France : la ministre des Affaires européennes visée par une enquête d’"abus de confiance"
Grand déballage au sujet des "emplois fictifs" parmi les députés européens français. La ministre des Affaires européennes éclaboussée.
Un article du Parisien révèle que le parquet de Paris a ouvert, le 22 mai dernier, une enquête pour "abus de confiance" à l'encontre de 19 eurodéputés français. Parmi les noms des parlementaires visés par cette procédure figure celui de Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem et ministre chargée des Affaires européennes. La ministre chargée des Affaires européennes, Marielle de Sarnez s'est défendue, mardi, de toute irrégularité dans l'emploi d'une assistante lorsqu'elle siégeait au Parlement européen, après des révélations du Parisien sur une enquête préliminaire concernant plusieurs députés français. Elle vient de répliquer en annonçant sur son compte twitter : "Je saisis le Procureur de la République d'une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Montel", a écrit la ministre.
Cette enquête pour "abus de confiance" a été ouverte par le parquet de Paris, fin mars, à la suite d'une lettre de dénonciation rédigée par Sophie Montel, une députée européenne du Front national.
Plusieurs parlementaires frontistes sont eux-mêmes visés par une information judiciaire portant sur des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen, qui évalue le préjudice subi à près de cinq millions d'euros. Pour justifier son action, Sophie Montel écrivait dans son courrier qu'"au nom du principe d'égalité", elle demandait à la justice de faire la lumière sur la situation d'une trentaine d'assistants parlementaires employés par 19 de ses pairs à Strasbourg tout en ayant "par ailleurs des fonctions au sein de leur formation politique respective".
La rédaction avec agences
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