A comme Algérie (16)
"Messieurs les journalistes qui m’ont fait l’honneur de venir m’entendre ce soir sentent déjà frémir au bout de leur plume, j’en suis sûr, le mot pessimiste. .., ce n’est pas moi, ce sont les événements qu’on devrait accuser de pessimisme, car ils ont toujours été pires que je ne les avais annoncés… Dans un avion…le personnel rassure les voyageurs aussi longtemps que possible…il ne saurait être accusé de pessimisme parce qu’il les invite à boucler leur parachute, si du moins il y en a… " Ainsi parlait Bernanos en 1947 en précisant que la presse universelle est optimiste.
P comme presse
Ce qui n’empêchait pas les deux de trouver leur compte : l’un, honoré d’être écouté et l’autre heureuse d’échapper à l’ennui. De nos jours, d’un De Gaulle à un Macron, les journalistes n’ont rien perdu de leur optimisme, au contraire ; c’est le pessimisme des nouveaux Bernanos qui n’arrive plus à les séduire. En Algérie, en retard comme toujours, il y a du copiage sans rattrapage. Souvenons-nous du compte en Suisse du ministre du Budget français, Jérôme Cahuzac, révélé non pas par les Services de Contrôle de la République, mais par Mediapart, genre Le Matin-dz. Ce qui démontre qu’en France, on ne contrôle que vers le bas comme en Algérie. Encore moins aller embêter un ministre ou suspecter le président qui l’a nommé. D’après l’Hebdo suisse repris par Wikipedia, c’est l’armée qui a fait tomber le "vilain petit canard" qui s’apprêtait à supprimer pas moins de 31 régiments, vendre le porte-avion Charles-de-Gaulle, annuler les commandes d’hélicoptères Tigre et de sous-marins nucléaires Barracuda stopper la production des Rafales et renégocier les contrats d’achats en cours avec le groupe Marcel Dassault, la famille qui assure la Défense de la France. Le ministre du Budget n’a pas détourné de l’argent ni touché des pots-de-vin, il a omis de payer des taxes sur l’argent qu’il a gagné dans une autre vie comme chirurgien. Un comble pour un toubib devenu politicien qui se met à charcuter avant de s’assurer de l’anesthésie.
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Dans l’Etat-Armée qu’est l’Algérie, on ne peut accuser que le mauvais œil dans l’affaire Khalifa-bank. On ne fait pas jaillir un petit empire dans le dos de l’Empire. On se souvient de cet ex-directeur qui déplorait qu’au moment où la jeunesse algéroise commençait à humer l’oxygène de Riad el Feth, la Régence soupçonnait déjà la trahison. Pour être heureux au bled, il faut circuler voilé comme les femmes qui ont tout fait pour ne pas se faire lapider au prochain séisme. Heureusement, le calme est revenu, rien à signaler. L'ex-ministre de la Communication pouvait se féliciter : " …Nous sommes très loin de l’époque où les journaux ouvrent avec des insultes et des accusations gratuites contre des responsables… Nous sommes allés pour informer les journalistes et nous avons fini par les former, tant mieux pour nous tous…" L'ex-ministre de la Com se rassure et assure. On espère qu’il est au courant de l’existence et l’origine de la déformation. Prenons le cas des scandales et notamment celui de Sonatrach-Chakib Khelil. Le coupable ce n’est pas le manque de formation des journalistes algériens, mais bien celle de la presse de pays amis comme l’Allemagne, l’Italie, la France, le Canada… qui déballent leur linge sale en contaminant celui des autres. On aurait dit la main invisible faisant de l’école buissonnière. Pour piéger nos naïfs journalistes sans expérience dans l’investigation encore moins dans l’interrogation. Malformés et dupés, contraints de voir le démon à la place du saint et vice versa. Heureusement les zaouïas et l’Oncle Sam ont limité les dégâts. Pourvu qu’il ne soit pas trop rancunier et qu’il pardonne le jour où il deviendrait Rais.
