- Le constat fait de la situation politique du pays. Ce qu’il dit des partis politiques existant est totalement vrai, avec cette précision qu’il est encore plus vrai pour les trois pseudo-partis de la coalition dite présidentielle, et qui est en fait résidentielle vu qu’ils crèchent tous dans les préfabriqués du DRS installés au club des pins pour les sinistrés de la conscience qu’ils sont. Ce monsieur dont le régime est responsable de la désertification intégrale du champ politique organisé, en tire même une fierté en se remettant dans sa vraie peau, celle d’un flic des RG dont la principale mission est de rendre le champ politique assez restreint pour être à la portée de la cervelle de ses chefs. En tant que tel, sa matière première est l’existant sur la scène politique du moment, dans la pseudo légalité ou la tout aussi pseudo illégalité vu les officines qui décident du statut. IL infiltre les uns, saborde les autres, achète certains et fait chanter d’autres, il sait reconnaitre le porteur d’eau à la recherche d’emploi de l’agitateur en mal d’audience. De ce côté c’est tellement bien réussi avant même son arrivée au poste qu’il n’a plus à se casser la tête, la scène politique étant devenue aussi facile à gérer qu’une étable bien garnie en foin. Il tire même une satisfaction des déboires d’un Ali Bekradj, à Bab El oued qui s’est fait rabrouer par les émeutiers dixit le ministre qui leur donne par là un compliment sur leur conscience politique déjà insultée en amont. Sans nous expliquer pourquoi le même Ali Zbel a été réhabilité par ses propres services qui l’ont arrêté quatre jours pour le libérer ensuite muni d’un titre de résistant que les émeutiers lui ont refusé. Englué dans sa rhétorique contradictoire, il ne voit pas que les émeutiers n’ont pas refusé un deuxième 05 Octobre qui décidemment hante tous les vautour du MALG et de la SM, auxquels il a fait perdre 12 Années de Rapines et de sommeil, mais surtout refusé que le même système exploite le même charognard pour dévoyer les mêmes attentes, Il refuse de voir que les efforts du pouvoir depuis 12 ans pour réhabiliter l’islamisme politique moins dangereux pour lui et plus proche en terme de gestion et de rapines que les modernistes, n’ont pas pu réimplanter ses zombies de service même dans ses fiefs. La vraie lecture de ce vrai constat superficiel, et résultat de manipulations artificielles et puériles, est que le pouvoir en transformant la scène politique en friche en matière de programmes, il n’a pas plus de programme que ses supposés adversaires, il a juste plus de moyens détournés de leur vraie vocation. La vraie scène politique n’a jamais été neutralisée par le pouvoir, et la véritable opposition n’a jamais pu être domestiquée ni gérée par les pieds nickelés improvisés manipulateurs. La vraie scène politique est dans le subconscient collectif du peuple Algérien, dans ses aspirations à la modernité, à la liberté, à la justice toutes bien comprises et sans habillage oriental ou communiste et encore moins « spécifique ». Elle est lisible dans les yeux des jeunes et leurs actes quotidiens, dans la destination qu’ils se choisissent pour émigrer et les amitiés qu’ils se font sur le net, malgré tous les fumigènes que son pouvoir et ses supplétifs des Zaouïas archaïques et des temples Wahhabites jettent régulièrement à sa figure. C’est toute cette aspiration qui ne se tiens en retrait que faute d’un programme alternatif clair et applicable qui soit porté par autre chose que des charlatans et des courtisans déguisés en opposants. La véritable opposition, est composée de tout une nation plus avancée que ses gouvernants qui n’y décèlent que ceux qui leur ressemblent les périmés islamistes et les pillards occasionnels. Elle ne peut être victime ni d’une fraude électorale, n’acceptant plus de voter avec des tricheurs et des malfrats, et le taux de 17% en 2009 est éloquent en ce sens, malgré les fausses annonces, ni d’une action de contournement ou de marchandage sordide, les moyens étant insuffisants pour acheter 35 Millions de personnes moins quelque centaines de milliers de vendus et de crétins comme il y en a partout dans le monde. La vraie opposition existe même chez ceux qui lui transmettent des rapports pour étayer ses élucubrations et élaborer ses tactiques conjoncturelles, qui finissent en confettis une fois les choses sérieuses entamées.

