Le 5 novembre, journée "Debout pour le journalisme"
Parce que la liberté de la presse est menacée même en Europe, il est demandé à la profession et aux citoyens de se mobiliser pour la journée européenne de la liberté de la presse « Debout pour le journalisme » , le 5 novembre.
Organisée par la Fédération européenne des journalistes (FEJ), cette journée a pour objectif de faire prendre conscience aux citoyens européens que le journalisme est actuellement en danger.
De fait, partout sur le vieux continent, les atteintes à la liberté de la presse, et donc au droit qu’ont les citoyens de bénéficier d’une information indépendant et plurielle, se multiplient : pressions économiques et politiques, marchandisation de l’information, autocensure, précarité, non respect du principe de protection des sources, etc. Et la qualité du journalisme en pâtit.
On peut à cet égard citer de nombreux exemples : en Slovénie, plus de 400 journalistes ont signé une pétition et protestent contre un gouvernement qui porte atteinte à la liberté de la presse et pratique la censure politique. Au Portugal, le gouvernement vient d’adopter une loi qui limite la protection des sources et les droits d’auteur des journalistes.
En Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, des journalistes ont été traduits en justice et même parfois emprisonnés pour avoir refusé de révéler leurs sources. En Italie, les journalistes de la presse écrite sont dans l’impasse pour le renouvellement de la négociation collective depuis deux ans ; en Suisse alémanique les journalistes travaillent depuis bientôt trois ans sans convention collective. Dans la plupart des nouveaux pays membres de l’Union européenne une majorité de journalistes sont contraints d’accepter des contrats de travail précaires ou faussement « indépendants » dans un marché des médias dominé par une poignée de sociétés d’Europe de l’Ouest.
En France comme ailleurs la situation est grave comme le souligne Aidan White, le Secrétaire général de la FEJ. « Nous voyons se rejoindre les démons de l’ingérence politique, de l’autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ».
Le 5 novembre prochain, pour tirer une sonnette d’alarme et marquer l’attachement de nombreux journalistes français à leur métier, plusieurs initiatives sont d’ores et déjà organisées sur tout le territoire.
• A Paris, un rassemblement aura lieu à 13 h 30 devant l’Assemblée Nationale. A cette occasion, les syndicats de journalistes remettront leurs propositions aux députés avec la pétition (www.intersj.info) qu’ils ont lancé sur la toile après le rassemblement du 4 octobre.
• Des débats devraient également avoir lieu dans les écoles de journalisme afin de rappeler à nos futurs consœurs et confrères l’importance de l’indépendance et de la déontologie :
• Des cafés citoyens seront organisés dans différentes villes de province. • Les clubs de la presse régionaux organiseront, eux aussi, différentes manifestations. • Etc.
Rendez vous le 5 novembre 2007, Journée européenne de la liberté de la presse « Debout pour le journalisme ».
De fait, partout sur le vieux continent, les atteintes à la liberté de la presse, et donc au droit qu’ont les citoyens de bénéficier d’une information indépendant et plurielle, se multiplient : pressions économiques et politiques, marchandisation de l’information, autocensure, précarité, non respect du principe de protection des sources, etc. Et la qualité du journalisme en pâtit.
On peut à cet égard citer de nombreux exemples : en Slovénie, plus de 400 journalistes ont signé une pétition et protestent contre un gouvernement qui porte atteinte à la liberté de la presse et pratique la censure politique. Au Portugal, le gouvernement vient d’adopter une loi qui limite la protection des sources et les droits d’auteur des journalistes.
En Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark, des journalistes ont été traduits en justice et même parfois emprisonnés pour avoir refusé de révéler leurs sources. En Italie, les journalistes de la presse écrite sont dans l’impasse pour le renouvellement de la négociation collective depuis deux ans ; en Suisse alémanique les journalistes travaillent depuis bientôt trois ans sans convention collective. Dans la plupart des nouveaux pays membres de l’Union européenne une majorité de journalistes sont contraints d’accepter des contrats de travail précaires ou faussement « indépendants » dans un marché des médias dominé par une poignée de sociétés d’Europe de l’Ouest.
En France comme ailleurs la situation est grave comme le souligne Aidan White, le Secrétaire général de la FEJ. « Nous voyons se rejoindre les démons de l’ingérence politique, de l’autocensure, de la concentration des médias et de la précarité dans la profession pour aboutir à un journalisme véritablement malade ».
Le 5 novembre prochain, pour tirer une sonnette d’alarme et marquer l’attachement de nombreux journalistes français à leur métier, plusieurs initiatives sont d’ores et déjà organisées sur tout le territoire.
• A Paris, un rassemblement aura lieu à 13 h 30 devant l’Assemblée Nationale. A cette occasion, les syndicats de journalistes remettront leurs propositions aux députés avec la pétition (www.intersj.info) qu’ils ont lancé sur la toile après le rassemblement du 4 octobre.
• Des débats devraient également avoir lieu dans les écoles de journalisme afin de rappeler à nos futurs consœurs et confrères l’importance de l’indépendance et de la déontologie :
• Des cafés citoyens seront organisés dans différentes villes de province. • Les clubs de la presse régionaux organiseront, eux aussi, différentes manifestations. • Etc.
Rendez vous le 5 novembre 2007, Journée européenne de la liberté de la presse « Debout pour le journalisme ».
Commentaires (28) | Réagir ?
vérité, il faut absolument cesser ces querelles inutiles et etre tous unis, kabyles ou pas pour redresser ce pays, mis à part la rue je ne vois pas d'autre solution, je sais que de là ou vous etes vous ne pouvez pas manifester mais au lieu de vous attaquer à moi trouvez plutôt une association pour pointer du doigt la dictature qu'on subit. Cette gueguerre de kabyles contre les non kabyles fait diversion face aux vrais problèmes que rencontre notre Algerie.
Un petit rhum, une petite grippe Algérienne? A force de trop parler pour ne rien dire, on finit toujours par avoir le bec cloué.