P comme pollution
En Algérie, curieusement, la pollution est partout sauf dans les cimetières et les maisons ce qui implique que seule la rue est susceptible d’être en vie. C’est pour cela que les autorités limitent leur surveillance à cette dernière et à la lumière des satellites qui l’éclairent. En ce début du Ramadan, comme les autres, l’humain déshumanisé se bouscule sur les décharges à ciel ouvert des souks. Il faut être un déchet pour en arriver là. Ne pas s’étonner que la commune empoche l’argent du vendeur et du consommateur sans se soucier de leur santé qui lui assure pourtant un bon bisness. A l’ère des réseaux sociaux et antisociaux, on ne nettoie pas les marchés et les couloirs des gueux. On pèse ce qu’on aurait dû jeter dans le champ pour augmenter les immondices sous les savates chinoises en siphonnant le couffin et le porte-monnaie. A faire pâlir de jalousie une mafia italienne qui fait autrement ses magouilles en s’arrangeant avec ceux qui occupent les fauteuils au lieu de les détrôner. Par exemple les déchets sont une vraie mine d’or, ce qui explique que l’Italie c’est plus propre plus touristique que l’Algérie. Seulement au moment le plus important pour les bénéfices c'est-à-dire le recyclage, on ferme les yeux. Notamment si on s’en débarrasse en direction d’un pays africain.
En Algérie, du temps où nos journalistes n’étaient pas encore "formés", la presse nous a parlé d’un navire rempli de déchets nucléaires provenant de la Chine. Seul Allah sait s’il est reparti sans décharger ou s’il continue à faire "zenement" la navette entre les deux. Autre contre-exemple avec l’Italie, la mafia de l’autoroute. Cette dernière use de la carotte et du bâton pour s’emparer du marché. Menaçant le contrôleur s’il trouve à redire sur le résultat. Là où il doit y avoir 10 cm de bitume, il y en aura 2, ce qui oblige le contribuable italien à payer les réparations tous les trois ans au lieu de 10. En Algérie, il n’y a pas de répit, à la première pioche, il faut casquer. En plus, il faut tout importer du dernier cerveau au dernier manœuvre. Ce qui rend l’autoroute algérienne trop maudite pour une mafia normale. On voit mal l’italienne prendre le risque d’importer sur son territoire la chinoise… En Algérie où personne ne se revendique d’un territoire, la pollution n’épargne que ceux qui volent d’un avion à un autre en un clin d’œil. Personne ne fait le lien avec les maladies qui se répandent sournoisement tel le cancer qui n’a de traitement que la mort. Les cellules habituées aux déchets dégradables deviennent folles face aux déchets irradiés de l’industrie. Et dire que c’est avec de la chimie et des rayons qu’on essaye de les soigner. Seule la nature a réussi a prouvé que le mal guérit le mal. Pas le laboratoire. Comme cet éminent professeur de médecine qui conseillent aux Algériennes de se méfier plus de la ménopause que du cancer du sein. On se demande pourquoi nos ancêtres ne connaissaient pas la ménopause. Idem pour les Asiatiques et celles qui vivent encore dans les sociétés dites primitives.
La ménopause, ce mal moderne et mystérieux, ne semble s’attaquer qu’aux Occidentales. Comme le vaccin, le traitement de la ménopause est de moins en moins rentable en Europe avec le marché des aliments bio et la médecine naturelle. Qui mieux qu’un pays pollué au propre et au figuré comme l’Algérie peut sauver l’industrie pharmaceutique comme elle l’a fait avec l’automobile française. Qui mieux qu’un pays qui a commencé par se détruire en se gorgeant de produits nocifs achetés par l’or noir que survolent des avions en balafrant quotidiennement la seule espérance du damné sur terre : la beauté du ciel. Jamais Camus n’aurait écrit L’Etranger sous le soleil peureux et moche d’aujourd’hui. La magie réparatrice du bleu saphir qui a offert un Nobel à l’enfant d’Alger n’existe plus.
