Chentouf Moulay-Idriss : "Même les causes les plus justes, comme la commémoration du printemps berbère d'avril 80 et de 2001, n'arrivent plus à rassembl les citoyens "
Cette dispersiion prouve, si besoin est, que même les causes les plus justes, comme la commémoration du printemps berbère d'avril 80 et de 2001, n'arrivent plus à rassembl les citoyens épris de liberté, de démocratie, et d'une Algérie meilleure. Les citoyens sont déboussolés par ces appels à l'unité qui ne se traduisent pas sur le terrain par une concertation et une volonté sincère de transcender les clivages entre les démocrates.
A chacun son appel, à chacun sa méthode, en un mot, à chacun sa chapelle. En attendant, la cause défendue, l'alternative démocratique sont renvoyées aux calendes greques, et le système par contre se pérenise et mieux se renforce grâce à la l'inconsistance de certains responsables politiques.
Moulay.
Commentaires (1) | Réagir ?
Je suis tout à fait d'accord avec cette affirmation. Il y a comme une cacaphonie de slogans et une abscence de concertation sur les moyens pour arriver à évincer le régime en place. Il semble plus facile de réunir les algeriens autour de l'équipe de foot qu'autour d'une réelle ambition de mettre fin à la corruption, à l'injustice etc.....