Alger, quartier de Climat de France : pourquoi l'émeute...
«A mon âge, je n’ai pas de chambre, quand un de mes frères rentrent dormir, moi je sors pour lui céder la place. Je me suis mis à l’alcool et à la zetla, et je consomme des psychotropes pour oublier mon mal
La colère fut terrible. Les affrontements avaient commencé tôt dans la matinée, dès l'arrivée d'engins de démolition de baraques jugées illégales dans cette Cité Climat de France, une agglomération populaire où l'on vit et l'on meurt dans la misère.Les émeutes ont fait 22 blessés, dont 21 policiers, selon un bilan établi par la protection civile. Au moins un manifestant a été blessé, un garçon de 16 ans qui a "reçu une balle en caoutchouc dans l'oeil". Les policiers ont fait "usage de balles à blanc, balles en caoutchouc, gaz lacrymogènes contre les manifestants", a indiqué Samir, artisan joaillier au chômage.Les protestataires ont riposté à l'aide de barres de fer et de jets de pierres, selon des journalistes sur place.
Un autre témoin, Mohammed, 60 ans, a déclaré à l'AFP avoir vu "au moins 70 personnes blessées et évacuées par des particuliers dans les hôpitaux" des environs.
Ici, des affrontements violents ont eu lieu mardi soir et mercredi matin et ont repris hier entre les habitants de la cité et les forces de l’ordre dépêchées sur les lieux. Face aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc, les émeutiers ont pu résister et se montrer intraitables, usant de toutes sortes de projectiles (pierres, bouteilles de limonade, barres de fer…). Depuis quelques semaines, les habitants des cités délabrées, comme Diar El Mahçoul (El Madania) et ceux de Diar Echems ont renoué avec la contestation dans la rue, seule solution, selon eux, pour se faire entendre des autorités.
Ils sont sortis protester contre les opérations de démolition des constructions illicites érigées au cœur de leur cité. Les services de l’APC, protégés par une armada de policiers, pénètrent dans la cité et procèdent à la démolition du site sur fond d’émeutes. «Nous l’avons vécu comme une provocation, notamment à cause de l’attitude du wali délégué qui n’a pas jugé utile de revoir sa décision ou, du moins, reporter la date des démolitions pour éviter le pire, surtout dans la situation actuelle», nous explique Abdellah, 52 ans, père de cinq enfants, et qui invite les autorités au dialogue, «avant qu’il ne soit trop tard». Dans cette cité héritée de l’ère coloniale, les bâtiments se sont dégradés et leur âge dépassé, les appartements sont exigus. Deux ou trois familles doivent pourtant s’y entasser et les célibataires se retrouvent dehors en proie à tous les fléaux. Les conditions de vie sont terribles et chacun dort à tour de rôle. «A mon âge, je n’ai pas de chambre, quand un de mes frères rentrent dormir, moi je sors pour lui céder la place. Je me suis mis à l’alcool et à la zetla, et je consomme des psychotropes pour oublier mon mal», confie Samir, 23 ans, chômeur.
Une centaine de baraques en tôle et parpaing ont été détruites par les engins dépêchés par le sous-préfet, dont cinq construites dans l'enceinte de l'école primaire Hadji Othmane. Seules cinq d'entre elles étaient déjà habitées tandis que les autres étaient en construction depuis le mois de janvier.
Mohammed a raconté qu'il habitait la cité depuis 1962 et ses "demandes répétées pour un logement depuis 1976, n'ont jamais été prises en compte". Il habite "un appartement exigu de trois pièces avec sa famille de 15 personnes".
Les émeutiers, en majorité jeunes, "n'ont pas de travail, pas de richesses alors que le pays est immensément riche", s'est plaint Samir.
Construire sa vie ici relève presque de l’impossible. «A cause de ces conditions, j’ai quitté l’école, je ne travaille pas, car nous sommes considérés comme des voyous. Il ne nous reste qu’une seule issue, nous shooter, vendre de la drogue et parfois agresser les gens pour leur subtiliser leurs téléphones, Allah ghalab», se désole Moho, 21 ans. Son comparse Youcef se drogue aussi : «Je n’ai pas participé aux émeutes, moi je cherche à négocier une affaire (escroquer une personne) et partir d’ici. Je fume pour oublier le cauchemar que je vis.» Pendant que quelques-uns montent la garde, certains pansent leurs blessures, d’autres, en aparté, tiennent à nous faire part d’une situation désespérée : «Je pense au suicide parfois, quand le soir j’entends les chuchotements de mon frère avec son épouse dans leur intimité», raconte Sofiane, 26 ans, agent de sécurité, la tête baissée, les larmes aux yeux. «Comment voulez-vous que les gens ne s’immolent pas ?» s’exclame-t-il.
