Le "bouteflikisme" veut s'installer pour longtemps en Algérie : 2. ZERHOUNI, A LA TÊTE DE TOUFIK ?

Noureddine Yazid Zerhouni
Noureddine Yazid Zerhouni

Cela fait dix ans que Bouteflika rêve de "casser" les services de sécurité puis les avaler en les plaçant définitivement sous la coupe d'un homme de la "famille" bouteflikienne.

En 1999 déjà, il avait échoué à installer Yazid Zerhouni à la Défense. Puis il avait échoué à placer ses hommes en succession de Smail Lamari. Mais l'obsession est restée vivace : contrairement à ses homologues dictateurs des autres joumloukias, contrairement à Saddam Hussein, Khadafi, Hafedh El-Assad ou Ben Ali, il ne dispose pas de la réalité du pouvoir. Or, le temps presse. Bouteflika a peur de mourir avant d'avoir dégagé la route au " Bouteflikisme"...Il compte certes des succès sur ce chantier, puisqu'il a pu remplacer la génération des généraux «janviéristes» par de nouveaux chefs militaires "apolitiques", mélanger les prérogatives entre responsables du ministère de la Défense nationale de manière que leurs influences s'annulent réciproquement et procéder au découplage entre les services de renseignement et les forces armées.
Mais cela ne suffit pas !
Il faut maintenant mettre sous la coupe, les services de sécurité de Toufik.
C'est la tâche prioritaire du président.
«A partir d'aujourd'hui, je ne recevrais plus personne, à part Zerhouni,» aurait lancé le président à son exécutif. Pourquoi Nouredine Yazid Zerhouni en particulier ? «Parce que l'un des changements que veut opérer le président est la création d'un grand ministère de la sécurité de l'Etat qui regrouperait la police, la gendarmerie et les services de renseignements et que Zerhouni superviserait» répond un responsable dans le Quotidien d'Oran. Les services de sécurité vont donc dépendre du ministère de l'Intérieur !

C’est donc en son ministre de l’Intérieur que le chef de l’Etat place sa plus grande confiance. La relation entre le Président et Noureddine Yazid Zerhouni est la plus ancienne et la plus forte parmi toutes celles que Bouteflika a tissées autour de lui, avant même l’indépendance du pays , disent les proches.

Ainsi se réaliserait l'hégémonie du "bouteflikisme" puisque le chef de l’Etat avait pris, entre autres précautions, de mettre «entre de bonnes mains» les portefeuilles stratégiques comme le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, ainsi que l’Energie et les Mines.
Finie, le double centre de décision ! " Un super ministère de la sécurité de l'Etat, s'il arrive à être retenu, supposerait, en évidence, selon nos sources, une redéfinition des structures et des missions des services de sécurité, tout corps confondu, et une révision de l'approche sécuritaire qui se ferait en conformité des exigences d'une réconciliation nationale approfondie comme la veut Bouteflika", précise le QO qui souligne que cette idée de changement aurait provoqué de profonds remous au sein des institutions concernées. L'on parle même d'une réunion de leurs «chefs» respectifs pour dit-on «faire savoir au président qu'il serait préférable de ne pas le faire aussi rapidement.»
Voilà pourquoi le président de la République consacrerait une grande partie de son troisième quinquennat à la restructuration des services de sécurité, tous secteurs confondus en Algérie.

L.M.

A lire : Le "bouteflikisme" veut s'installer pour longtemps en Algérie : 3. L'URGENCE DE L'AMNISTIE GENERALE

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Commentaires (13) | Réagir ?

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thirga

Le système en place a rèussi la desinformation du peuple algerien. Depuis 1999, c'est la déconfiture. Le criminel est anobli, le vertueux jeté aux orties. Un ministre maintenu depuis bientot deux décennies dans un secteur névralgique (l'Education) contre vents et marées. Résultats chaque rentrée scolaire, le Hidjab s'allonge, l'etre humain s'efface. le pays est grangrené, dilapidé sans aucun controle. Que peut faire l'homme, ombre de Kasdi Merbah? Refaire le coup de 1980 alors qu'il était patron de la SM? Il l'a refait en avil 2001. Au moins avec Kasdi Merbah, il faut vraiment vouloir le poste leur fauteuil pour avoir des problèmes. Avec son second et remplacant, l'Algerien etait épié surveillé, emprisonné. Entre son limogeage et l'arrivée de Betchine, personne n'en parle. Une période sinistre, génératrice du chaos Algerien. Le patron des services, décédé récemment en GENERAL (Lakhal Ayat), a réussi de passer de 1981 à 1988 comme une ombre. Lui qui disait aux chef des Armées Nezzar "chadli s'en prend aux berberistes et en ferme les yeux sur les contingents d'algeriens qui partaient à Pashawar". Ils vont finir par nous rendre Tewfik sympathique à l'idée de voir ce ZERO-NE grand patron des Services Secrets de Boutef. Bah, le ridicule ne tue pas. Au lieu d'aller vivre tranquillement sa retraite, il cherche à prendre sa revanche sur l'ombre de Merbah.

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Homme libre

A ziane: La civilisation de l'Afrique du nord ne se limite pas au frontière du Maroc, le Bérbére de l'Afrique du nord s'attache toujours à son originalité et son identité culturelle; l'homme libre n'a pas de frontière dans son térritoire, ne s'entretue pas avec ses frères. C'est Larbi Bekheir qui a créé ce mot frontière qui joue la carte du Hachich dans le sens du vent de l'ouest. Transitant Figuig, Ghardaia et Oued souf ami de "Becha".

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