Le général Beloucif a été empêché de se soigner à l’étranger selon Ali Haroun ! (Vidéo)
Ali Haroun révèle dans une émission de télévision (*), qu’il recevait à l’époque où il était ministre des Droits de l’homme, dans le gouvernement de Ghozali durant les années 1990, des personnalités importantes, qui ont été victimes de la "hogra" (injustice).
Ali Haroun qu'on ne peut accuser pourtant d'être un fou de l'opposition raconte l’histoire du Général Beloucif (sans le citer) qui était venu le voir à l’époque pour récupérer son passeport, saisi par la sécurité militaire. L’ex-général, qui soignait un cancer en Suisse, avait des démêlées avec la justice et ne pouvait pas quitter le pays même pour ses soins. "J’étais dans mon bureau, lorsque mon secrétaire m’annonce la présence d’un général dans la salle d’attente. En passant, je ne connaissais aucun général. Je voulais rester à l’écart. Bref, le général s’était plaint des autorités qui l’avaient empêché de quitter le territoire pour aller se soigner en Suisse comme il avait l’habitude de le faire. Le général s’estimait alors victime d’une injustice."
Ali Haroune révèle, à travers son récit, que dans notre pays, pour qu’un individu récupère un document saisi, un passeport dans ce cas-ci, il ne fallait pas passer par le ministre de la Justice, mais par un responsable des services secrets (dont le nom n’a pas été révélé)! "Je lui avais dit que j’allais voir le ministre de la Justice, mais le général m’a signifié qu’il fallait voir avec un responsable de la sécurité militaire, ce que j’ai fait." Ali Haroun explique qu’il avait par la suite rencontré le responsable des services secrets, mais que ça requête a été apparemment rejetée puisque le Général Beloucif, maintenant décédé, avait fait de la prison par la suite".
Pour rappel, le général Mostafa Beloucif, ancien ministre de la Défense du président Chadli Bendjedid, est décédé le 14 janvier 2010 à l’âge de 70 ans. Le 11 février 1993, il a été condamné par le tribunal militaire de Blida à vingt ans de prison pour détournement de fonds. Pour de nombreux observateurs, Beloucif était victime d’un règlement de comptes. C’est le président Liamine Zeroual qui avait donné l’ordre de le libérer.
La rédaction
(*) Vidéo de l'entrevue de Ali Haroun
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merci
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