La finale de coupe du monde dérouterait les parieurs
La finale de la coupe du monde qui opposera dimanche à Moscou la France à la Croatie affole les bookmakers. Pendant que les deux camps affûtent leurs armes, les parieurs scrutent les dernières nouvelles pour affiner leurs paris. Et en l’espèce, les paris sportifs en ligne font fureur.
Selon les médias, plus de 160 millions de paris ont été pris en France dans le réseau physique et en ligne lors de la première phase du Mondial qui a eu lieu au Brésil il y a quatre ans, ont annoncé les opérateurs de paris sportifs. Alors pour la Russie, certains s’attendent à beaucoup plus. D’ailleurs, les opérateurs de paris sportifs tablaient bien avant le début de la coupe du monde sur un chiffre d'affaires global de 240 millions d'euros pour tout le Mondial. Une projection qui pourrait être dépassée. La preuve ? L'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) avait annoncé, jeudi 26 juin dernier, que depuis l'ouverture de la compétition, le 12 juin et jusqu'au mercredi 25 juin compris, 59,6 millions d'euros avaient pris en ligne sur les 44 matchs.
Une finale à suspense
Un élément est retient l’attention de tous les pronostiqueurs : l'équipe de France est mieux classée au classement FIFA par rapport à son adversaire. Même si la Croatie a fait un parcours sans faute montrant des capacités de jeu collectif indéniable, plusieurs observateurs retiennent le fait que son match avec prolongation face à l’Angleterre laissera des séquelles sur la forme des joueurs. Ce qui n’est pas le cas des Français qui auront un jour de repos en plus.
Plus frais et avec un palmarès de rencontre sans fautes, les Bleus ont les faveurs des pronostics. Mais il faut se méfie des Croates qui se sont montrés très coriaces et particulièrement combattants.
Face à l'Angleterre, le talent de Luka Modric et Ivan Rakitic mais aussi la patience entêtante du groupe ont montré que cette équipe croate n’est pas facile à manier.
Si les supporters de l’équipe de France sont confiants, les Bleus ont suivi, eux, avec beaucoup d’attention la rencontre Croatie-Angleterre et leur entraîneur Didier Deschamps a sans nul doute noté pas mal d’observations tactiques en vue de la rencontre de dimanche. Certains évoquent même une rencontre choc entre deux équipes aux styles très différents.
D’ailleurs, les Bleus semblent se méfier énormément de cette solide équipe croate qui a renvoyé chez elles bien de grandes équipes données pourtant favorites au premier tour. Dans le camp français, la prudence est de rigueur. Exemple ? Pogba qui a fait montre de réserve, voire de la méfiance envers de ses adversaires de dimanche prochain en affirmant : "A l'Euro, il y a deux ans, on pensait que c'était gagné d'avance. On ne veut pas faire la même erreur. Il faut tout faire pour la gagner cette rencontre".
Les paris explosent
Mais cela ne décourage pas les parieurs invétérés en ligne ou auprès des bureaux agréés par la Française des jeux. Selon plusieurs enquêtes, les paris ont explosé depuis quelques jours. La Française des jeux (FDJ) a "déjà enregistré 100 millions d'euros de paris" dans les 25.000 points de vente de son réseau et sur internet, a déclaré, vendredi dernier, à l'AFP Christophe Blachard-Dignac, président-directeur général de la FDJ. Les mises vont de 8 euros jusqu’à la centaine
généralement. «Nous avons des habitués des jeux qui misent un peu plus depuis le début du mondial, les mises sont passées pour certains des 10 euros habituels à 20, voire 30 euros », nous a affirmé Nathalie qui tient un bar-tabac PMU à Rennes (Ouest de la France).
Mais la finale de dimanche promet de l’engouement et de sueurs froides à plein de parieurs ! Pour bien faire évidemment, les opérateurs ont redoublé d’imagination pour capter les paris. De nombreuses applications ont été développées en un temps record sur les smartphones notamment. Ce qui n’a fait que renforcer l’engouement au pronostic payant.
En parallèle à ce marché qui a explosé, celui de la publicité autour des paris a lui également connu un fantastique essor. Car les opérateurs, nombreux et très concurrentiels, multiplient les campagnes de publicités, que cela soit sur le web, la télévision ou les radios pour attirer les parieurs. Ce qui, de fil en aiguille, ne va pas sans plaire aux éditeurs mais également annonceurs.
A l’ombre du feu d’artifice du 14 juillet, les scènes de liesse du lendemain sont attendues. Et les parieurs resteront accrochés à leur smartphone ou à leur ticket jusqu’à la dernière minute du match pour espérer décrocher la mise.
La rédaction
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merci
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