Les entreprises étrangères du médicament boudent l'Algérie
La nouvelle réglementation en Algérie semble décourager les entreprises étrangères du médicament qui s’en vont à la recherche de nouveaux marchés, jugés plus cléments sur le plan réglementaire.
Les entreprises étrangères du médicament se désintéressent de l'Algérie et choisissent de plus en plus de se tourner vers l'étranger. La nouvelle réglementation, qui interdit l’importation de médicaments produits localement, et la disposition "Ouyahia", qui oblige tout importateur étranger à s’associer à un actionnaire algérien à hauteur de 30% de son capital, semblent constituer les principales causes de ce phénomène.
L’Algérie demeure pourtant un marché en croissance.
En 2008, elle a importé 1,85 md$ de médicaments, notamment des produits anti-cancéreux, les antihépathiques, contre 1,44 mds$ en 2007, soit une hausse de 27,86%. La consommation de médicaments en Algérie se situe entre 40 $ et 60 $ par habitant, ce qui reste dans les normes régionales du Maghreb.
Mais elle s’avère nettement inférieure à celle des habitants des pays de la rive nord de la Méditerranée qui atteignent, comme en France, un montant 10 à 15 fois supérieur.
Appel au renforcement la production nationale
Pour expliquer l'absence d'exposants français sur le volet médicaments, Jean François Heugas, directeur général de la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA), rappelle que les fabricants ont effectué une mission collective en Algérie en avril, pilotée par la Fédération française du médicament.
Il reconnaît cependant aussi l'impact d'une réglementation qui "fait du yoyo". "On peut très bien comprendre que l’Algérie, grand consommateur de médicaments à la facture d’importation élevée, veuille produire le maximum de médicaments, à commencer par les médicaments génériques", analyse-t-il. "C’est tout à fait compréhensible et c’est une marque de bonne gestion de la part de l’Algérie, mais il y a quand même un flou et je crois qu’il y a encore besoin, pour l’instant, des firmes internationales françaises qui sont expertes en la matière."
Reste que le ministre algérien de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a appelé l'entreprise publique de production pharmaceutique Saidal à élargir sa gamme de médicaments pour couvrir davantage les besoins du pays.
Source : http://www.econostrum.info
Les entreprises étrangères du médicament se désintéressent de l'Algérie et choisissent de plus en plus de se tourner vers l'étranger. La nouvelle réglementation, qui interdit l’importation de médicaments produits localement, et la disposition "Ouyahia", qui oblige tout importateur étranger à s’associer à un actionnaire algérien à hauteur de 30% de son capital, semblent constituer les principales causes de ce phénomène.
L’Algérie demeure pourtant un marché en croissance.
En 2008, elle a importé 1,85 md$ de médicaments, notamment des produits anti-cancéreux, les antihépathiques, contre 1,44 mds$ en 2007, soit une hausse de 27,86%. La consommation de médicaments en Algérie se situe entre 40 $ et 60 $ par habitant, ce qui reste dans les normes régionales du Maghreb.
Mais elle s’avère nettement inférieure à celle des habitants des pays de la rive nord de la Méditerranée qui atteignent, comme en France, un montant 10 à 15 fois supérieur.
Appel au renforcement la production nationale
Pour expliquer l'absence d'exposants français sur le volet médicaments, Jean François Heugas, directeur général de la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA), rappelle que les fabricants ont effectué une mission collective en Algérie en avril, pilotée par la Fédération française du médicament.
Il reconnaît cependant aussi l'impact d'une réglementation qui "fait du yoyo". "On peut très bien comprendre que l’Algérie, grand consommateur de médicaments à la facture d’importation élevée, veuille produire le maximum de médicaments, à commencer par les médicaments génériques", analyse-t-il. "C’est tout à fait compréhensible et c’est une marque de bonne gestion de la part de l’Algérie, mais il y a quand même un flou et je crois qu’il y a encore besoin, pour l’instant, des firmes internationales françaises qui sont expertes en la matière."
Reste que le ministre algérien de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, a appelé l'entreprise publique de production pharmaceutique Saidal à élargir sa gamme de médicaments pour couvrir davantage les besoins du pays.
Source : http://www.econostrum.info
Commentaires (16) | Réagir ?
Ayant ete un ex delegue' medcial dans une grande boite pharmaceutique internatonal en algerie, je partage parfaitement l'avis de linternaute "algerien". en ajoutant qu'ayant ete' temoin de l'introduction d'un produit generique (antibiotique MOLECULE CHIMIQUE) achete' a UNE firme japonaise et enrigistre' en tant que molecule mere en Algerie, biensure en changeant le non et en traficotant les etudes.
bref, ce qu il ya de savoir c;est QUE la mafia est partout y compris au nivaeu des ministeres ou il ya une multitude de directeurs centraux, de faiseurs d'opinion, des directeus de la pharmacie centrales des hopitaux, tout ces gens la font le jeux des firmes etrangeres.
et aussi il ne faut pas oublier que deriere toutes les grosse boites d'importaion de medciaments il ya de gros bonets.
a titre d'expemple pharmaliance L'AMARI, Hydrapharm, UPC ETC.......
UN DERNIER EXEMPLE. DE CORRUPTION, UN EX resposable de saidal a vendu les cahiers de charge de l'usine saidal a un prive algerien pour qu 'il puisse les utilser pour monter son usine de fabrication et ce pour une bagatelle de qlq millions.
ET ENCORE TOUT LES GRANDS LABO POSSEDENT LEURS PROPRES GENERIQUES LA BOULE EST BOUCLE'
MERCI
Les entreprises étrangères ne peuvent pas s’installer en Algérie sur la base de lois qui peuvent changer du jour au lendemain. En plus je pense que la main-d’œuvre algérienne est chère et pas très fiable aux yeux des étrangers (bonne pratique de fabrication) et ça se répercute sur le prix. En ce qui concerne la consommation du médicament j’aimerai vous dire que 60$ pour un algérien c’est beaucoup par rapport a ce qu’il gagne. Autre chose La population de notre pays est jeune et avec le beau soleil qu’on a on devrait fermer les pharmacies (khansa !!!!). Si seulement nos pharmaciens arrêtent de vendre les médicaments sans ordonnance et nos médecins de ne pas trop charger les ordonnances je suis sur qu’il nous restera de quoi manger a notre fin.