Moi, Fatima, je déclare par la présente merci. Merci au bon Dieu et à celui-là qui pense à la venir de ce pays qu’il va être rempli de la fumée tellement yen a qui fument, pas rien que des cigarettes et même des choses qu’elles leur renversent le cerveau pour effacer les problèmes dans un temps après ça revient plus pire. Je me comprends. Celui-là, un jour, il dit maintenant on cherche que la propreté, rien que la propreté, toute la propreté, je le jure. Alors, ça fait des jours, Nesnes et toutes ses copains de l’houma qui ont le diplôme de chômeur comme lui (avec du piston comme même, pour le café de celui qu’il donne le travail pour les jeunes dans la mairie) y ont pris du travail.

Dans l’emploi de jeunes qui paye un peu mieux que rien. Maintenant tous y grattent les affiches qu’elles sont collées au mur pour la compagne de qui il voulait être président. Alors je dis c’est bien. Passe que ya beaucoup des photos dans tous les murs de tous les bâtimets dans toutes les rues de toutes les villes de tout le pays. Le matin Nesnes y va chercher les murs et y gratte les photos avec l’Omo et la brosse et la raclée. Moi je te dis la vérité, j’ai pas voulu pour toi. Passe que je m’habitue à toi dans tous les murs. Alors je dis à Nesnes c’est pas bien de gratter la figure du président de l’Algérie. Mais Nesnes y dit c’est bien de rester propre. Ça fait je sais plus qu’est ce qu’il est le bien et qu’est ce qu’il est le mal maintenant. Ya tout qui se mélange. Et je crois beaucoup y sont comme moi dans ce que je lis dans les blocs de l’Internet qu’ils parlent le sujet de l’Algérie. Passe que même que je suis une femme, je lis la politique. Et la nuit, mon sommeil y s’envole de moi quand je pense trop. Mais je réfléchis longtemps dans ma tête pour ouvrir ce problème. Je cherche des prépositions pour tout le monde il est content. J’en ai trouvé une idée que je crois elle est bien. Si possible on fait une loi ? Mais faut les dépités y votent la loi avec tous leurs bras levés en l’air comme leur habitude. Je l’explique mon idée : le ministre de la construction de tous les logements de l’Algérie y commande tous ceux qu’ils construisent une maison ou un bâtiment ou une quelque chose qu’il faut des murs, qu’ils font un trou dans le mur qu’il est dans la rue, sur la porte de la rentrée, avec un cadre pour on met les photos dedans. Alors dans le cadre on peut mettre la photo de qui est le président, pour toute la vie. Et si c’est pas toi c’est l’autre. Mais après longtemps, quand tu veux plus. Elle est venue cette idée, passe que dans les maisons des Français d’avant qui sont plus dans ces maisons, à Saint-Ogine et à la Pointe Piscade, j’ai rencontré des murs avec des mots d’amour qu’ils sont écrits sur la porte : « Mon doux nid » « Mon doux rêve » ou bien le nom de celle qu’il aime celui qu’il a monté le mur, pour tout le monde y sait que c’est elle, le meilleur et le pire comme il dit dans le film. Et nous aussi on aime notre doux président qu’il est le meilleur. Et les riches qu’ils ont les villas y vont faire des beaux cadres avec la peinture en or qu’elle est bien sortie avec leur argent, et les autres qui peuvent pas, Allah ghaleb, y peuvent faire de la peinture n’importe. Et comme ça, dans tout l’Algérie, tous y vont droit au mur pour voir le président. Mais quand je raconte mon idée à Nesnes, il se fâche beaucoup avec moi, il dit toi tu veux pas les jeunes y travaillent pour le grattage, mieux qu’ils restent dans la rue et y se grattent les ……. ! Il a pas dit le mot, pour le respect, mais j’ai compris, hachek, passe que je vois les hommes tout le jour y sont mal élevés même quand les femmes elles passent, normal. Ma mère elle dit la fille de famille elle regarde pas les hommes elle pose ses yeux sur le parterre, mais qu’est ce tu veux faire ? Même tu mets les lunettes noires, tu les vois. Alors je veux bien Nesnes y travaille, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain, pour l’Algérie elle se démange pas avec le chômage. Comment tu fais pour soigner ce problème ? Sur ce, je te quitte avec tout mon amitié distinguée de tous les autres.