Marches de la CNCD : Said Sadi agressé au couteau ; plusieurs personnes arrêtées

Marches de la CNCD : Said Sadi agressé au couteau ; plusieurs personnes arrêtées

La triple manifestation à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), a symboliquement eu lieu depuis trois points différents de la capitale où la police s'était auparavant déployée. Elle s'est soldée par une très faible participation, et un empêchement musclé ainsi que des agressions ouverts contre les manifestants de la part de groupes pro-Bouteflika.

Le président du RCD ( Rassemblement pour la culture et la démocratie), Said Sadi, a été blessé par un coup de couteau alors qu'il se trouvait à la Place El Madania d'où devait débuter la marche de la CNCD. C'est ce que rapporte le site DNA qui a recueilli le témoignage.

A Oran, deuxième ville du pays, plusieurs arrestations ont été effectuées par la police peu de temps avant la tenue de la marche. Des journalistes figurent parmi les personnes arrêtées. Rachid Malaoui, président du syndicat SNAPAP, donne à DNA plus de précisions sur les arrestations effectuées par la police ce matin à Oran. Son témoignage : "Les arrestations ont été opérées avant le début de la marche. Les policiers étaient munis de photos et venaient interpeller directement les personnes qu'il recherchaient. Les arrestations étaient musclées. La police a également interpellé une dizaine de journalistes. Actuellement, les personnes interpellées sont dispatchées dans 3 commissariats."

Plus d'articles de : Politique

Commentaires (24) | Réagir ?

avatar
Lwahranya

A Oran, ils ont pris tous les membres de la cncd avant 11h, les ont dispatchés entre les comissariats, fichés puis relachés. Et après, qu'est-ce que j'entends à la radio? La coordination n'a pas réussi à mobiliser la population !!! Quelle bande de menteurs !

avatar
Kaci Ait Mellikeche

Les Béni-Nâam veulent continuer à manger à tous les rateliers. Ils ont peur et ils se sentent menacés. Pour se défendre, ils utilisent l'arme des faibles que certains appellent l'arme blanche. Je me rappelle, quand j'étais enfant, quand quelqu'un tentre d'utiliser un couteau dans une bagarre, on le traite de tous les noms d'oiseau: trouillard, froussard, etc. Qu'ils soient courageux, ces soi-disant défenseurs de la capitale, ces cannes sur lesquelles s'appuie le pouvoir pour réprimer, qu'ils soient courageux d'organiser des marches comme l'ont fait ces messieurs. Vous voulez marcher pour plaire à votre chef, faites-le et on ne vous lancera pas de pierre car nous croyons en la démocratie en Algérie et que l'ère de la Jahiliya est bel et bien révolue.

visualisation: 2 / 18