Affaire Hadjadj : le Syndicat national des journalistes dénonce une "intimidation"
Le communiqué du Syndicat national des journalistes :
Notre confrère du Soir d’Algérie, Djilali Hadjadj, a fait l’objet, dimanche 5 septembre, d’une interpellation par la police au niveau de l’aéroport Mohamed Boudiaf, à Constantine, alors qu’il s’apprêtait à se rendre à Marseille. Cette interpellation fait suite à une plainte déposée contre lui par la CNAS, ce dont Hadjadj se défend de n’avoir jamais été officiellement destinataire. Devant être entendu par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, notre confrère se retrouve néanmoins englué dans un imbroglio de procédure lui valant déjà deux jours de détention avant même d’être présenté devant le procureur.
Journaliste à la plume acerbe et sans concession contre le phénomène de la corruption en Algérie et, par ailleurs président de l’Association algérienne de lutte contre la corruption, l’homme dérange forcément.
Difficile dès lors de ne pas soupçonner une volonté d’intimidation d’un militant que l’on cherche à présenter dans la posture de «l’arroseur arrosé» qui rappelle étrangement, à certains égards, une certaine affaire Benchicou ! Le syndicat exprime d’ailleurs ses plus vives inquiétudes quant à la situation de notre confrère dont il exige la mise en liberté immédiate en attendant l’épuisement des procédures judiciaires nécessaires pour qu’il retrouve les siens, son métier et son combat le plus tôt possible
P/Le Syndicat national des journalistes
Le secrétaire général
Commentaires (4) | Réagir ?
SI PA JUSTE SI QUOI CETTE LOI BLED EL HOGRA VOUS FAITE LA HONTE AUX ALGERIENS PARTOUT
Nous y voila ! Avec tout mon soutien pour djillali avec qui j'ai eu le plaisir de travailler, je ne peux m'empêche de poser une question: quand es-ce que ce syndicat fantoche, et lui-même, corrompu, a-t-il réagit à la situation des journalistes ?? en vérité, la situation arrange tout le monde, mais, il viendra bien un jour, où bien des vérités éclateront au grand jour. à bon entendeur. Boudjemaâ Medjkoun, journaliste.