"Législatives 2017" : intimidation, usurpation d'identité de moudjahid, mensonge et délire politique

Le passé douteux d'Ould Abbès allume la morne campagne.
Le passé douteux d'Ould Abbès allume la morne campagne.

Le pouvoir de la confiscation cherche sa virginité constitutionnelle dans des institutions consultatives fabriquées, légitimées par des pratiques contraires à la morale et il les fait faire évoluer à travers des relations indécentes entre différents acteurs sociaux.

Il n'y a pas de plus grands malfaiteurs que les malfaiteurs politiques qui font des victimes à la dimension incommensurable et qui jouissent de la ruine de toute une nation. Ils sont des acteurs par excellence de la criminalité politique et sont des auteurs indiscutables de la fraude et de la violence.

Notre peuple à eu la malchance d’avoir pour gouvernants des bourreaux au service de la main étrangère, des fanatiques au service des alliances contre nature, des voleurs au service du banditisme, des faux-monnayeurs au service du syndicat du crime, des banque-routiers au service de la machine de l’État, des fous au service du folklore populaire et de la rue, des corrompus et des corrupteurs pour légitimer l’inconstitutionnalité de L'État et pour conserver le pouvoir.

Certains des hommes politiques propres et intègres ont été éjecté du cercle du pouvoir après avoir exploiter leur patriotisme et leur compétence. Aujourd'hui, certains de ces hommes politiques forment une opposition réelle avec l’espoir de restituer à notre peuple l'indépendance confisquée, de déraciner le machiavélisme de ceux qui regardaient novembre des hauteurs de notre indépendance. Par contre, d’autres se terrent dans le silence absolu et plongent dans le monde de l’oubli.

Ces égocentriques du pouvoir enfantent la tyrannie et focalisent leur ambition, leur cupidité et leurs rivalités par des politiques de division, de la haine et de crimes organisés. Ils agissent avec la ruse, l’intrigue et le crime, Ils combattent l'honnêteté et la loyauté avec force de lois et ils n’ont de patience que l’exercice du pouvoir pour le pouvoir, ils sont les mauvais exemples de l’histoire humaine.

Le patriotisme, le spiritualisme sincère et les valeurs attachées aux moeurs ancestrales (El Asl, Tajadith) sont les vecteurs d’une bonne gouvernance pour combattre la corruption et pour faire de la politique un champ de prospérité et de clairvoyance et non un outil de confiscation et de l’usurpation.

La question de Tajadith demeure posée pour comprendre les fourberies qui trament autour de la constitution d’une nième assemblée populaire nationale. Cette APN, s’inscrit et comme toujours dans la politique de la fin justifie les moyens. Un paravent politico-hermétique pour le pouvoir, une opération commerciale dans laquelle il investit avec toutes ses forces afin d’être libre de ses agissements à venir : voler, proscrire, imposer la peur et commettre des crimes au nom de la raison d’État.

Nous sommes loin des nations modernes qui pensent que la politique est une fonction honorifique et non un pouvoir pour être au-dessus de la citoyenneté, que la justice est au-dessus de tous et non au service de la politique. Que l'exécutif doit rendre compte au consultatif et que le consultatif est juste le peuple. El le peuple doit exprimer sa volonté de faire de sa citoyenneté une valeur absolue au-dessus de toute considération.

Il est criminel et immoral d’interner le peuple dans une ambulance ambulante durant les deux mandats anticonstitutionnels de Bouteflika et lui imposer une vie de convalescence par la force de la fraude et de la peur. Le terrorisme est un loup qui rode autour de la bergerie et le peuple un troupeau d’agneaux qu’il faut canaliser dans les sentiers de l’aberration, de la soumission et de l'assistanat.

La parade du carnaval législative, ouvre ses portes pour laisser la peau des tambours résonner devant une population meurtrie qui ne prouve aucune confiance et aucune empathie envers un pouvoir qui se maintient avec force d’injustice, d'oppression, de corruption, de fraude, de tromperie et d’audace.

La machine de ses élections était mise en marche par les services de la présidence depuis juin 2016. Le réaménagement de ses services avec le parlement, la mise en ordre des orientations et programmes de suivi et de censure au ministère de l'intérieur sont des preuves tangibles d'irrégularité.

Par ailleurs, la nomination d’Ould Abbes (84 ans) à la tête du FLN et la mobilisation du budget du RND pour monnayer par la ch’kara la voix du peuple sont des infractions notables pour confisquer les urnes et pour maintenir le statu-quo. Pour ces belligérants du pouvoir, le peuple est un éternel mineur, et il sera toujours au dernier rang de leurs inquiétudes. Nous sommes une charge, une masse et un volume sur lequel travaillent ces hommes qui nous commandent contre notre propre volonté.

Le chef du FLN qui brandit la carte de moudjahid et annonce pour la première fois son titre de condamné à mort, un héros de la révolution retrouvé sur le parcours de la cause des législatives 2017. Une histoire mélodramatique de la guillotine que nous découvrons avec stupéfaction de la bouche de ce grand moudjahid et aussi une occasion mémorable pour sauver le FLN de l’oubli et de l'amnésie collective. M. Ould Abbes nous livre une histoire passionnante pour faire revenir le FLN dans le berceau de novembre.

