Cheb Mami sera jugé en juillet en France
Le tribunal correctionnel de Bobigny (France) examinera le 2 juillet la tentative d'avortement forcé reprochée en 2005 au chanteur Cheb Mami sur son ex-compagne française, a appris l'AFP, de source judiciaire. Au total, quatre hommes, dont la star du raï en fuite en Algérie et son manager, seront cités à comparaître devant la 14e chambre correctionnelle.
Cheb Mami (Mohamed Khelifati à l'état civil) "n'a pas encore pris sa décision" de revenir, ou non, en France pour y être jugé, indiquait-on vendredi dans son entourage, "il aimerait avoir la garantie de comparaître libre et qu'il n'ira pas en prison". Le chanteur de 42 ans est renvoyé pour "violences" ayant entraîné une incapacité totale de travail de 30 jours avec trois circonstances aggravantes (réunion, préméditation et faits commis sur personne vulnérable), "complicité d'enlèvement et séquestration", "complicité d'administration de substance nuisible" et "menaces et intimidations pour ne pas porter plainte". Il encourt 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende.
Mis en examen en octobre 2006, incarcéré trois mois à la prison de la Santé puis libéré après versement d'une caution de 200.000 euros, le chanteur est depuis mai 2007 sous le coup d'un mandat d'arrêt international et Interpol a demandé en janvier 2008 à l'Algérie de le livrer à la France. Affirmant que l'idée du curetage était une idée de son manager, il nie avoir été présent dans la villa où la victime, une photographe de presse, avait été droguée et séquestrée et où deux femmes et un homme de main auraient cherché à retirer le fœtus qu'elle portait, sans parvenir à leurs fins.
Rentrée en France, la femme a constaté la viabilité du fœtus et décidé de garder l'enfant, une fille, née en mars 2006. Michel Lévy (Le Corre à l'état-civil), le manager, est accusé de complicité présumée dans l'enlèvement, les violences et l'administration de substance nuisible. Les deux autres personnes renvoyées devant le tribunal sont un proches de Mami soupçonné d'avoir fait boire le jus drogué à la victime, et l'homme de main qui l'a acheminée à la villa et aidé à la tentative d'avortement.
AFP
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En France la justice a acquis seslettres de noblesse. Soit il est innocent et l'issue du procès sera sa relaxe, j'en suis sur. Soit il est coupable il devra payer!Chez nous Messieurs Chenoui et Malik Medjnoun croupissent en prison depuis 2000 accusés d'avoir tué Notre illustre Rebele Monsieur Lones MATOUB. Deux lampistes qui permettent à M. zerhouni de déblatérer sur des éventualités à chaque occasion. N'oublions pas sa Fakhama qui a déclaré"Nous sommes avec la Palestine (nous aussi) qu'elle ait raison ou non (nous pas). Alors Cheb lève selon que tu sois coupable ou innocent, choisis ta conduite. MOUT WAKEF!
JE SUIS CHOQUE PAR LES PROPOS DES ALGERIENS EN CE QUI CONCERNE LE CAS DE CHEB MAMI, JE PENSE QU'IL NE MERITE PAS TOUS CES MAUVAIS MOTS, IL EST UN GRAND HOMME POUR TOUT CE QU'IL A DONNE A L'ALGERIE ET A L'AFRIQUE. DES GENS PARLENT COMME CI DES FRANCAIS ETAIENT JUGES EN AFRIQUE POUR DES CRIMES QU'ILS COMMETTENT. CHEB MAMI EST DANS SON PAYS ET JE PENSE QUE L'ETET ALGERIEN A LE DEVOIR DE LE PROTEGER COMME LES FRANCAIS PROTEGENT LEURS COMPATRITRIOTES A L'ETRANGER. SARKOZY A DECLARE UN JOUR QU'IL IRAIT DANS UN PAYS EN AFRIQUE RECUPERE SES RESORTISANTS ET QUOIQU'ILS AIENT FAIT. DE GRACE QUE CERTAINS GENS NE VIENNENT PAS NOUS DIRE QUE LA FRANCE EST UN PAYS DES DROITS DE L'HOMME ET QUE LE FAIT QUE CHEB MAMI SOUTIENNE LE PRESIDENT BOUTEFLIKA C'EST SON CHOIX COMME D'AUCUNS ONT CHOISI D'AUTRES CANDIDATS. ALORS SVP, POUR CE QUE CHEB MAMI REPRESENTE POUR L'AFRIQUE IL NE DOIT PAS ETRE DANS UNE PRISON FRANCAISE. MERCI ET TOUS DERRIERE NOTRE GRAND ARTISTE