P comme père
Que dire du père, c’est un homme comme les autres. Contrairement à la mère, il peut être plusieurs. Curieusement, depuis l’avènement des religions monothéistes la paternité est devenue la mode obligée à tous les échelons. Fini le temps de l’insouciance où n’importe quel primate était libre de prier le soleil qui murit le fruit et la pierre qui protège du froid. Désormais Dieu le Père habite le ciel et en bas, ses représentants font des petits à l’infini jusqu’à la cellule familiale. De celui qui donne son nom et 50 % de son ADN à celui qui va jusqu’à détruire les 50 % que la mère transmet à son rejeton sous X. Protecteur et tueur en même temps, le père n’est capable que de produire des assistés des orphelins et des dépressifs. Il est la majorité. Il peut nourrir défendre ou étrangler ses gosses. Mais ces derniers sont incapables d’en faire autant, encore moins de s’en débarrasser. Dans la république française, on en a fini avec le ciel tout en utilisant ses hologrammes : c’est moi et ce n’est pas moi. Les églises condamnées au chemin de croix et le chemin des cœurs parsemé de croix. Dans la république algérienne, il y a le dieu de la maison, père fouettard par amour et les autres infiniment plus rancuniers et flingueurs. Du voisin espion logé et nourri par un maire invisible au sournois cousin enrichi et fiancé à la fille du juge ou du commissaire sans parler du jeune voyou gardien du parc et de la sécurité du quartier dont la tante est une connaissance d’une connaissance de la supposée copine de la femme de ménage du wali, ce représentant du Père terrestre. La boucle est cadenassée quand le morveux d’hier vendeur de cacahouètes pourries rejoint la smala en burnous du saint après son voyage en première classe à la Mecque. Il y a de quoi se sentir minable sale et coupable d’être encore en vie. En comparaison le serf sous Staline était mieux loti. Le petit père du peuple qui a causé 2 fois plus de morts que Hitler n’a pas eu besoin de brouiller les interférences entre ciel et terre.
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Malgré leur bras d’honneur lancé au Créateur, ces deux athées ont dirigé des puissances. Ce qui n’est pas le cas du sultan-calife qui n’a réussi qu’à ériger un grand palais et une grande mosquée imaginés et planifiés par des architectes mécréants. Le pire c’est quand les valises du père-fouettard, comme en Algérie, sont bouclées avant la pose de la première pierre. Depuis l’an 0, le moyen d’y arriver est simple : faire remonter le fœtus humain à celui du singe. Comme ils sont incapables de singer correctement la nature, on devine le résultat. Dans les pays plus avancés, ils ont au moins le mérite d’expérimenter pour confirmer. Un couple de scientifiques américains a voulu élever un bébé chimpanzé avec leur enfant pour étudier le comportement de l’animal. Epouvantés, ils durent interrompre leur expérience quand ils s’aperçurent que ce n’est pas la bête qui s’est mise à imiter l’enfant, mais l’inverse.
P comme programme présidentiel
La France a élu un président qui ne s’en est pas caché, son programme est celui des banques des patrons du multiculturalisme des libres frontières et de la mondialisation heureuse. C’est pour cela que quand il parle, on ne retient rien, mais ça rassure tout le monde. Sauf les femmes illettrées qui s’accrochent à leur boulot et les chômeurs qui attendent tout des autres. Le président français s’en méfie ; il l’a dit avant meme d’être élu. Avant quand les hommes étaient des sauvages, ils occupaient leur place à la force de leurs bras ou de leur sagesse. De nos jours, peut-on mettre un Macron une femme illettrée et un chômeur dans une ile déserte et de voir qui mériterait d’être le chef. Le problème avec les donneurs de leçons c’est que, sans avoir à inventer la charrette ni la technique pour apprivoiser les bœufs, il assure un blabla sur la fertilité de A à Z de la terre avant de la confisquer. Durant la guerre de Sécession quand on reprochait à Lincoln son indulgence vis-à-vis des deserteurs, il répliquait : "Si Dieu a donné une paire de jambes aux poltrons, il est bien difficile de reprocher à celui-ci de s’en servir." Ce qui est terrible, c’est que plus un dirigeant est incompétent, moins il est compatissant. D’après le psy, c’est pour compenser c'est-à-dire pour camoufler. En Algérie, les soutiens ou opposants ont tous le même texte sacré après le Coran : le programme présidentiel. Depuis 18 ans, on attend la levée du voile. Le problème, c’est que les représentants sont incapables de nous expliquer ou simplement de nous réciter son contenu. Acculés, ils ânonnent à l’unanimité : les constantes, les martyrs, les harkis, la religion, la révolution, le colonialisme, la main invisible… Sauf que tous, de Ben Bella à Bouteflika, se référent aux mêmes graals. En attendant, grands-parents parents enfants et petits-enfants espèrent fissa que le programme présidentiel, ce sésame-ouvre-toi retrouve sa grotte d’Ali-Baba.