Son ami d’enfance, adossé au mur à côté de lui, poursuit : «Khlasset el horma (il n y a plus de pudeur), tah laqder (pas de respect), dormir avec ses sœurs dans la même chambre, sortir de la chambre à chaque fois que quelqu’un veut se changer ou quand tu reçois un coup de fil, tu n’as plus de vie !» Ce quartier est souvent cité dans les chroniques de la presse comme étant l’un des plus chauds de la capitale. Il y a une semaine, une bagarre opposant deux familles a tourné au meurtre et à fait la une de certains journaux. «Personne ne s’intéresse à nous, nous sommes des laissés-pour-compte, nous allons passer à l’action maintenant», assène Ahmed, père de cinq enfants. Une phrase qui sonne comme un avertissement pour les autorités. Dans un premier temps, des décisions de relogement pourraient sans doute calmer les familles qui vivotent dans ces «cités-geôles». Mais à long terme, cela ne constitue pas une solution : «Ils doivent prendre en considération nos enfants mariés et à ceux en âge de se marier», conseille Ali, 69, ans un des «vétérans» de Climat de France.
B.N. (avec El-Watan)
Lire aussi : " Climat de France par le roman " - Extraits du livre "Le mensonge de Dieu" à paraître le 6 mai
Commentaires (36) | Réagir ?
Chers lecteurs et chères lectrices du MATIN, Bonjour,
Je salue toute la communauté qui fréquente ce site et dans le cas précis Mr Dahmane Amazigh.
J’ai juste l’envie de vous dire qu’il n’y a pas lieu de s’énerver, ou de montrer une quelconque véhémence envers qui que ce soit. Nous sommes dans un espace d’échanges où les critiques, comme le partage des opinions doivent coexister à l’image de tout ce qui nous anime et nous fait intervenir.
Pour la justice : je disais qu’en général il n’y en a point. Que cela soit dans les pays pour intervenir dans un conflit entre individus, ou dans le monde en faisant référence à ce qui s’est toujours passé dans les organisations internationales, tels que (((O. N. U, T. P. I, C. P. I))) etc. En toute circonstance il y a 2 poids 2 mesures.
Lisez Mr BENCHICOU lors de son passage chez le juge, qui suite aux directives des voyous à la tête de l’état attendait au dernier moment qu’on lui dicte par téléphone la décision à prendre à l’encontre d’un journaliste qui n’avait rien à se rapprocher comme professionnel ou citoyen. Ceci est révélateur…..
Nous autres citoyens savons et sommes convaincus que le pouvoir de la thune est omniprésent dans toutes les sociétés du monde, mais chez nous on a bien voulu l’officialiser à tous les niveaux de l’état. Beaucoup de personnes se sont accaparées les richesses du pays, et qu’importe pour elles de quelle manière cela s’est fait. C’est le pouvoir de la ch’kara de billets en DA, voire même en devises étrangères qui est devenu le maître-mot. Depuis toujours les barons de la politique, ainsi que les parvenus ont été obnubilés par la course à l’argent. Jusqu’alors, que sont devenus le « TRESOR du F. L. N historique, et le butin TADHAMOUN » ?
Je ne sais plus si j’ai déjà parlé précédemment d’un constat. en DZ, le normal est devenu anormal, et l’anormal est devenu normal. Le petit peuple HACHAH, il n’a ni diligenté, ni désigné tous ces détenteurs du pouvoir qui ne sont même pas capables de gérer leurs propres familles. Alors comment voudraient-ils gérer une municipalité, une Wya, un pays. Ceci me donne le tournis.
Des « NOUZAHA » capables de faire des choses sont mis de côté, ou bien ont quitté le bled. Qui paye l’impôt??? Qui paye les cotisations sociales en Algérie ??? Et bien ce sont les petits salariés du privé qui sont déclarés + les personnels de la fonction publique (retenues à la source pour les 2 catégories) et les petits artisans. Le marché de l’informel s’est démocratisé et s’est imposé sur tous les plans. Les grands barons se sucrent et continuent de le faire avec la bénédiction du pouvoir, et les petits, on laisse faire car on n’a rien à leur proposer de concret et pérenne ; les pauvres jeunes et moins jeunes. Vous allez me dire bien sûr la manne pétrolière est là pour compenser le tout. Mais jusqu’à quand ????
