Bongo et Bouteflika...
Omar Bongo est mort, l’information a été rapportée la nuit même de son décès par Frank Olivier Gisbert du point ; le lendemain matin, un démenti est envoyé à toutes les rédactions de France, Omar Bongo est encore vivant disait le communiqué ajoutant même, que sa famille et ses proches sont à son chevet et pourtant, il était mort le dictateur et bien mort. Bouteflika est malade gravement malade, il est en Suisse pour des soins, il n’est pas au val de Grâce où il a été soigné auparavant. Serait-ce parce qu’en France, l’information sur son hospitalisation risque d’être ébruitée ? La réponse est dans la question. Si Alger fiévreuse s’empresse de pointer du doigt ceux qui parle du président grabataire et peut-être mourant, c’est que quelque part au palais ca bouille entre les différents courants pour trouver un successeur, parce que vraisemblablement le président ne se remettra pas de sa maladie cette fois ci. Sinon, pourquoi cacher ? nous sommes tous des mortels, un jour on trépassera tous par conséquent. C’est peut-être aussi pour cela que la presse s’est empressée de parler de Saïd Bouteflika qui veut créer un parti présidentiel, une façon de le mettre au devant de la scène le préparant donc à de hautes fonctions. Il n’y a pas de fumé sans feu disait le proverbe, et si Bouteflika est bien décédé ? Quel avenir pour le pays, voila la question qu’il faut se poser, pour le reste c’est un fait divers pour la majorité des algériens comme moi et ce ne sera certainement pas moi qui pleurerai la mort d’un dictateur. Soyons vigilants, les lendemains s’annoncent difficiles si nous ne faisons rien pour extraire le pays des mains de ses voyous à l’affût.
Muhand
Commentaires (11) | Réagir ?
C'est un probléme d'éducation et in est tous responsables à des degrés diférents.
Comment expliquez vous qu'une personne critique la mauvaise gestion, la corruptiont etc...
Puis un jour, elle presente sa candiadture pour etre élue à un poste de resposabilité.
une fois élue, elle s'adonne a la corruption, vol etc..
Si on veut qu sa change, il faut eduquer ses enfants et s'eduquer surtout.
si tout le monde fais ça, les Boutef et cie ne tarderont pas à partir.
Non Naila Z d, Oran, les chancelleries ne savent pas tout ce qui se passe en Algérie. C'est là un de leurs problèmes. Et c'est tant mieux. Mais nous, ici, que savons nous?