Cinq missions économiques anglaises bientôt en Algérie
L'annonce a été faite par Martyn Roper, ambassadeur de Grande-Bretagne lors de son passage à Oran mercredi en compagnie de l'ambassadeur de France, Xavier Driencourt.
MM. Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, s'est déplacé à Oran en compagnie de Martyn Roper, ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie mercredi. L'un comme l'autre ont souligné le rôle joué par les combattants algériens durant les deux conflits mondiaux du dernier siècle. “Je ne peux évoquer les deux guerres mondiales où s’est scellée dans le sang l’amitié franco-britannique, sans rappeler avec émotion la contribution des soldats algériens à ces combats, a souligné Xavier Driencourt. Je parlais d’un front d’airain qui a tenu bon pendant quatre ans de 1914 à 1918 où 210 000 musulmans d’Algérie au cours duquel 150 000 soldats algériens ont été mobilisés ou engagés, dont 16 600 tués. Je m’incline à leur mémoire.” Enjeux de calculs politiciens à Alger comme à Paris, les relations entre la France et l'Algérie sont demeurées souvent tendues. Un demi-siècle d'indépendance n'a pas appaisé les consciences. Ce que confirme M. Xavier Driencourt : “Il y a eu des choses très difficiles entre l’Algérie et la France". Rappelant au passage que "l’approche de l’anniversaire des massacres du 8 Mai est présent dans nos esprits (et) nous avons condamné catégoriquement le système colonial.” L’ambassadeur de Grande-Bretagne a salué la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la liberté et la paix. “Je me suis recueilli avec mon homologue à la mémoire des 1300 soldats français qui reposent au cimetière de Mers El-Kébir. (…) Le passé doit nous servir de tremplin pour l’avenir en rendant, aujourd’hui, hommage à la contribution des Algériens morts pour la paix en 1939”, a déclaré M. Martyn Roper qui a par ailleurs annoncé l'arrivée de cinq missions économiques en Algérie dont une se rendra à Oran.
Par : K. Reguieg-Issa (Quotidien Liberté) et Rédaction Le Matin
Commentaires (2) | Réagir ?
Bonsoir,
Qu'ils restent chez eux et nous chez nous. Enfin la fin de ma phrase n'est pas tout à fait exacte : que font nos pays (j'entends par là les pays du Maghreb, ou pays subsahariens), pour permettre à leur concitoyens émigrés en Europe de pouvoir revenir chez eux, ces derniers lassés par les brimades quotidienne au sujet de leur couleur, leurs vêtements, leurs attitudes, leur femme, leurs enfants, ces racailles que la police, qui se prétend être parmi l'une des meilleures polices du monde, et qui n'est même pas capable de mater des gamins de 12 à 20 ans et cela depuis plus d'une trentaine d'années ! Les joueurs de foot sont trop puissant et pas assez intelligents dans le jeu, la preuve les équipes parmi les meilleures du monde sont plutôt blanches. Et oui malgré tout ça, mes amis tunisiens se pressent devant les portes de l'Europe, qui ne peut évidemment pas accueillir toute la misère du monde. Je n'en veux pas aux Européens, ni aux Francais. J'en veux à l'Algérie qui laisse ses émigrés se faire traiter comme des chiens, traiter de terroristes, se faire cadrer pour éviter toute fuite de capitaux vers la destination de son choix. Quand t'es un Algérien et que tu arrives à la retraite, fort bien méritée, tu ne peux pas rentrer la savourer chez les tiens car tu ne consommes plus ici en France ! Mais es-ce la même chose chez les Espagnols, les Portugais, les italiens ? J'en doute. Je suis déçu par nos gouvernants qui se la racontent nationnalistes, et blabla. Dans les faits... rien. Où est notre honneur mes amis les immigrés ?
Que nous préparent-ils encore ces FranGlais ?