Les Algériens ont boudé les urnes
Les élections locales se déroulent mal pour le pouvoir : le taux de participation était de 20% à 14H00, selon le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni. Ce taux était de 4% à 10H00. Le ministre a expliqué ce faible taux par le mauvais temps qui touche l'Algérie depuis samedi faisant 14 morts dans des inondations.
Quelque 18 millions d'Algériens étaient appelés à voter jeudi pour le renouvellement des Assemblées communales et de wilayas.
« Trempés par la pluie battante, transis de froid, quelques milliers d'électeurs avaient bravé le mauvais temps dans la matinée, mais le taux d'abstention risque de battre des records. », constate le journaliste de l’AFP.
Les autorités comptaient sur le caractère local du scrutin pour remonter le taux de participation électoral, tombé au niveau, historiquement bas, de 35% aux législatives de mai.
« A l'ouverture des bureaux, seuls les représentants des partis et des policiers gardant l'entrée déambulaient sous les préaux des écoles, transformées en centres de vote. » ajoute le même journaliste.
Vers 09H00, dans plusieurs bureaux de la banlieue populaire d'Hussein Dey, où une âpre bataille oppose le Front de libération nationale (FLN, nationaliste) au Rassemblement national démocratique (RND, libéral), talonnés par le Parti des travailleurs (PT, gauche) et le Front national algérien (FNA, nationaliste), moins de vingt personnes par bureau avaient accompli leur devoir électoral.
Aux élections locales du 10 octobre 2002, le taux de participation était de 24% à la mi-journée.
Quelque 18 millions d'Algériens étaient appelés à voter jeudi pour le renouvellement des Assemblées communales et de wilayas.
« Trempés par la pluie battante, transis de froid, quelques milliers d'électeurs avaient bravé le mauvais temps dans la matinée, mais le taux d'abstention risque de battre des records. », constate le journaliste de l’AFP.
Les autorités comptaient sur le caractère local du scrutin pour remonter le taux de participation électoral, tombé au niveau, historiquement bas, de 35% aux législatives de mai.
« A l'ouverture des bureaux, seuls les représentants des partis et des policiers gardant l'entrée déambulaient sous les préaux des écoles, transformées en centres de vote. » ajoute le même journaliste.
Vers 09H00, dans plusieurs bureaux de la banlieue populaire d'Hussein Dey, où une âpre bataille oppose le Front de libération nationale (FLN, nationaliste) au Rassemblement national démocratique (RND, libéral), talonnés par le Parti des travailleurs (PT, gauche) et le Front national algérien (FNA, nationaliste), moins de vingt personnes par bureau avaient accompli leur devoir électoral.
Aux élections locales du 10 octobre 2002, le taux de participation était de 24% à la mi-journée.
Commentaires (30) | Réagir ?
TROP TARD MONSIEUR BELLOUGA NOS PRÉSENT DÉCIDEURS FLN SONT INSTALLES DANS LES MAIRIES ET LES WILAYA....
L?abstention record aux législatives n'ayant pas eu l'effet escompté, - à vrai dire, je ne vois pas lequel- fallait-il être naïf pour s?attendre à un quelquonque impact après ces municipales?
Si nous vivions dans une démocratie respectueuse de l'expression populaire, alors oui cela aurait entrainé un véritable cataclysme avec des démissions en série et au moins un nouveau gouvernement plus représentatif.
Mais quand ce pouvoir nous a-t-il respectés ?
Des élections truquées
Des émeutes par dizaines tous les ans.
200 000 morts au bas mot depuis 1992.
Un pouvoir corrompu, incompétent et clanique où la coaptation est la seule régle de fonctionnement..
Que faire?
La politique de la chaise vide?
L'assemblée nationale a été élue alors que moins de 20% des algériens se sont exprimés.
Le pouvoir a-t-il bougé? Non.
Quelle place pour les démocrates et ou sont-ils?
Que faire pour qu'ils deviennent audibles?
Se relèveront-ils de leur faux pas de 1988 quand ils ont abandonnés le terrain aux islamistes?
Se relèveront-ils du faux pas de 1992 lorsqu'ils se sont divisés lors du plus grand rendez-vous que l'Algérie indépendante leur a donné?
Je ne vote pas mais je ne suis pas sûr d'avoir raison.
Avec un pouvoir omnipotent et totalitaire, avons nous le droit de ne pas saisir les occasions de faire entendre notre différence?
Une question qui fait mal : Et si le FIS avait été autorisé à se présenter aux élections pensez-vous que l'abstention aurait été aussi importante.
Voyez-vous cher samaritain je comprends votre colère mais à l'inverse de vous j'ai plus d?interrogations que de certitudes.
Les démocrates ne gagneront que lorsqu'ils auront le peuple avec eux, lapalissade me dirait-vous, mais le peuple n?a suivi le FIS et ses déclinaisons que parce que ceux-ci se sont rapprochés du peuple, en privilégiant le travail de terrain, et parce qu?ils ont su masquer leurs divisions.
Deux leçons pour les démocrates de salon et de ?.. Forum.
Merci.