Quelque chose se prépare au Sahel...
L'Algérie est fermement invitée à se joindre au dispositif militaire anti-terroriste conduit par les Américains au Sahel.
Les Etats-Unis et la Libye en font leur affaire.
C’est du moins la mission que se sont fixé , Saïf El Islam Kadhafi, le fils du président libyen et Richard Burr, sénateur en Caroline du Nord, tous deux dépêchés à Alger.
Selon Maghreb Confidentiel, le président Bouteflika a reçu pendant deux jours, fin mai , à El Mouradia , une délégation américaine composée de trois sénateurs et d’un député, tous républicains et conduite par Richard Burr. ainsi que Saïf El Islam.
La visite éclair US, restée confidentielle, a porté sur le renforcement de la coopération anti-terroriste entre l’Algérie et les USA, apprend-on par la même source.
Les membres de la délégation américaine sont spécialistes des affaires de défense et de renseignement.
Richard Burr, sénateur en Caroline du Nord, siège aux côtés de Saxby Chambliss, sénateur en Géorgie au Select Committée On Intelligence dont faisait partie l’autre membre de la délégation Sey Graham , sénateur du Caroline du Sud, qui siège actuellement au Committee on Armed Services.
Saïf El Islam Kadhafi, lui, tente d’atténuer les tensions qui existent entre les deux pays qui se disputent le leadership régional dans la lutte anti-terroriste. Lors de son dernier voyage en Algérie, le 20 mai, ce dernier a pu rencontrer et s’entretenir avec le président Bouteflika, l’ex premier ministre Abdelaziz Belkhadem, le chef de l’état major de l’armée Ahled Gaïd salah et le ministre de la défense Abdelmalek Guenaizia. Il a annoncé la bonne nouvelle de la libération , en juin, de 56 algériens détenus en Libye, dont certain sont emprisonnés depuis plusieurs années.
Avec ce geste, Saf El Islem veut signifier à l’Algérie, la volonté de son pays de dépasser l’ère de la méfiance mutuelle pour se concentrer sur la priorité du moment: leur coopération sécuritaire inhérente à la lutte contre Al Qaïda au Maghreb Islamique et le trafic de drogue dans la région. Pour rassurer sur sa volonté de rapprochement, le fils du colonel a fait un autre geste en mettant à contribution les fonds de sa Fondation pour la libération de certains otages européens, kidnappés dans la région, notamment les deux autrichiens libérés au Mali, fin 2008. En retour la Libye espère la médiation de l’Algérie dans le règlement de son contentieux avec la Suisse.
S.C.
Commentaires (12) | Réagir ?
ya cheikh tahar icar - Franchement c'est le delire ! Pour developer, il faut du savoir, et cela require au minimum une langue, et des tetes - Votre pays et regime, se nient, vous nie, et je ne sais quoi, et tu viens me parler democratie...
@TAhar Icar, bien parlé ! Vous venez de faire toucher du doigt le problème. J’ajouterai que le problème de la politique algérienne c’est qu’elle navigue sans boussole ni radar sur une mer agitée. Cette politique ne sait ni observer, ni lire, ni naviguer avec les étoiles qui entourent son ciel ; pourtant ce ciel, malgré la nuit, reste clair et dégagé ! Cette politique aveugle ne fait que cogner sur les récifs.