Du rififi autour de la Grande mosquée de Bouteflika ? Seconde partie : une affaire de mafia
Un clan s’est emparé du projet de la Grande mosquée d’Alger et en a exclu tout le monde. Deux architectes, Larbi Merhoum et Mohamed Abdelhalim, ont pris sur eux de dénoncer cette « incroyable forfaiture ». Et ils accusent : le débat et la compétition sur ce projet s’est déroulé « à huis clos ». Tout serait illégal. Leur constat est sans appel : « L’avis d’appel d’offres n’a été ni un concours d’idées ni une consultation restreinte. Il ne correspond à aucun texte de loi et le cahier des charges tient en quelques pages hors formulaires et contrats-types. » Larbi Merhoum et Mohamed Abdelhalim relèvent point par point les irrégularités ayant jalonné le processus de mise en chantier de la mosquée. Un clan s’est emparé du projet de la Grande mosquée d’Alger et en a exclu tout le monde. Un clan ? A commencer par le jury de 45 personnalités qui a été désigné et dont les maîtres d’œuvre (architectes inscrits et ayant des références construites) se comptent sur les doigts d’une seule main. Le comble est que même l’assistant à maîtrise d’ouvrage retenu (Dessau Soprin) ne figure pas parmi le jury, malgré ses compétences techniques (lire la première partie). Aussi, la capacité financière démesurée (80 millions de dinars) imposée aux architectes concurrents comme premier critère de sélection a éliminé ipso facto les nationaux qui, même réunis, ne pourront jamais rassembler un tel pactole. Ils précisent que la mission qui sera confiée demain (le Président devrait choisir le bureau d’études parmi les 17 offres) au lauréat est « réduite au dépôt d’un permis de construire ». L’entreprise de réalisation retenue, elle, achèvera plus tard les études à « sa convenance et sans l’architecte ». Cette façon de faire dans un marché aussi juteux et coûteux a fait réagir l’Ordre national des architectes algériens. Mais sa protestation « officielle » et « publique » s’est apparemment perdue dans le bruit ambiant autour de l’enveloppe de trois milliards de dollars extensible à souhait. Les architectes nationaux dénoncent le fait une pratique mafieuse. Seront-ils entendus ?
L.K.
Commentaires (3) | Réagir ?
Le méga projet de Bouteflika a levé le voile sur la gestion de ce pays par les marionettes et leur employeur...
En homme rusé, habitué aux coups vaches, Bouteflika sait que son projet de révision constitutionel est bloqué par ses employeurs qui roulent aux billets verts. L'odeur du fromage attire... (3 Milliards de dollars rien que celà !) Et voilà que Bouteflika fait monter les enchères en bloquant ce dossier.
En vieux rusé le choix d'une mosquée, au lieu d'universités, d'hopitaux, de TGV... le confortera d'un appui de l'Arabie Seoudite pour un 3e mandat...
Dans quelques temps nous verront l'attribution de ce méga projet et la révision de la constitution se concrétiser...
Le cauchemar continue.
N'est-il pas emps de penser en urgence à la manière ou simplement à toute les manières possible pour detruire ce système pourri et pourrissant. Pensons à comment peut-on detruire et raser un tel système quel qu'en soit le prix il ne sera que salutaire pour ce pays.
Comment pourrait-on créer des breches dans la chaine du commandement qui plombe et soude ce système autour de lui en s'appuyant sur les institutions fntoches qu'il s'est crée, comment pourriat-on detruire cette chaine de commandement pour qu'enfin ce système s'ecroule de lui meme.
Reste-t-il encore des choses choquante à voir ou entendre plus que ce qu'on a déjà vu ou entendus ?
Il est evident que Boutef et son clan veulent et veillent à ce que personne ne les deloges de là où ils sont, c'est l'abscence d'une force opposée qui les renforces encore plus d'avantage sinon leurs maintien ne repose sur aucun crédit avec le desastre politique qu'il a initié depuis presque deux mndts maintenant, c'est l'Algerie qui est en train de rendre l'ame definitivement si tutes et tout ceux là qui l'ont vraiment à coeur ne fssent quelque chose pour detruire ce système avec tout ceux quyi le servent de l'interieur ou de l'exterieur, c'est une question de survie.
Ils n'ont cure de l'Algerie ou de son peuple ou de ses combats, ils nous l'on demontré depuis le debut à ce jour et il ne reste que les larves serviteurs de ce systeme pour dire le contraire.
Ils nous demontren chaque jour un peu plus que leurs avidités et leurs cupidités n'ont de limites, ils s'accrochent à ce pays comme des sangsues voulant aspirer jusqu'à la derniere goutte de son sang.
C'est à se demander s'il reste encore quelque chose de vivant en nous ou qu'ils ont fini par venir àbout de la plus petite parcelle de volonté en nous.
A quand la GRANDE TEMPETE qui nous emportera tout en les balayant eux aussi avec nous.