Le Canard Enchaîné, Mediapart et le JDD visés par des menaces de mort
L'hebdomadaire satirique "Le Canard Enchaîné", à l'origine des révélations sur François Fillon est le premier à recevoir des menaces de mort.
Alors que la présidentielle est émaillée d'affaires judiciaires (François Fillon et Marine Le Pen), une certaine presse ferraille contre la mort qui la guette désormais. Le parquet de Paris a ouvert une enquête après que des magistrats du pôle financier et les rédactions du Canard enchaîné et de Mediapart ont reçu des "menaces de mort".
A l'instar de Mediapart et du Canard enchaîné, le Journal du dimanche a aussi été la cible de menaces de mort, rapporte Le Monde mardi 11 avril. Laurent Valdiguié , le rédacteur en chef de l'hebdomadaire, a posté une photo sur Twitter montrant une lettre signée d'un mystérieux "Collectif d'épuration 2J". En tête du courrier, un dessin de cercueil porte les initiales du journaliste.
Une balle de fusil de calibre 22 accompagne la lettre. "En ouvrant l'enveloppe, on en sourit de cette petite balle qui glisse, a commenté Laurent Valdiguié sur Twitter. Après, on s'en attriste. Comme un signe de plus de ces temps déréglés." Le rédacteur en chef du JDD a fait savoir au Monde qu'il avait porté plainte auprès de la brigade de répression de la délinquance contre la personne.
Le PNF a reçu des courriers similaires
La Brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de Paris était déjà en charge d'une enquête en flagrance pour "menaces de mort", ouverte par le parquet de Paris, jeudi 6 avril. Outre les rédactions de Mediapart et du Canard enchaîné, quatre magistrats du parquet national financier ont reçu des lettres de menaces similaires. Selon Mediapart, il s'agirait d'Eliane Houlette, la patronne du parquet national financier, et des trois juges chargés d'instruire l'affaire Fillon. Cette affaire de menace de mort jette un sérieux trouble sur cette campagne présidentielle qui a vu les deux candidats visés par des enquêtes lancer des critiques particulièrement violentes contre la presse et la justice. François Fillon qui invoque une opération de destabilisation" menée du sommet de l'Etat pour justifier ses déboires judiciaires, a même eu cette déclaration qui vaut une condamnation : "Ceux qui sont à l’origine de cette affaire ne dormiront pas bien à l’avenir."
La rédaction/franceinfo
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