La significative crise de Zerhouni
La dernière information de nos confrères du Soir d’Algérie à propos du refus obstiné de Noureddine Yazid Zerhouni de quitter le ministère de l'Intérieur, confirme bien que le remaniement gouvernemental surprise, annoncé le vendredi 28 mai 2010, marque une défaite du clan Bouteflika dans la lutte des appareils qui agite le sommet de l’Etat en Algérie.
Le président Bouteflika aurait donc perdu la mainmise sur les hydrocarbures, avec le départ de Chakib Khelil, mais aussi, et surtout, sur l’ordre intérieur avec l’éviction de l'autre homme de confiance, Noureddine Yazid Zerhouni, Ministre de l'Intérieur, désigné Vice Premier-Ministre, poste qui s’avère purement honorifique, sans grande prise sur les grands dossiers.
Sans Zerhouni, le président ne peut plus manœuvrer l’édifice sécuritaire, l’administration, les élections, l’ordre intérieur, la police, bref, tout ce qui faisait la force du régime.
Mais sans Zerhouni, Bouteflika est surtout obligé de renoncer à son vieux projet qu’il caresse depuis 1999 : "casser" les services de sécurité puis les avaler en les plaçant définitivement dans un grand ministère de la sécurité de l'Etat qui regrouperait la police, la gendarmerie et les services de renseignements et que Zerhouni superviserait».
Le départ de Zerhouni le prive ainsi d’un exécutant principal de sa stratégie de succession au profit de son frère Said.
Tout cela explique que l’éviction de Zerhouni ne fut pas facile.
Elle fut le résultat d’une négociation difficile.
Selon le Soir, dès jeudi, Ouyahia informe Bouteflika d‘un «petit problème : Zerhouni «n’est pas près d’accepter le poste qu’on lui avait prévu. Il préfère rester à l’Intérieur». Conséquence ? Cela retarde quelque peu l’annonce.
Mais contrairement à ce qu’avance le Soir, cette résistance n’est pas le fait du seul Zerhouni mais elle est encouragée en sous-main par Bouteflika. Et si Ouyahia est intervenu pour la dernière fois auprès de l’ex-ministre de l’Intérieur pour obtenir une réponse définitive en lui disant : «Je dois de toutes les façons envoyer le communiqué à l’APS d’ici quatre heures au maximum », phrase d’Ahmed Ouyahia qui aurait fini par convaincre Zerhouni qu’il n’avait plus le choix, il parlait au nom des décideurs de l’ombre, pas du président.
S.K.
Commentaires (29) | Réagir ?
Jadis, quand Mr ZERHOUNI était au commande, vous le veneriez (Taaabdouh). Quand il est tombé, il est devenu la risée.
Tenez vous bien debout au moins une fois dans votre vie.
@Oran... Il n'y a pas des complexes et des minables parmis tout les artistes algeriens ou ceux qui pretendent l'etre, comme ton Khaled, Mami and Co, le premier la ou il va, il se fait plus plat qu'une m... pour plaire, lorsqu'il se trouve sur une chaine francophone il se revendique comme quelqu'un qui adore la culture occidental, sur une chaine arabophone il se targue d'etre quelqu'un qui a ete berce depuis son jeune age par la culture arabe. Pour plaire a son impressario Levy il a fait un gala avec le chanteur israelien Eyal, pour montrer sa joie il a dit au public qu'il souhaiterais un jour enregistre un CD en hebreux en compagnie du chanteur Eyal. Mami lui il a ete envoyer par le lobby juif a marche a Vienne lors de l'election de HAIDER, chef de file de l'extreme droite autrichienne. Mais, il n'a pas ose une seule fois venir en algerie soutenir les democrates algeriens qui manisfetent contre les integristes ou lors de l'assassinat de Boudiaf.