Selon le quotidien El Khabar, cet avocat a accusé Youcef al-Qaradâwî d'avoir lancé une fatwa qui incite à commettre des attentats suicidaires contre les rassemblements et les institutions de l'État, même si elles causaient la mort des civiles.

À rappeler que le milliardaire et l'homme d'affaires du pays des pyramides, Naguib Sawiris a tweeté dernièrement une vidéo de cet islamiste le montrant lancer une fatwa qui rend licites les attentats suicidaires au milieu des civiles.

Voici le genre d'hommes que nos dirigeants nous ont imposé comme modèle et exemple à suivre et ils ont réussi. C'est sous la bénédiction satanique de ce vieillard et consorts d'un autre âge qui piétinent sans remords la grâce divine pour les éphémères centimes, que les Algériens ont mis à feu et à sang leur patrie durant toute une décennie. Le plus grave c'est que le cauchemar continue, nos jeunes vénèrent encore ces ignares ennemis de la science et des arts qui appellent à éteindre tous les phares qui peuvent nous sortir de la mare.

L'ère de Chadli a fait plus de ravage en la matière. C'était l'époque de la pénurie, de la violation des franchises de l'université de Tizi-Ouzou en pleine nuit pour tabasser et arrêter des étudiants qui ne revendiquaient que leur identité. C'était l'époque du code de la famille, de la loi de l'arabisation, des événements sanglants d'octobre 88 et c'était aussi la période de ce président aux mille blagues qui avait encouragé les islamistes orientaux à venir en Algérie pour endoctriner la population d'un islam radical, violent et intolérant. Parmi ces radicaux qui prêchaient la haine et l'intolérance, le nom de Youssef al-Qaradâwî revient en mémoire. Ce personnage a volé la lumière et les tribunes aux éminents érudits, aux lettrés, aux chercheurs et aux maîtres-penseurs pour prêcher sa doctrine ravageuse.

Rachid Mouaci