Certains médias ont même cité son potentiel successeur, qui serait l’ancien ministre de l'Intérieur et président du conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz. Ahmed Ouyahia aurait essayé de conserver son poste auprès de la présidence, mais son souhait n’a, apparemment pas trouvé écho chez ses employeurs. Il faut préciser que cinq ministres candidats aux législatives ont été "mis en congé" par le président le 8 avril dernier et remplacés d'autres appartenant au gouvernement.

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Toute la question est de savoir si Ahmed Ouyahia réintégrera son poste après les législatives, ou est-ce une nouvelle traversée du désert qui se profile à l’horizon pour l’homme de main de Bouteflika ? Une mise à l'écart définitive n'est cependant pas à écarter, puisque les ambitions présidentielles, à peine voilées du chef du parti RND, auraient motivé cette décision du clan présidentiel. Homme du sérail depuis l'ère Liamine Zeroual, Ahmed Ouyahia, en policien madré, est toujours retombé sur ses pieds. Il a été plusieurs fois chef du gouvernement et patron du RND. On se souvient de sa mise à l'écart du RND et ses sorties tonitruantes avant de revenir en grâce il y a un an à la tête du parti.

Donc gardons-nous de tirer un trait sur la carrière de cet homme qui a mis son engagement avec zèle au service du président Bouteflika et son clan.

La rédaction