Dans la perspective de ses prestations, les gardes du corps du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, se sont pris à coups de poings à des handicapés à sa sortie de la salle de banquets de l'hôtel Le Méridien d’Oran. Un handicapé de la commune de Sidi Chami s’est évanoui sous la bastonnade des hommes de main du parrain du FLN. Une opération de banditisme à l’image du pouvoir.

Par ailleurs, les enfants de celui qui assure la pérennité du pouvoir au-dessus de la loi, se donnaient au marchandage des listes électorales moyennant des transactions commerciales importantes. La politique de Ch’kara refait surface pour acheter la voix du peuple et pour "trabendiser" la scène politique.

La confection des listes du FLN, a provoqué des contestations à l'échelle de différentes wilayas, des mécontentements touchent les wilayas de Biskra, Guelma, Tizi ouzou, Batna, Tébessa, l'émigration et autres. Ould Abbes n'écoute pas le peuple, il ordonne et impose à ses militants ses lignes et gère le FLN avec un comportement de gangstérisme. M. Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA) déclare qu’Ould Abbes "est atteint de sénilité et ne sait plus de quoi il parle.......Ils ont passé plus qu’une génération au pouvoir, qu’ils partent !". Le FLN est dans un état avancé d’Alzheimer.

Le patron du RND, partisan de l'âne et de la carotte, annonce publiquement qu'il faut imposer la faim à son chien afin de lui imposer la discipline. Une insulte au peuple de la part du concepteur de l'opération "main propre". Certainement ! M. Ouyahia parle de la race de chien qui ne figure pas dans l’espace de notre tajadith. Ce projectile significatif n’est pas dans la direction des enfants de notre Algérie profonde.

Et puis, L'armée annonce pour la première fois dans l’histoire de l'Algérie indépendante que ces hommes ne voteront pas dans ses casernes. Une opération à la mesure du conjoncturel. Le Rais impose ses stratégies du pouvoir à vie aux forces supérieures. Nous espérons que cette pratique sera maintenue aux élections présidentielles.

Assassinat de M. Djouder Said, candidat FLN Béjaia, retrouvé à Cap Carbon après trois semaines de disparition. Le pouvoir passe en silence cet acte criminel et Ould Abbès se donne en spectacle pour faire perdurer le folklore. Le député "spécifique", M. Tahar Missoum est éliminé des législatives pour son franc-parler et son courage à démasquer la corruption et l’injustice.

En absence d’un débat politique qui devrait être à la hauteur de l'événement, la chef du parti de l’équité et de la proclamation (PEP) fait le bonheur des polygames et invite les femmes algériennes à la solidarité conjugale par le partage de l’époux pour purifier la société. Un délire politique à la grandeur de l’aberration.

Le wali d’Alger traite les boycotteurs de "bâtards", M. Zoukh insulte les citoyens libres et conscients des enjeux actuels de Hraymiya. Et encore cette Zahia Benarous, qualifie ceux qui ne vont pas voter de « traîtres » !

Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien (MPA), déclare à Ain Defla : "La démocratie ne doit en aucune manière porter atteinte au pays, à sa stabilité et à l’unité de ses enfants. La démocratie est la seule condition pour faire taire les voix qui appellent à une ingérence étrangère dans les affaires de l'Algérie". M. Benyounes a goûté aux plaisirs du "pouvoir" et de ses jouissances extra-polaires. Une drogue douce qui paralyse la raison pour des gâteries aux délices du pouvoir.

Dans cette mise en scène parodique, l'Algérie vit dans la contrefaçon et le banditisme d’État. La fin justifie les moyens et notre citoyenneté n’est qu’une masse d’un volume pour ceux qui bradent nos richesses et qui rient de nos valeurs.

Pour mariner cette opération par des observateurs internationaux, nous avons l'accord unique et exclusif de la Ligue arabe, une organisation squelettique composée de potentats (La hawla wala kowa ila bilahi al ali wel adhim), par contre, les autres organisations ont décliné l’invitation du gouvernement algerien. une position digne pour ne pas cautionner le braconnage politique.

A cet effet et en tant que citoyens libres : nous refusons de suivre le chemin de la bergerie, nous sommes des citoyens libres et nous exigeons le respect de notre citoyenneté.

Nous refusons d'être des catalyseurs au service d’un pouvoir illégitime. Un pouvoir qui jouit de nos richesses et impose la pauvreté à notre peuple.

Nous refusons la corruption, le gaspillage, l’humiliation, l’injustice et la répression. Nous sommes un pays riche et notre peuple à droit au partage de nos richesses et à droit au devoir pour servir son pays avec amour.

Nous refusons le musellement, l’internement de nos compétences et la justice de minuit, nous exigeons la vérité et la réparation de toutes les victimes.

Pour toutes ses raisons, nous n’irons pas aux législatives 2017 et nous sommes fiers de notre position. Elle est démocratique, algérienne et patriotique.

Brahim Gater

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Commentaires (213) | Réagir ?

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thameur chelali

Merci

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thameur chelali

Merci

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