P comme peine
Peine comme peine de mort. Voilà qu’on nous affirme à le Une de la presse que les Algériens sont divisés concernant la peine capitale. Eux qui stressent à l’idée de retirer un extrait de naissance, les voilà philosopher sur un problème qu’aucun pays au monde n’a vraiment résolu. Si l’Algérie n’interdit pas la peine capitale, elle l’applique rarement. Au pays du 1,5 million de martyrs, chiffre qu’aucun historien ne confirme, nous sommes plutôt dans la concorde la repentance et l’enrichissement des grands criminels pour les calmer les neutraliser, les faire taire. Aujourd’hui, les spécialistes politiquement incorrects affirment, faits historiques à l’appui, que le terrorisme est une affaire d’Etat. Tout part du sommet et tout y revient ce qui explique que le Manifestant de Rachid Mimouni, pour avoir manifesté sans autorisation son soutien au président s’est retrouvé dans la cellule de la mort malgré son passé de moudjahid. La réalité lui donne raison puisque le nombre de suicides est infiniment plus important que celui des condamnés à mort. Dans ce domaine, les deux champions sont l’Arabie saoudite et la Chine. La première a dû mal à trouver des bourreaux. Moins bête, la seconde, dit-on, récupère les organes des exécutés pour sauver des vivants.
Au Canada où la peine capitale est interdite, les contribuables paient cher, y compris les familles des victimes, pour que les monstres se soignent dans des cliniques sophistiquées. Aux USA, on ne condamne plus à la chaise électrique que les tueurs de policiers ou d’enfants. En France, championne des droits de l’humain, contrairement aux promesses, la perpétuité n’existe pas. Les irrécupérables peuvent être récupérés après quelques années de bonne conduite quitte à faire quelques victimes en plus. L’humanisme moderne se définit par la protection de celui qui a une histoire, celui qui survit : le coupable. Ce qui est bizarre, en France, c’est la facilité avec laquelle on tire de plus en plus sur les terroristes alors qu’on a tous les moyens de les maitriser. Pour les faire parler, avant de les étrangler ou les empoisonner en catimini derrière les barreaux… Non, les Algériens ne pensent pas à la peine de mort, comme ils ne se soucient pas des migrants comme ils s’en foutent du prochain président, du programme de l’Unique de ses clones durant ce mois du Ramadan et des poubelles qui leur donnent la nausée faussant ainsi leur jeûne. Ils n’ont que deux soucis : le ventre et la sécurité. Finalement comme tout le monde…
P comme polygamie
Il fut un temps où l’Arabie saoudite n’était pas la représentante des droits de la femme à l’ONU. Il fut un temps où ses princes se faisaient traiter de singes dorés et de fous d’Allah par les auteurs américains. En ce temps, on pouvait faire des enquêtes à travers le monde en demandant aux femmes si elles étaient pour ou contre la polygamie. Résultat : seules les Africaines étaient pour. Dans la dureté du quotidien entre le travail de la terre, les enfants et le mari, les coépouses deviennent plus des aides que des rivales… Cette pratique est devenue culture dans la France de Mitterrand. On pouvait avoir 20 rejetons se partageant un studio avec mères et père. Régime raciste si on appliquait la règle de « souche » pour tous : un enfant, une chambre. C’est un château « social » que la République aurait dû donner aux polygames africains. Qui mieux qu’un Mitterrand pouvait les comprendre, lui le socialiste qui partait en voyage officiel avec deux avions : l’un pour la famille légitime, la seconde pour l’autre… La polygamie est plus un problème pour l’enfant que pour la mère, constatent les pédopsychiatres. Mao, l’homme au 1001 concubines, l’a compris en interdisant les concubines. Pourtant en Chine, les privilèges de la première épouse et de ses enfants ne sont pas remis en cause par la libido du père. Contrairement aux pays musulmans où la part de l’ainé se divise à la naissance de chaque demi-frère ainsi que celle de la mère à l’arrivée d’une nouvelle gazelle. Mais que valent l’argent et le pouvoir sans le sexe ? Notamment s’il est permis et encouragé pour permettre à des Ibn Saoud d’occuper tous les puits les palais et les ministères-clés grâce à leur ADN. Chez les animaux polygames seul le mâle dominant se reproduit, ce n’est pas le cas chez les humains. Quand les Mormons ont voulu rejoindre l’Union, l’Amérique n’a posé qu’une seule condition : renoncer à la polygamie.
