Abdelmalek Sellal : "La situation est si grave, que je ne dors plus!" (Vidéo)
Dans un discours prononcé face à la population de la ville de Djelfa, où il était en visite, le Premier ministre Abdelmalek Sellal nous a fait un véritable show de déclarations, soufflant le chaud et surtout le froid, comme seul lui sait le faire.
"Pendez-moi sur la place publique si…"
D’abord, il s’est jeté des fleurs, en considérant les efforts du gouvernement, une preuve, de leur amour pour le pays et sa population. En matière de santé en premier lieu, puisque Abdelmalek Sellal, expliquait par exemple, que l’État avait pris la décision d’acheter des médicaments au niveau de la pharmacie centrale, afin de soigner gratuitement la population dans les hôpitaux. "Vous savez, c’est quelque chose que vous n’allez jamais trouver ailleurs. Si un autre état fait la même chose à travers le monde avec son peuple, alors je vous demanderai de me pendre sur la place publique, ici même à Djelfa !". Déclarait-il devant l’étonnement général des présents.
"S’immiscer dans le travail des juges est Haram!"
Dans un autre registre, Sellal considère que c’est Haram, (proscrit) de s’immiscer dans le travail des juges. " Je ne me suis jamais immiscé dans le travail des juges, et je ne me le permettrai jamais car c’est Haram " faisait-il remarqué, mais cette fois, sous les applaudissements nourris d’une foule en " délire"!
"Je ne trouve plus le sommeil!"
Avant de prendre un ton plus grave et de jurer "par Dieu le grand et le tout puissant", que l’État aurait fait plus que ce qu’il ne fait pour sa population, n’était-ce le manque des ressources. "Je vous jure que l’on est en train de gérer la situation semaine après semaine. Et si plusieurs d’entre vous dorment la nuit l’esprit tranquille, nous, par contre, on y arrive plus (dormir), pour que le pays ne s’effondre pas" déclarait encore le Premier ministre. " Il faut que les gens comprennent qu’on ne peut plus continuer à soutenir autant les Algériens. Une femme me parlait de mariage tout à l’heure : je lui dis juste qu’on ne peut plus, on ne peut pas faire plus pour les Algériens". soutenait-il avec un léger sourire sur le côté.
À la veille des élections et du mois de Ramadhan, monsieur Sellal semblait en campagne électorale, mais sa dernière déclaration n’est ni plus ni moins, un aveu criant d’impuissance! Dans n’importe quel pays qui se respecte, une telle déclaration vaudrait le congédiement à celui qui la prononce.
Car si vous n’y arrivez plus, monsieur le Premier ministre, laissez la place à ceux qui peuvent "encore" quelque chose! Démissionnez!
La rédaction
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merci
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