Nous somme un pays où tout va bien à ce qu’a dit Mr le mangeur à tous les râteliers (il y a 48 heures, et qui ressemble comme 2 gouttes d’eau à ses 2 autres coalisés du FLN et MSP.
Ouallah h’chouma alihoum de faire cela à un peuple au bord de l’asphyxie, des gens qui mangent dans les poubelles etc. Mais que produisons nous punaise ? Nous n’avons aucune indépendance, le pays est à la dérive dans tous les domaines. On trouve toujours des auto-satisfaits qui ne sont là que pour défendre leur acquis intouchables sur tous les plans.
D’après nos journaux l’accord d’association avec l’U. E) s’est soldé par une perte de 2. 5 milliards d’Euros. Seules 0. 1 % des entreprises ont bénéficié de la mise à niveau prévue dans l’accord ; dont l’aide se chiffre à 60 millions d’Euros, ce qui représentent 0, 8% de l’aide octroyée au Portugal et 2, 4% de celle pour la Tunisie.
Nos politiques voulaient faire une fleur à leurs « « MAÏTRES » » en proposant la plus faible protection douanière (((((30%)))), Taux le plus faible de la méditerranée.
Et Mr EL MESMAR persiste et signe en disant à qui veut le croire que tout va bien. Mais dans quel domaine cela va bien ? Qu’il fasse le bilan depuis 1999. Il ne cessait de répéter que notre pays ne ressemble en rien aux autres pays où il y a eu des manifestations. Vraiment de la foutaise que de dire des inepties.
Quand je vois ce qui se passe en Europe et dans tout l’occident, je me dis qu’on est vraiment des incapables, à la traîne. Nous continuons toujours à consommer ce que « SIADNA » produisent.
Comme vous le dites si bien ; pas plus tard qu’il y a 72 à 96 heures, les espagnoles ont essayé du pétrole élaboré à partir de micro algues. On n’arrête pas le progrès mon cher Dahmane.
Bien sûr que je me rappelle bien des 126 algériens morts, plus ceux qui ont été malmenés de la manière la plus abjecte. Ces sans vergogne vivent encore avec des tempéraments d’un autre siècle. Aussi, vous ne m’apprenez rien au sujet des handicapés, que ce soit ceux-ci ou bien les autres. Il n’y a aucune humanité vis-à-vis de cette frange de la population. Nul n’est à l’abri d’une attaque cardiaque du fait de voir des choses injustes qui se passent sous nos yeux.
Pour la langue nationale, pour vous qui êtes kabyle : est ce que quelqu’un vous a forcé d’apprendre la langue du colonisateur afin de vous exprimer ici ou ailleurs ? Et puis la langue amazigh est reconnue, pas comme dans les décennies du siècle dernier. Alors je ne vois pas où est le problème ? A moins que vous ne vouliez l’imposer à tous.
Merci Mr Dahmane pour Prideaux H. Je ne lis rien d’un renégat qui traite « « EL NABI » » (QSSL) d’imposteur. Justement j’aimerais pouvoir vous dire qu’il existe toujours des ennemis de l’Islam qui écrivent et disent verbalement leur haine de cette religion. L’image est toujours là sur des chaînes de TV satellitaires animées par des arabes convertis et autres amazigh. Ils viennent de tous pays, d’Egypte, du Maroc, de Tunisie, et d’Algérie aussi. Vous qui êtes algérien : est ce que vous croyez en tous les écrits à propos de la colonisation en Algérie ? Je ne vous apprends rien en vous disant que « EL MASSIHIYINE » étaient là, pour non seulement nous coloniser et pour nous christianiser aussi. Ils ont réussi quand même à convertir des masses de personnes même dans le judaïsme. N’y a-t-il pas eu les pères blancs dans toute l’Algérie et à priori concentrés le plus dans la région du Djurdjura pour faire du prosélytisme ? Heureusement que le soulèvement du peuple était motivé du fait du partage de la dernière des religions monothéistes. Sans oublier ceux qui croyaient en celles qui l’ont précédée bien sûr. Ne soyons pas sectaires…
Le peuple continuait de sombrer dans l’ignorance la plus totale, mais parmi ce peuple il y avait des personnes qui avaient compris qu’il était temps pour nous de nous extirper de ce monstre français et ce joug colonial qui ne voyait en nos ancêtres que des esclaves.
D’après les historiens de tous bords, le 8 mai 1945, la communauté des nations célébrait la paix retrouvée après la défaite des nazis. Ils disaient en substance « plus jamais ça, nous devons apprendre à vivre ensemble dans la paix », le nouvel ordre mondial s’installe. Alors que chez nous il allait y avoir un massacre des plus sanglants…. à Sétif, Kherrata, et Guelma.
