Privatisation du CPA : aucune offre n'a encore été déposée
Aucune offre n’a encore été déposée ce matin, mardi 30 octobre, pour la privatisation du CPA, contrairement aux engagements du ministre des finances qui avait annoncé que le dépôt des offres pour le rachat de la banque publique se fera « au plus tard fin octobre ». C’est ce que croit savoir le quotidien en ligne « toutsurlalgerie.com » qui cite une « source proche du dossier.»
La raison serait toute simple : les six banques candidates (BNP Paribas, Crédit Agricole, Banques Populaires, Société Générale, Citibank et Santander) attendent toujours la remise par le gouvernement des documents nécessaires à l'établissement de leurs offres techniques et financières, notamment le pacte d'actionnaire et le contrat de cession. « Après avoir reçu ces documents, les banques auront besoin de deux à trois semaines pour établir leurs projets techniques et les offres commerciales. La remise de ces offres ne peut donc intervenir que vers la fin novembre », affirme la source de « toutsurlalgerie.com » qui estime que « dans ce contexte, ce retard pourrait compromettre l’aboutissement de la privatisation avant la fin de l’année et décevoir beaucoup d’investisseurs même si ces derniers semblent convaincus que l’opération ira à son terme. »
« Peut-on encore croire nos ministres quand ils fixent des échéances pour les privatisations des entreprises publiques? se demande le quotidien. Après les nombreuses maladresses de Boudjemaa Haichour sur la privatisation d’Algérie, c’est autour du ministre des finances Karim Djoudi de semer le doute sur les capacités du gouvernement à gérer sérieusement des dossiers sensibles engageant la crédibilité de l’Algérie auprès des investisseurs internationaux. »
« toutsurlalgerie.com » rappelle qu’en moins d’une semaine, c’est la deuxième erreur qui est commise par le gouvernement dans la gestion des privatisations des groupes publics. « Le ministre poste et des télécommunications Boudjemâa Haichour s'est déjà discrédité auprès des investisseurs étrangers en affirmant il y a quelques jours dans la presse que le lancement de l'opération d'ouverture du capital de l'opérateur historique se fera au plus tard début 2008. Une déclaration aussitôt démentie par le ministre de l'industrie et de la participation Hamid Temmar lors de sa récente visite à Paris. Qui croire ? Le premier responsable du secteur des télécoms ou le patron des privatisations ? En delà des contradictions entre les ministres et l'absence d'une solidarité gouvernement, le chef de l'exécutif Belkhadem devrait prendre en charge sérieusement le problème de communication. »
La raison serait toute simple : les six banques candidates (BNP Paribas, Crédit Agricole, Banques Populaires, Société Générale, Citibank et Santander) attendent toujours la remise par le gouvernement des documents nécessaires à l'établissement de leurs offres techniques et financières, notamment le pacte d'actionnaire et le contrat de cession. « Après avoir reçu ces documents, les banques auront besoin de deux à trois semaines pour établir leurs projets techniques et les offres commerciales. La remise de ces offres ne peut donc intervenir que vers la fin novembre », affirme la source de « toutsurlalgerie.com » qui estime que « dans ce contexte, ce retard pourrait compromettre l’aboutissement de la privatisation avant la fin de l’année et décevoir beaucoup d’investisseurs même si ces derniers semblent convaincus que l’opération ira à son terme. »
« Peut-on encore croire nos ministres quand ils fixent des échéances pour les privatisations des entreprises publiques? se demande le quotidien. Après les nombreuses maladresses de Boudjemaa Haichour sur la privatisation d’Algérie, c’est autour du ministre des finances Karim Djoudi de semer le doute sur les capacités du gouvernement à gérer sérieusement des dossiers sensibles engageant la crédibilité de l’Algérie auprès des investisseurs internationaux. »
« toutsurlalgerie.com » rappelle qu’en moins d’une semaine, c’est la deuxième erreur qui est commise par le gouvernement dans la gestion des privatisations des groupes publics. « Le ministre poste et des télécommunications Boudjemâa Haichour s'est déjà discrédité auprès des investisseurs étrangers en affirmant il y a quelques jours dans la presse que le lancement de l'opération d'ouverture du capital de l'opérateur historique se fera au plus tard début 2008. Une déclaration aussitôt démentie par le ministre de l'industrie et de la participation Hamid Temmar lors de sa récente visite à Paris. Qui croire ? Le premier responsable du secteur des télécoms ou le patron des privatisations ? En delà des contradictions entre les ministres et l'absence d'une solidarité gouvernement, le chef de l'exécutif Belkhadem devrait prendre en charge sérieusement le problème de communication. »
Commentaires (1) | Réagir ?
La prise en charge du dossier privatisation du CPA a, dés le début, c'est-à-dire depuis un peu plus de deux années, été marquée par des atermoiements, des contradictions, des déficiences techniques gravissimes et une opacité totale au niveau institutionnel concerné (ministère des finances, ministère des participations, CPA...).
Naturellement, le jeu des groupes de pression relayé et animé par d'anciennes personnalités, à l'instar de Benachenhou mais pas seulement, est largement à l'origine des dysfonctionnements qui ont caractérisé le traitement du dossier.
Au total, ce sont surtout des intérêts groupusculaires privés et individuels qui président au processus de privatisation du CPA.
IL ne faut évidemment pas oublier, dans ce contexte soumis à de fortes manipulations, l'épineuse question des 900 millions de dollars de créances douteuses que certains clans (ceux qui en ont bénéficié) s'activent à faire annuler via la privatisation.
Au reste, la plupart des commentaires de la presse nationale (y compris le journal électronique "Tout sur l'Algérie") évacuent la problématique des créances douteuses comme si la cause était entendue, depuis longtemps, depuis toujours devrais-je dire.
Je ne sais pas si on a pris toute la mesure de ce que représentent les 900 millions de dollars.
Je rappelle, à titre de comparaison, que notre facture annuelle en produits pharmaceutiques nous coûte précisément 900 millions de dollars.
C'est presque le même montant que nous consacrons chaque année à l'importation de poudre de lait!
On peut comme cela poursuivre l'analogie, parfois nécessaire, pour mieux comprendre les enjeux liés à la finance et aux crédits bancaires.
La privatisation du CPA fera couler encore beaucoup d'encre, et il ne faudra pas s'étonner des dérives que le dossier subira, aprés la cession, car on identifiera alors un peu mieux les soubassements clientélistes et politiques internes et externes de cette privatisation.
Rym Imsat