Algérie : deux clans s'affrontent clairement
L’un veut tendre la main jusqu’au bout aux islamistes ; l’autre exige que l’on clôture le chapitre « réconciliation nationale » et qu’on revienne à une vraie lutte anti-terroriste. L’un compte séduire par toutes sortes de concessions, le capital étranger et national ; l’autre veut que l’on retourne à une vraie politique d’investissements pilotée par les pouvoirs publics et regrette qu’on ait livré l’Algérie aux lobbies et aux mafias…
Le duo Bouteflika-Belkhadem est le chef de file du premier clan : réconciliation nationale, libéralisme sauvage, désinvestissement, bazardisation de l’économie, abandon de la souveraineté et du rôle de l’Algérie dans le monde. Pour des raisons sans doute tactiques, Ouyahia a voulu parler au nom de « l’autre clan ». Existe-t-il vraiment ? Toujours est-il que Bouteflika, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, vient de répliquer à Ouyahia : il ne changera ni d’hommes ni de politique. « Seul le choix de la réconciliation nationale est la voie à suivre » a-t-il lancé. Abdelaziz Bouteflika considère que la politique de réconciliation nationale a « permis au pays de renouer avec la paix et la stabilité, et de se lancer dans un processus de développement global dans tous les domaines, tout comme elle a offert des opportunités de drainer les investissements étrangers et d’assurer une vie meilleure pour tous les Algériens ». Puis cette réponse sèche à l’adresse d’Ouyahia : il poursuivra sa politique « malgré ceux qui voient dans cette politique un obstacle qui fait barrière à leurs desseins et appétits opposés aux intérêts de leur pays et leur peuple, aussi différente soit leur appartenance ou leur affiliation. »
La ligne de démarcation est tracée.
Et 2007 n’est pas encore terminée.
L.M.
Le duo Bouteflika-Belkhadem est le chef de file du premier clan : réconciliation nationale, libéralisme sauvage, désinvestissement, bazardisation de l’économie, abandon de la souveraineté et du rôle de l’Algérie dans le monde. Pour des raisons sans doute tactiques, Ouyahia a voulu parler au nom de « l’autre clan ». Existe-t-il vraiment ? Toujours est-il que Bouteflika, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, vient de répliquer à Ouyahia : il ne changera ni d’hommes ni de politique. « Seul le choix de la réconciliation nationale est la voie à suivre » a-t-il lancé. Abdelaziz Bouteflika considère que la politique de réconciliation nationale a « permis au pays de renouer avec la paix et la stabilité, et de se lancer dans un processus de développement global dans tous les domaines, tout comme elle a offert des opportunités de drainer les investissements étrangers et d’assurer une vie meilleure pour tous les Algériens ». Puis cette réponse sèche à l’adresse d’Ouyahia : il poursuivra sa politique « malgré ceux qui voient dans cette politique un obstacle qui fait barrière à leurs desseins et appétits opposés aux intérêts de leur pays et leur peuple, aussi différente soit leur appartenance ou leur affiliation. »
La ligne de démarcation est tracée.
Et 2007 n’est pas encore terminée.
L.M.
Commentaires (10) | Réagir ?
oui deux groupes de risudu du colonialisme s'affrontent et s'accapare les richesses du pays au detriment du peuple algerien, d'ailleur il suffit de voir dans nos villes la corruption qui s'expose au sus et au vue de tout le monde, les belles voitures et villa qui se multiplient, pour enfin de parcours le kabyle de service vient nous jeter la poudre aux yeux et dire que son predecesseur avait cédé le pays à la mafia et le lobbie je ne sais quoi. lui meme il sert et il se sert il suffit de lire ce qui se dit sur ce que possede monsieur OUYAHYA. OU VA L'ALGERIE
Salut. Ceci me rappelle une chronique par moi écrite le jour ou Belkhadem fut nommé premier ministre ou chef du gouvernement. Je l'avais titrée alors" un Abdelaziz peut cacher un autre " en me referant a l'ecriteau que je n'ai que trop lu sur les panneaux signaletiques des chemins de fer aux passage a niveuax non gardés. Finalement Abdelaziz en a caché 2 autres Belkhadem et Ziari (3ème homme du pays. N'allez surtout pas me dire qu'il a été élu au suffrage universel! Enfin si ce n'etait que ça. Aujourd hui il s'agit du meme scenario mais point d'Abdelaziz (traduit par: homme chéri) mais beaucoup plus de Dictateur. car l'actuel pourra en placer un autre. Il est a se damander si l'algerienne n'a pu enfanter que ce genre de bipède et rien d'autre alors que Dieu seul sait qu'elle en a eu de meilleurs mais hélas ils ne sont jamais aux commandes de ce merveilleux pays. Pourquoi donc ? C'est la main de l'etranger? Peut etre bien que oui peut etre bien que non. En attendant les jours meilleurs nous devons supporter ce tiercé d'Abdelaziz, l'un aux loi l'autre a les executer et le troisième comme la cerise sur le gateau. A bon attendeur salut!