En fait le peuple s’apprêtait à fêter la victoire du 8 mai 45, ce qu’on ne savait pas encore à l’époque, c’est qu’une page de l’histoire était tournée et qu’un nouveau chapitre allait s’écrire, celui de l’émancipation des peuples colonisés.
"LA PERLE DE L'EMPIRE" ' ((('DZ))) comme l’appelaient beaucoup de français où s’étaient installés pas loin de 8 à 900 milles européens du bassin méditerranéen. Ils étaient là pour fructifier la France en exploitant les richesses agricoles sur un territoire où 8 millions d’indigènes privés de droits civiques constituant une main d’œuvre docile et corvéable à merci. Voilà le pays des droits de l’homme qui agite les français de l’Algérie française. Et bien c’est ce que nous ressentons toujours et à un degré moindre 50ans après.
Laissons de côté les religions qui de fait, font partie de la sphère privée. (C’est devenu à la mode de dire cela).
Je ne traite jamais quelqu’un dans mon pays de raciste, et ce terme n’est plus usité dans mon pays.
OOOOH ! Mr Dahmane. Je n’aimerais pas vous peiner. C’est bien de me renvoyer à certains ouvrages. Mais les arabes ne voulaient en aucun cas exterminer les autochtones, dont vos ancêtres.
Je vous avoue que c’est devenu laborieux de dire ce qu’on pense et de répondre au juste aux questions des autres. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
"RESTONS LOGIQUES, SINCERES ET FAISONS QUE NOS 5 SENS SOIENT EN PERPETUEL EVEIL".
OUA EL SALAMOU ALAÏKOUM OUA RAHMATOU ALLAH !!!
C O R D I A L E M E N T à TOUS....
je me permets d'intervenir pour signifier mon experience perso mon vecu, le gouvernement du feu boumediène houari était raciste et j'en ai fait l'amer expérience- les africains les arabo-musilmans par escence sont nationaliste chauvins donc racistes.
Chers lecteurs et chères lectrices du MATIN, Bonjour,
Monsieur Madih Nachab
Je dois vous dire Monsieur, que si mes interventions sont longues, c’est qu’elles sont en rapport avec des sujets ou questions posées. Encore une fois et quelle que soit votre job, vous n’avez rien perçu de moi, comme de mes convictions. Mis à part que je suis Musulman et compte bien le rester. Je trouve les échanges très intéressants en l’occurrence pour tout ce qui a trait à la politique de notre pays et de ceux qui le gouvernent. Je ne suis là que pour donner mon avis, avis qui risque d’outrer certains, ou de ne pas leur convenir. Je n’apporte rien d’exceptionnel au débat. Si je ne me trompe pas, c’est juste un rappel parcimonieux de choses connues par la majorité des lecteurs de ce site
Enfin quoi que je dise ou que vous pensiez de moi, vous n’arriverez pas à percevoir ne serait-ce qu’un iota de ma personnalité. Je ne vous comprends pas quand vous dites « mes interventions ont été riches de renseignements », vous vouliez dire en ENSEIGNEMENTS ; car il y a une grande différence entre les 2.
Au risque de vous ébahir, je ne suis nullement en représentation. Je peux me tromper, et si c’est le cas, que l’autre me convainque. A ce moment là je me corrige en disant merci. En tout et pour tout vous dire, dans toute entreprise humaine des erreurs peuvent paraître ici ou là, mais à des degrés différents.
Je ne suis responsable de rien mon cher Madih. Et puis de quel droit vous invectivez les gens sans avoir une idée précise sur leurs valeurs ? Qui suis-je pour chercher à innocenter ou à accorder des circonstances atténuantes comme vous dites à qui que ce soit ?
Puisque apparemment vous n’êtes pas d’accord que Boutef et tous ses prédécesseurs aient été des Présidents de l’Algérie indépendante. C’est votre point de vue, et pas celui de la majorité. Même si ce dernier n’a pas été élu, aux yeux du monde il est Président. Même dans les pays plus totalitaires que le nôtre, les présidents en place sont reconnus comme tels. Dans toutes les démocraties du monde, un président une majorité est le Président de tous ses administrés (même de ceux qui sont contre lui, son programme ou son parti. Donc……
Pas la peine que je revienne sur la différence qu’il y a entre Président et chef d’état sans oublier le rapport à la constitution algérienne qui autorise 2 mandats et pas +. Nous allons encore répéter tout ce qui s’est dit depuis… Tous les algériens n’approuvent pas cela, dont moi.
