Algérie, le pouvoir interdit une rencontre sur l’abolition de la peine de mort
Une rencontre organisée par la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) que préside Mr Mostefa Bouchachi, qui devait se tenir à l’hotel El Biar à Alger ce samedi 10 octobre a été interdite. Les organisateurs ont reçu, jeudi vers 17 heures la notification écrite des services de la DRAG de la wilaya d’Alger. Cette rencontre rentre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’abolition de la peine de mort qui a lieu le 10 octobre. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) maintient cette rencontre. Elle se tiendra le samedi 10 octobre 2009, à partir de 9h30 au niveau de son siège de la Ligue sis au 5 rue Frères Alleg, « ex Pierre Viala », 101 Didouche Mourad, Alger.
La LADDH se dit résolue à poursuivre sa lutte pour faire avancer les choses et dénonce avec la plus grande énergie cette interdiction non justifiée, et qui ne peut trouver sa justification que dans la gestion arbitraire des affaires de l’Algérie. Par cette interdiction, poursuit le communiqué, les autorités expriment le refus paranoïaque à toute initiative de la société civile qui vise à installer un débat national incluant les représentants de l’Etat sur des sujets qui concernent toute la société, notamment la question de la peine de mort.
Cette interdiction confirme le recul général des libertés en Algérie et la volonté du pouvoir de museler la société en s’attaquant à la liberté d’expression et en multipliant les atteintes aux libertés fondamentales.
L.M
Commentaires (18) | Réagir ?
je suis à 100% pour la peine de mort, car il y a trop de crimes impunis ou presque. passer 5 ans pour avoir tuer un jeune pour 200 dinars, puis sortir après 1 an et demi parceque essi boutef a decidé de gracier, et bein sa c'est pas juste. si on applique el qissas, les meurtriers y penceraient a deux fois avant de passer à l'acte.
Depuis 17 ans il ya un état de "siège"!On s'assoie sur tous les droits à tel enseigne que nous commençons à avoir mal... Monsieur le prmier ministre Benflis Ali a saigné le décret d'interdiction de toutes sorts de manif. L'Algérie est un pays démocratique sur son appelation. Et comme tous les pays qui s'accomodent du "qualifiant" ne se croit pas obligés de respecter ce peuple mineur. Un pays de droit s'accommode de tout ce qui n'est pas interdit. Une dictateur ne permet que ce qu'elle autorise. Monsieur Zerhouni
décrète la non représentativité d'un parti, la légitimité de paraître d'un journal, la non régularité d'une éléction... à sa convenance!Bientôt Bout"flica nommera les plantons des institutions de les tas. Au moindre but de l'EN sera commenté comme la réussite du gouvernement.
C'est normal il n'y a plus d'autres réussites depuis 1999.
Un jour le pouvoir donnera des cailloux aux policiers pour les jeter à la face des militants des droits de l'Homme. Tous les membres de ces organisations doivent être nommé par décret présidentiel.