"Une audience avec le président de la République n’a jamais été incluse dans le programme de la visite" du ministre espagnol des Affaires étrangères, a soutenu M. Lamamra dans une déclaration à TSA. "Ça n’a jamais été discuté entre les deux délégations", a-t-il rajouté.

Il est manifeste que l'absence du chef de l'Etat pose de plus en plus de soucis de communication et de transparence. Les Algériens sont en droit de savoir. En vrai, le fond du problème posé par toutes ces informations sur des audiences "annulées" ou "démenties" demeure entier. C'est bien celui de l'inactivité de Bouteflika et son absence depuis plus d'une vingtaine de jours.

Le cordon sanitaire déployé autour de ce dernier pour parer à toutes les questions ne suffit plus. Car, faut-il rappeler que le fait qu'on ne connaisse aucune activité à Bouteflika ne fait que renforcer le poids du doute sur son état de santé. Et si ce suspense continue encore, toutes les dénégations possibles et imaginables ne suffiront pas à rassurer l'opinion. Par ailleurs, au-delà de la personne du chef de l'Etat, c'est le fonctionnement normal des institutions de tout un pays qui est en jeu.

La rédaction