Législatives 2017 : heureux les martyrs qui n’ont rien vu...

Outre la fraude, la participation a été l'une des plus infimes de l'histoire de l'Algérie.
Outre la fraude, la participation a été l'une des plus infimes de l'histoire de l'Algérie.

Face à cet africanisme électoral et de tout ce qu'il s’est produit comme méthodes obsolètes, je me résigne vers la parole des grands, pour ressourcer l'espoir de voir un jour, notre pays offrir la paix et le repos éternel à nos martyrs.

J’invite M. Ould Abbes (84 ans) à prendre connaissance de la citation de Larbi Ben M’Hidi pour ne pas jouir de ses résultats électoralistes et pour s’instruire des vertus de notre révolution. Car, personne n’a le droit de voler ou de mentir sur les titres de la révolution de Novembre pour s'acquérir des jouissances pour et par le pouvoir.

Je voudrais être soumis à ces tortures, pour être sûr que cette chair misérable ne me trahisse pas. J'ai la hantise de voir se réaliser mon plus cher désir, car lorsque nous serons libres, il se passera des choses terribles. On oubliera toutes les souffrances de notre peuple pour se disputer des places; ce sera la lutte pour le pouvoir. Nous sommes en pleine guerre et certains y pensent déjà, des clans se forment. A Tunis, tout ne va pas pour le mieux; oui, j'aimerais mourir au combat avant la fin.

La fraude massive orchestrée lors des législatives 2017, par l’administration du pouvoir, comme à son habitude, démontre une fois de plus la malhonnêteté de ce régime et son obstination à ne pas remettre la gestion et le destin de notre Algérie aux mains de ses enfants. Nous sommes scandalisés et nous avons honte d’exposer ses pratiques à l’international, des images de fraude choquantes qui relèvent d’un état de dégénérescence vers l’absurdité.

Nous avons honte et nous avons le devoir de conscience de réagir face à ce régime qui perdure dans son entreprise de propagande mensongère. Nous avons eu la chance de voir en lumière, après la défection des services du DRS, la réalité des faits. Les services du DRS maquillaient souvent ses pratiques indécentes.

Le peuple est conscient de la réalité de ce hold-up électoral. Les actes de vandalisme politique et le comportement contraire à la moral,, de cette secte au coeur du pouvoir, est capable de faire de notre citoyenneté une nationalité de fait ou de sujets. Il est malheureux de constater qu’une partie de la classe politique s'enrôle dans les entrailles de ce régime pour bénéficier d'une certaine allégeance. Ce comportement d'adhésion et de compromission avec cette oligarchie risque de nous mener nécessairement à la crise des années 1980 et menacerait l’unité nationale.

Les législatives 2017 était la dernière chance pour remettre notre pays sur le chemin de la légalité constitutionnelle. Ces octogénaires ont décidé le contraire. Ils le font par amour au pouvoir d’avoir le pouvoir absolu sur le peuple d’une part et pour mourir sur la chaise lounges du pouvoir d’autre part.

Présentement, le pays est en récession et la rente pétrolière est en chute pour des années, les fonds publics disponibles couvriront les dépenses des services de l’Etat (la police, l’armée, la santé, l'éducation, la justice, les retraites et autres) pour l’année 2017. Les réserves des vingt années de Bouteflika seront utilisées pour les deux années suivantes, et à partir de 2019 l'Algérie aura recours au FMI et bonjour la dette. Abdelaziz Bouteflika a financé ses années de pouvoir au coût de mille milliards de dollars et remettra le pays entre les mains des créanciers à la fin de son règne. Le peuple retrouvera la pauvreté et la déchéance et les hommes qui ont servi à la vie des quatre mandats du Rais seront partis avec des richesses colossales pour s’offrir une vie de Az Wel Karama.

Louisa Hanoune pleure ses sièges confisqués par la garde républicaine au profit d’Ould Abbes et qualifie ces élections de "mascarade". M. Abderrazak Mokri parle de manipulation par le pouvoir et que la fraude est flagrante. Le FFS et le RCD perdent la Kabylie au profit du MAK et M. Moussa Touati est en grève de la faim pour dénoncer ce comportement immoral et Naima Salhi se contente d’un siège à son profit pour apporter une vie folklorique au sein de cette coupole parlementaire, qu’est en hibernation depuis le mardi 25 septembre 1962.

Le FLN et le RND fêteront la confiscation du parlement pour construire un paravent hermétique au président et lui rassurer la maintenance préventive de ses assises. Ce bricolage parlementaire fait partie de la stratégie de conformisme pour les présidentiels de 2019.

Brahim Gater

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Commentaires (8) | Réagir ?

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fateh yagoubi

merci bien

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msilaDSP DSP

merci

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