"Le citoyen algérien a droit de glisser un bullerin de vote, mais pas à boycotter", conseille d'un ton autoritaire le Premier ministre. Triste spectable de cette "démocratie" à l'algérienne qui interdit la libre parole, la libre pensée ! L'opposition ! Le boycott n'est pas un acte politique pour le pouvoir. Pire il menace la stabilité !

Pour convaincre les potentiels électeurs, Abdelmalek Sellal ressort les mantras du nationalisme et menace les boycotteurs. Zaïmisme oblige, il n'y en a encore une fois que pour Abdelaziz Bouteflika dans la bouche du Premier ministre. L'Algérien assiste, médusé, au culte de la personnalité, et au mépris de tout ce qui n'est pas inscrit dans l'agenda des autorités.

Malgré la crise, les résultats économiques médiocres, Abdelmalek Sellal vante "le programme du président Bouteflika" devant une assistance tout acquise. Et se lance dans des promesses sans lendemains.

Le procédé n'est pas nouveau. Rappelons-nous la mascarade présidentielle de 2014 et le tombereaux d'insultes et menaces lancées contre les opposants et les boycotteurs. Rappelons-nous des promesses de prospérité...

Yacine K.

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