Les banques algériennes seront confiées à des gestionnaires étrangers
Après les aéroports, les ports, l’eau, c’est au tour des banques publiques algériennes d’être confiées à des gestionnaires étrangers. Bouteflika estime en effet que les cadres algériens ne sont plus dans la capacité de le gérer correctement: il fera appel aux étrangers. c’est, du moins, ce qui ressort de l’entretien qu’a eu avant-hier le président de la république avec le ministre des finances Karim Djoudi, dans le cadre des auditions du président organisées chaque ramadhan.
On ignore ce qui, dans l’exposé du ministre, a conduit Abdelaziz Bouteflika à prendre cette décision lourde de conséquences. le ministre des finances a dressé un bilan plutôt positif de la situation économique et financière du pays, relevant que la croissance économique hors hydrocarbures a atteint le niveau de 9,3% en 2009 contre 6,1%, que le niveau de l’inflation se stabilise à 5,75% en 2009, que la balance des paiements a affiché un solde des paiements courants de 520 millions de dollars us pour l’année 2009 et que le taux de chômage est de 10,2% en 2009, contre 11,3% en 2008.
Toujours est-il qu’il a instruit le gouvernement d’ouvrir encore plus l’accès des banques aux entreprises, « dans la transparence et le respect des critères universels » concluant, sans grand rapport avec l’eposé du ministre que «les dispositifs de garanties des crédits aux entreprises doivent être davantage actifs, la modernisation du système bancaire et financier doit se poursuivre aussi, avec le concours de partenaires dans des fonds mixtes et même, le cas échéant, le recours à l’expertise étrangère à même de participer à l’amélioration de la gestion des banques et établissements f inanciers publics »
Une affaire à suivre…
L.M.
Commentaires (54) | Réagir ?
@ben, ya si ben, si vous avez un resse
ntiment pour le FLN, c'est votre problème, moi je suis fier d'avoir
appartenu au FLN, qui a permis de
libérer le peuple Algérien du joug
colonial, quant au douar que vous avez semblez mépriser, sachez, que sans les hommes et les femmes des douars, a travers l'Algérie, vous
seriez encore asservi. s'agissant de
nos voisins, on ne voit pas en quoi
leurs finances et leurs économie se portent bien. il n ya qu'avoir la
contrebande qui existe a nos frontières, pour détourner les produits Algériens et le tapage fait autour de la réouverture des frontières, pour faire sortir leur
marchandise et leur haschich. en exemple, le tourisme dans ces pays
et géré par les étrangers pour les
étrangers. Si vous voulez connaitre
bien ces pays, il faut y travailler
et y vivre et non pas avec de l'euro en poche. sans rancune. chenoud
nous avons des banquiers de renom qui sont partis malheureusement, sous d'autres cieux plus cléments. C'est le cas de Hadj Nacer, (un mozabite) l'ex-gourverneur de la banque d'Algérie, qui est un grand patron dans des banques internationales de renommée mondiale !