L’intégralité des fonctionnaires n’a aucune confiance et encore moins de respect pour l’employeur en qui n’est plus un état à ses yeux, mais un pouvoir de fait. Une minorité ayant les mêmes gènes et penchants que le sommet de la pyramide, attend son heure entre complots et délations pour accéder à plus de prébendes, et se rattraper d’une vie de courbettes en faisant courber les autres de la même espèce, en attendant elle se sucre comme elle peut, et change d’allégeance au gré des rapports de force, cette composante sera la première à lâcher ses maitres en cas de mauvais coup. Une majorité, qui croit en l’idée de l’état nation, mais pas en sa représentation physique actuelle ou passée, après tout ce qu’elle a vu et enduré au service d’un gang, elle fait de son mieux pour tenir l’édifice Algérie et veiller à ce qu’une aventure mal calculée ou lancée par des charlatans n’emporte pas tout sur son passage, et ronge son frein en attendant une alternative viable et crédible, qui la verra rallier la contestation en rangs serrés, dans l’immédiat chaque fonctionnaire de cette catégorie maudit le jour où il a choisi un emploi qui le met sous les ordres de ce que l’Algérie compte de plus nuisible et de plus servile. Le programme que Monsieur Ould Kablia se réjouit de ne pas voir chez « l’opposition » agrée existe dans l’âme des algériens, et son élaboration concrète dans tous les domaines touchant à la gestion de l’état et de la société ne nécessite pas un cadre organique, des milliers de gens sont dessus avec leurs qualités et leurs tares, leurs succès et leurs échecs, et il ne reste plus qu’à rassembler tout cela dans un projet alternatif et complet ou chacun se retrouvera à l’exclusion des nuisibles qui s’isoleront d’eux même comme ils le font en position de force maintenant. Le projet alternatif sera tellement bien ficelé, qu’il prendra en charge même le planning et les acteurs du changement en temps opportun, sans que l’idée ou la structure de l’état ne soit égratignée, comme une sorte de désinfection dératisation d’immeuble et de réhabilitation des dégâts occasionnés par les espèces éliminées dans un laps de temps réduit, sur un plan de travail prêt à l’avance. Quant au programme présidentiel dont tout le monde se gargarise, et qui sert de cache misère à une crasse politique, et de gagne-pain à certains experts maison, il n’existe tout simplement pas, et se résume à quatre projets de BTP inachevés et sources de rapines, et à des chiffres aussi faux pour le passif que farfelus pour les promesses d’avenir. En guise de programme, le projet d’autoroute est ouest figure sur le site internet du président avec l’étude des consommations de bitume et d’agrégats par tronçon tout aussi farfelues que l’idée de transformer le site de présidence en site d’entreprise de réalisation tout corps d’état. Le programme politique est tellement bien étoffé, qu’il réussit à regrouper une nuée de cloportes aux antipodes les uns des autres sauf pour la flagornerie et la rapine, sur son soutien sans qu’aucun d’entre eux ne puisse nous donner un seul axe précis, en dehors de la fameuse autoroute entamée sous Zeroual, et d’une réconciliation en passe de faire autant de dégât que la guerre elle-même, si ce n’est déjà fait. Alors de là à se gausser d’absence de programme chez les autres alors qu’on en a pas soit même l’ombre d’une idée, c’est du culot doublé de cécité politique. En ce qui me concerne, une mise à jour de la plateforme de la Soummam et une synthèse des programmes politiques des forces existantes à la veille du 1er novembre, entre UDMA, ULEMA et MTLD est suffisante pour asseoir déjà les fondements d’une république imperméable aux Barbouzes aux bleus de chauffe, et aux charlatans branchés sur les fréquences de Tora Bora. Il est là le programme depuis belle lurette, c’est ce pouvoir qui est une anomalie et non la société comme nous le suggère ce Makhzenien en mal de notoriété. Les convictions de la tribu des « ON »

AEGIS 63

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