Iran : les deux camps revendiquent la victoire

Mir Hossein Moussavi revendique avoir remporté l'élection présidentielle en Iran aux dépens de Mahmoud Ahmadijenad. Ce dernier est pourtant donné vainqueur par une agence officielle.

Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad est en tête de l'élection présidentielle iranienne avec 69% des voix après dépouillement de 5,5 millions de bulletins, a déclaré vendredi le chef de la commission électorale.

Le candidat conservateur modéré Mir Hossein Moussavi avait revendiqué la victoire quelques minutes avant l’annonce de la commission électorale. Le camp de Mahmoud Ahmadinejad a fait de même dans la soirée. Le résultat officiel lors de ce scrutin marqué par une forte mobilisation est attendu samedi.

Tout au long de la journée de vendredi, des files d'attentes d'électeurs ont animé le pays. Les 46 millions d'Iraniens étaient appelés aux urnes pour départager le président sortant et ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, 52 ans, et l'ex-Premier ministre donné comme principal challengeur Mir Hossein Moussavi, 67 ans.

"La participation des électeurs est sans précédent", a affirmé Kamran Daneshjou, responsable de l'élection au ministère de l'Intérieur. Elle devrait être d'au moins 70% selon un membre du Conseil des gardiens de la constitution. La clôture du scrutin a été plusieurs fois repoussée devant l'afflux d'électeurs.

Lors des débats télévisés, Mir Hossein Moussavi a soutenu que la politique étrangère de son rival avait "nuit à la dignité de l'Iran". Il a promis d'améliorer les relations avec l'étranger, même s'il aura peu d'influence sur la politique nucléaire, l'ensemble des décisions stratégiques revenant au guide suprême, Ali Khamenei.

Mahmoud Ahmadinejad a pour sa part cherché à défendre son image d'homme du peuple. Le président sortant, qui en cas de défaite serait le premier président sortant à ne pas être réélu, a en retour accusé ses rivaux de malhonnêteté et de recevoir des "avantages financiers". Il a aussi accusé l'épouse de Mir Hossein Moussavi, Zahra Rahnavard, d'avoir obtenu illégalement son doctorat de sciences politiques.

© Europe 1

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kaci

La choura de ben khadem &c.

Voilà le model que l'on veut nous imposer:

Zeus et les dieux mineurs