En Algérie, légalement si on ne tient compte que des chiffres officiels, elle a été multipliée par 5 depuis 1962. Parmi les victimes, c’est démocratique : de la paysanne analphabète à la citadine universitaire. Entre la prostitution et la polygamie, une femme jeune jolie traumatisée dans le besoin ou accro au luxe n’hésite pas une seconde. Garçon ou fille, à chacun son statut et la délinquance qui va avec. On a remarqué qu’en Amérique latine quand on fermait des usines où le personnel était composé essentiellement de femmes, la prostitution explosait. En Algérie, on n’a remarqué que l’obésité des femmes et leur célibat. Punir le corps qui séduit par les toxines et la stérilité. La polygamie semble concernée que les hommes riches et les femmes sottes. On comprend pourquoi les pots-de vin normalement établis à 2 % plane à 20 % et plus ; on comprend pourquoi pour un « vrai »homme un logement n’est jamais suffisant ajouté au nombre d’enfants enfantés par chaque génitrice. La polygamie n’est hallal que si on assure l’égalité de toutes. Grâce à la délocalisation à Paris et ailleurs, le harem est mieux reparti qu’hier. La pression est moins grande localement et la polygamie peut évoluer à souhait en compagnie de la misère et de la splendeur. Comme la prostitution, elle s’adapte à toutes les bourses et tous les QI du moment que la loi du plus concerné l’autorise.
P comme peuple
"La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple", affirmait Abraham Lincoln. Pour Oscar Wilde, la "démocratie c’est l’oppression du peuple, par le peuple, pour le peuple." Quant aux anciens sages comme Victor Hugo ou Diderot, le peuple est un âne qui se cabre. Et pour le second, rien ne peuple comme les gueux. En 2007, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu’un peuple sans souveraineté est non seulement un peuple privé de liberté, mais un peuple menacé dans son existence. Quant à Alain Soral, il se plaint que tous les bourgeois qu’il a interrogés lui ont affirmé qu’ils voteront au second tour Macron pour éviter de voter comme leur femme de ménage.
De même les futurs remplaçants du peuple français ont eu peur de voter Le Pen. Mais quel est le pedigree des femmes de ménage des bourgeois français ? Un peuple, pas simple à dessiner. Un remplaçant c’est un d’abord un déraciné en quête de créer ou de tuer d’autres racines. Dans ce domaine, les émigrés algériens sont les plus légitimes. D’abord il y a eu la colonisation et puis tous les « petro-dinars » qui irriguent l’Elysée valent bien les "sociaux-euros" qui nourrissent les beurs des banlieues. Ce n’est pas les migrants syriens qui s’opposeraient à ce privilège, eux qui se débrouillaient mieux que leurs frères avant 2011. "Vous le cassez vous l’aurez", c’est la menace de Colin Powel à Bush quand il a voulu envahir l’Irak. Le peuple algérien, égyptien ou tunisien n’avait pas besoin d’être cassées par les G.I. Même si c’est un Irakien, un refugié politique ingénieur chimiste qui, dit-on, est à l’origine de la fameuse intox des armes de destruction massive. On peut même ajouter le cas de la Grèce où l’ancien Premier ministre Papandréou avouait ne pas savoir où sont passés les 50 milliards d’euros du budget.
Les Américains, en Irak se sont posés la même question : où sont passés les 50 milliards de dollars d’aides au gouvernement qui a remplacé celui de Saddam ? Quand on voit comment le Japon a évolué après avoir subi deux bombes atomiques, on se dit que ce n’est pas les occupations qui détruisent un peuple, mais les disparitions. "J‘avais le bonheur d’être malheureux voilà ce qu’un peuple peut dire avec autant de raison qu’un individu. Les peuples impurs ressemblent aux fleuves qui ne déposent leur limon que lorsqu’ils se brisent contre les rochers." (Jean-Paul Richter ; Pensées 1829)
Mimi Massiva
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جزاكم الله خيرا
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