Une dizaine de militaires tués au centre du Mali
Au moins dix militaires maliens ont été tués tôt dimanche matin au cours d'une attaque contre la base militaire de Boulikessi, dans le centre du Mali, a-t-on appris de source militaire malienne.
"Nous avons perdu au moins dix hommes. C'est une de nos positions qui a été attaquée tôt ce dimanche matin par des terroristes, A la frontière avec le Burkina Faso. Nous avons plusieurs hommes qui sont très probablement vivants, mais (ils se sont réfugiés) en territoire burkinabè", a-t-on ajouté de même source.
Boulikessi, qui est une localité frontalière malienne des provinces du Soum et de l'Oudalan au Burkina Faso, a été prise pour cible dimanche par des assaillants non identifiés, selon un habitant et un officier malien.
"Le village de Boulikessi, au Mali, où est basé un détachement de l'armée malienne, a été attaqué ce matin (dimanche) aux environs de 05H00 du matin par des éléments terroristes," a confié un habitant de Douentza, chef-lieu de cercle du village.
Les attaques jihadistes ont augmenté dans le centre du Mali alors que par le passé elles étaient concentrées dans le nord du pays. En 2012, le nord du Mali était tombé sous le contrôle de rebelles touaregs et de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Une opération militaire française avait eu lieu en 2013.
Selon la même source, une grande quantité de matériel de guerre a été brûlée ou emportée dimanche par les assaillants. Un commandant de l'armée malienne est porté disparu et un autre officier malien aurait été tué, a déclaré Aboubacrine Ag Mohamed, originaire de la localité et établi à Bamako.
L'attaque a été confirmée par un officier de l'armée malienne à Bamako qui a précisé que "des renforts (ont été) envoyés sur place pour traquer les responsables et faire le point sur les dégâts".
Cet officier a confirmé que des militaires ont dû traverser la frontière et se sont retrouvés en territoire burkinabè. Il n'a pas exclu la piste jihadiste, même si aucune revendication n'a été annoncée.
D'autres sources ont fait état "d'une très forte puissance de feu de l'ennemi" qui a contraint les militaires maliens à la "débandade".
AFP
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merci pour les informations
bien