Par ailleurs, je tiens à vous apporter la précision suivante : au sujet de Mr Benchicou. Vous savez que veut dire ouï-dire mon cher ? Alors juste pour mettre au parfum, je voulais dire que je ne le connaissais pas personnellement, ni l’avoir eu de visu. Je peux vous assurer que j’ai lu ses articles depuis bien avant la création du matin ainsi que ses livres en 2004, 2007, 2008 et 2010. Si je ne pensais pas que c’étaient des choses intéressantes à lire, je n’aurai fait aucun effort pour me les octroyer. J’espère que vous me croyez. Dans tout ça, vu votre exclamation, on dirait que j’avais raté quelque chose de vital pour moi et ma famille. Soyons sérieux Mr, si vous vouez une certaine admiration démesurée à Mr Benchicou, c’est votre droit, mais moi, je respecte l’homme, ses positions, ses écrits ainsi que toutes ses entreprises passées. J’ai bien lu ce qui s’est passé lors de la parution de son livre en 2004. Mais au point de………..
C’est aussi bien Mr Madih que vous sachiez plus que moi de ce qui se passe dans le pays.
Tout algérien, et qu’il vive dans un pays limitrophe, comme à des 100taines de milliers de kms, doit s’informer et ne doit pas couper les ponts avec les siens. Il faut toujours avoir à l’esprit (la famille, les amis, les copains, les voisins…., donc toute la patrie. On ne doit jamais oublier d’où l’on vient et ce qui fait de nous des hommes.
Nous sommes à l’ère de l’autoroute de l’info. J’y ai fait allusion dans une de mes précédentes interventions pour répondre à un de nos colocataires du site, il y a quelques jours.
Les renseignements et autres actualités, on les glane au quotidien au boulot, au café, dans les quotidiens Dz et aussi le plus sur la toile. Seulement, il faut utiliser une passoire selon l’intelligence de chacun pour faire ((((la séparation entre le bon grain de l’ivraie)))). La bonne info est bien différente de l’Intox. Restons tout de même aux aguets-_-_-_-_-.. ..
Je ne sais dans quelle tranche d’âge vous êtes, si vous êtes de ceux qui sont nés après 1962, posez la question à vos proches qui avaient au moins 15 ans à ce moment là. Demandez-leur de vous dire si vraiment le peuple était en capacité de voter vous l’un ou l’autre, tel ou tel parti, tel ou tel programme. C’étaient plutôt, il faut le souligner, pour la plupart d’entre eux des militaires imbues de leurs personnes, et chacun voulait imposer ses idées aux autres. Pour exemple, il faut juste revenir en arrière de quelques années lorsque les 6 grands chefs avaient décidé de déclencher la Révolution, et surtout lors du congrès de la soummam.
L’absence de Benboulaïd a pesé sur la rencontre, personne ne savait qu’il était mort depuis plus de quatre mois, d’où l’impression de certains était que les responsables de la région d’Alger avaient déjà constitué une direction de fait et qu’ils avaient réunis tous les autres chefs de Wyas pour se faire plébisciter. Déjà les clans comme vous dites étaient déjà constitués, alors que dès le départ « « « EL REKBA MAÏLA » » », il fallait faire la différence entre les militaires et les politiques. En fait ceux de l’intérieur reprochaient beaucoup de choses à ceux de l’extérieur.
Des algériens instruits, il y en avait, mais ils étaient pour la plupart en France et ailleurs en Europe. Et puis ceux dont disposaient le FLN et l’ALN n’avaient tout au plus que le bac. L’un d’entre eux est celui qui est revenu en 1999 suite à son exile voulu. On dirait qu’il a été diligenté pour nous fausser et nous casser le travail en nous violant nous et nos institutions. Je n’ai quoi reprocher à qui que ce soit. Ceux qui sont décédés, que Dieu ait leur âme, et ceux qui sont encore là, ils devraient être jugés par des tribunaux populaires assistés par des professionnels partiaux. Il faut se de demander à quoi servirait-il de condamner quelqu’un à titre posthume ? Puisqu’il n’est plus là pour se défendre en + nul ne peut rentrer de sa tête pour percer le mystère des idéologies qui sont les siennes.
Merci de m’avoir lu et bonne chance dans la vie.
"RESTONS LOGIQUES ET FAISONS QUE NOS 5 SENS SOIENT EN PERPETUEL EVEIL".
OUA EL SALAMOU ALAÏKOUM OUA RAHMATOU ALLAH !!!
C O R D I A L E M E N T