Repentance : la polémique va reprendre en Algérie
Medelci a-t-il rallumé le feu ? Selon des sources généralement bien informées, la polémique autour de la repentance de la France pour ses crimes coloniaux va reprendre sérieusement après les dernières déclarations de Mourad Medelci à Paris.
En réponse à une question sur la repentance, le ministre algérien des Affaires étrangères avait souligné qu’il « fallait laisser faire le temps », ce qui signifie que le pouvoir a renoncé à exiger pardon de La France. “Il faut laisser la porte ouverte à nos sociétés et à l’intelligence de nos peuples qui savent reconnaître lorsqu’ils sont dans le bon sens et lorsqu’ils doivent aller dans le bon sens. Alors, laissons faire le temps et portons l’espoir que cette question soit un jour réglée. » a dit M. Medelci. « Nous devons régler cette question qui, aujourd’hui, fait que notre avenir est encore arrimé au passé, sans toutefois oublier d’appeler à ce que notre avenir soit davantage arrimé à nos moyens d’aujourd’hui et à nos ambitions communes pour le futur », a-t-il ajouté.
Cela suffit pour susciter le courroux des anciens résistants. Le secrétaire Général de l’Organisation des Moudjahiddines s’est dit « étonné » des déclarations de Medelci. Said Abadou a affirmé que « l’organisation allait tenir une réunion à la fin de la semaine et qu’elle annoncera sa position officielle vis-à-vis de ces déclarations si elles venaient à se confirmer ». L’Organisation des enfants de chouhada va en faire de même et des partis islamistes appuyés par une aile du FLN s’apprêtent à tenir meetings pour dénoncer « le mépris français ».
L.M.
En réponse à une question sur la repentance, le ministre algérien des Affaires étrangères avait souligné qu’il « fallait laisser faire le temps », ce qui signifie que le pouvoir a renoncé à exiger pardon de La France. “Il faut laisser la porte ouverte à nos sociétés et à l’intelligence de nos peuples qui savent reconnaître lorsqu’ils sont dans le bon sens et lorsqu’ils doivent aller dans le bon sens. Alors, laissons faire le temps et portons l’espoir que cette question soit un jour réglée. » a dit M. Medelci. « Nous devons régler cette question qui, aujourd’hui, fait que notre avenir est encore arrimé au passé, sans toutefois oublier d’appeler à ce que notre avenir soit davantage arrimé à nos moyens d’aujourd’hui et à nos ambitions communes pour le futur », a-t-il ajouté.
Cela suffit pour susciter le courroux des anciens résistants. Le secrétaire Général de l’Organisation des Moudjahiddines s’est dit « étonné » des déclarations de Medelci. Said Abadou a affirmé que « l’organisation allait tenir une réunion à la fin de la semaine et qu’elle annoncera sa position officielle vis-à-vis de ces déclarations si elles venaient à se confirmer ». L’Organisation des enfants de chouhada va en faire de même et des partis islamistes appuyés par une aile du FLN s’apprêtent à tenir meetings pour dénoncer « le mépris français ».
L.M.
Commentaires (11) | Réagir ?
merci
Just beautiful thank you