Bouteflika démasqué : 1. La révélation américaine
A sa douzième année de pouvoir, le président Abdelaziz Bouteflika a perdu tout son vernis et finit dans l'indignité qui s'empare inévitablement de tout autocrate. Quelques exemples.
La victoire de Bouteflika à l'élection présidentielle du 9 avril 2009 était truquée. C'est un câble diplomatique classé "confidentiel" révélé par Wikileaks et datant du 13 avril 2009 qui l'affirme. Les diplomates américains relèvent dans ce câble les dérives d'une stratégie que le gouvernement Algérien a mis en place pour booster "la fraude".
Abdool Rahman, le chef de la mission des observateurs mandatés par les Nations Unies, a crié au scandale. Lors de ses entrevues avec des diplomates américains, cet observateur onusien a confié que le gouvernement Algérien à largement utilisé "la fraude" durant cette élection présidentielle pour bourrer les urnes.
Ainsi, "pour chaque inquiétude que nous soulevions, le gouvernement pouvait sortir un point du code électoral", a dénoncé Abdool Rahman qui a parlé de "procédures compliquées" utilisées par les autorités Algériennes pour "maintenir l'apparence de transparence" !
Par ailleurs, "à l'exception de Bouteflika", aucun candidat ou partis de l'opposition "n'a eu" suffisamment "accès aux médias pendant la période de campagne officielle" s'étalent du 19 Mars au 7 avril, signale encore Abdool Rahman qui a ajouté que tout au long des élections, les partisans du boycott "ont été interdits de s'exprimer".
De leur côté, les diplomates américains rapportent que les chiffres de la participation donnés par le ministre de l'Intérieur, dirigé à l'époque par Yazid Zerhouni, ont été "largement exagérés". Et pour cause, les fonctionnaires de l'ambassade US à Alger ont constaté à travers plusieurs visites sur le terrain que "les bureaux de vote étaient presque vides".
Et pour convaincre la communauté internationale que les Algériens ont voté massivement, la télévision nationale n'a pas hésité à utiliser "des images d'archives des élections précédentes", s'indignent les diplomates américains.
Dans ce contexte, et selon plusieurs observations, les diplomates américains de l'ambassade US à Alger ont fait remarquer que "la participation a été plus proche de 25 à 30 % que des 74 % annoncés" ! Tous ces éléments, démontrent en outre, qu'une "stratégie soigneusement orchestrée" a été élaborée par le gouvernement Algérien "pour contrôler le processus électoral", indique encore ce câble.
Les élections du 9 avril ont été donc, concluent l'ambassadeur américain, David D. Pearce, "un retour au système du parti unique" en l'Algérie. Pis encore, la statu quo auquel a donné naissance cette élection présidentielle porte préjudice à l'avenir de l'Algérie. D'ailleurs, ce pays est "assis sur un volcan", estiment des observateurs onusiens !
Enfin, avec un Pouvoir "de plus en plus détaché de la société", "l'Algérie est aujourd'hui confrontée à un besoin urgent de dialogue entre la population et l'Etat", relève David D. Pearce.
Source A.S. -El-Watan
Commentaires (21) | Réagir ?
moi je dis et je le redis celui qui connait le prix de l'Algerie et celui qui a l'amour de DIEU et l'amour de cette terre doit d'abord travailler avant de venir politiciens pour ce cacher en Algerie tout le monde sans exeption est politiciens mais le travail non le bricolage que l'algerien appelle du travail vous allez connaitre la liberté et la democratie si vraiment vous devenez chinois au travail mais bon quand est bon a rien on besoin de s'exprimer dans la rue
Ces petits gens là rescapés des frontières qui se croient être je ne sais pas quoi, on ne peut renier un passé d'un voleur des deniers publiques, d'un ravisseur de l'indépendance du peuple lourdement payée, d'un menteur nommé "diplomate" pour se poser sur les cendres et restes de nos glorieux martyres, il ne sert vraiment à rien de manipuler le verbe quand on a aucune légitimité historique, populaire, surtout celle de changer son lieu de naissance, quelle bassesse, quelle idiotie !
La nature boulimique du système qu'il gouverne ont fait que la vie n'a pas de fin pour eux, n'a plus de frontière or l'ère du 21 siècle montre le contraire de tout ça, l'exemple tunisien, égyptien sont à méditer profondément, du moment que notre peuple est historiquement lié à ces deux pays et respire mieux qu'eux l'envie de la liberté et du changement, même si ses dirigeant l'ont déjoué dans les années 90 mais le temps est venu pour un réel changement, une réelle transition vers la démocratie et celle du pouvoir du peuple.
DÉGAGE BOUTEFLIKA ET TON ÉQUIPE ENTIÈRE A JAMAIS DE NOS YEUX DE NOTRE ALGÉRIE DONT TU T ES LONGUEMENT SERVI ET TU N AS GUÈRE SERVI.