé, alors que vous parliez de collégialité ? Pourquoi ce n’est pas toute l’équipe qui devait décider, vous a dit Mr Aït-Ahmed?
Parlez-nous du revirement des égyptiens vis-à-vis de la délégation ? Alors que des tractations avaient été menées pour que la France achète le coton égyptien.
Monsieur Boudiaf est votre maître car il a toujours été intègre, désinteressé, rigoureux, doté d’une clarté d’esprit et de pragmatisme. Tous les algériens au fait de la révolution savent que Boudiaf faisait partie de votre équipe de l’Extérieur en faisant la navette entre Nador (Maroc), Tripoli (Libye), le Caire (Egypte) etc. Et que c’était un fédérateur des pas des moindres.
Mister BRIZIDENE/ Je viens d’entendre dire un Monsieur, ou plutôt un énergumène faisant partie de la coalition présidentielle, que les algériens vous aimaient bien et vous respectaient. Je doute fort que cela soit le cas. Vous n’avez qu’à lire les intervenants dans cet espace. Vous répondrez que ce sont rien que des kabyles qui se défendent les uns les autres. Moi je vous dis que beaucoup de quinquagénaires et même plus âgés vous exerguent par-dessus tout.
Mister BRIZIDENE/ Faites vos prières quotidiennes dans la sérénité si vous êtes un bon muslim, chiquez votre chique et faites le mort dans votre coin, ça sera mieux pour vos nerfs et ceux des autres qui ne veulent pas vous dire des méchancetés et vous manquer de respect.
Vos maîtres et vrais MOUDJAHID avaient tout fait pour que tout le peuple participe à la révolution algérienne. Les algériens dans leur majorité, qui se sont mis dans le feu du combat étaient issus de toutes les composantes de la société, sans différence d’appartenance politique ou régionale. En fait, ce qui avait forgé l’unité des algériens, je dirais à 99, 99999% c’était la religion. L’Islam a joué un rôle essentiel dans l’unité des algériens. C’est celui-ci qui a fédéré ***khaouetna ya cheikh….. ***
NB NB NB/ / : lire que Mr Aî-Ahmed a dû comparer ce qui s’est passé le 20 août 1955 dans le constantinois et en particulier à Phillipe-ville **Skikda**, au génocide arménien pas les turcs me scandalise plus que l’article de Mr Ben-Bella….
"RESTONS AUX AGUETS ET FAISONS QUE NOS 5 SENS SOIENT EN PERPETUEL EVEIL".
Merci de m’avoir lu et à très bientôt INCHALLAH! ! ! !